L’importante
mobilisation contre la destruction du système de retraites par
répartition qui a débuté le 5 décembre 2019 est d'ores et déjà
historique.
Les
travailleuses et travailleurs se sont massivement soulevés contre
cette énième attaque anti-sociale visant à
exploiter
un peu plus les exploités et à détruire un peu plus les mécanismes
de solidarité que le mouvement social a su
arracher
aux capitalistes.
Dans
la continuité de la mobilisation des Gilets jaunes, de nombreux/ses
manifestant·e·s et grévistes expriment clairement que leur
mécontentement va bien au-delà de cette seule réforme.
Cette
généralisation de la colère sociale et démocratique se
cristallise souvent autour du mot d'ordre « Macron Démission ! »
et ses déclinaisons, omniprésents depuis des mois.
Pour
le NPA, même si nous serions heureux d’être débarrassés de
ce président de la république, nous ne pensons pas que le problème
soit celui du personnel politique mais celui du système en place :
qui décide, qui détient les moyens de production, qui produit les
richesses, qui en profite ?
Pour
sauver la planète,
en
finir avec la misère et les inégalités,
il
faut en finir avec le capitalisme !
Surfant
sur le rejet légitime du pouvoir en place, certains ont déjà
commencé les grandes manoeuvres pour canaliser la mobilisation vers
les urnes à l'occasion des élections municipales qui se tiendront
en mars.
Nous
ne croyons pas en cette vision des luttes purement défensives et des
élections comme moyen de changer la situation politique.
Si
elles peuvent parfois être utiles comme caisse de résonance pour
nos revendications, ce ne sont pas les élections qui permettront de
changer de société.
Nous
ne pensons pas que les mobilisations ont besoin d'un débouché
électoral au sein des institutions mais au contraire que c'est dans
nos luttes que peuvent et doivent émerger les structures permettant
de se réapproprier collectivement nos vies, de renverser ce système
pour construire une autre société, débarrassée de l'exploitation
mais aussi des oppressions racistes, sexistes, homophobes...
Nous
vous invitons à venir débattre sur :
Comment
lier les revendications immédiates
à
la nécessité d'en finir avec le capitalisme ?
Quelle
société voulons-nous construire et comment ?
CLERMONT-FERRAND
RENCONTRE-DÉBAT
ANTICAPITALISME
:
Quelles
perspectives pour nos luttes ?
JEUDI
13 FÉVRIER
À
18H30
CENTRE
JEAN RICHEPIN (Salle 5)
21
rue Jean Richepin
SOIRÉE
CRÊPES EN SOUTIEN AUX GRÉVISTES
à
partager massivement l’événement facebook
tract
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