samedi 22 février 2020

RETRAITES : OUI, NOUS CONTINUERONS LE COMBAT JUSQU’AU RETRAIT

Après deux mois de grève reconductible, à la SNCF et à la RATP, mais aussi dans de nombreux secteurs en lutte prolongée dans le traitement des déchets, les raffineries, les ports et docks, la culture, les avocat.e.s, les enseignant.e.s et les lycéen.n.e.s, il est indispensable de faire les comptes.

DÉBATTRE POUR MOBILISER

Il faut aussi discuter, avec les collègues dans son service, son entreprise, avec les salariés des boîtes aux alentours, dans son quartier, sur pourquoi le privé mais aussi certains secteurs du public, n’ont pas massivement rejoint le mouvement.

Il faut aussi discuter de comment partir tout.e .s ensemble, pas séparément comme dans la première phase du mouvement, où certain.e.s sont parti.e.s le 5 décembre, les autres mi-décembre ou en janvier.

Il faut débattre dans nos syndicats respectifs de la dispersion des dates, mais aussi des difficultés à mobiliser contre une réforme qui pourtant nous frappe toutes et tous.

Il faut dénoncer la participation aux concertations sur un financement qui ne pourra se faire qu’à nos dépends.

LA RÉPRESSION ET LES VIOLENCES POLICIÈRES
SONT LES SEULES RÉPONSES APPORTÉES
PAR CE GOUVERNEMENT DE PLUS EN PLUS ISOLÉ

Malgré l’impopularité de sa réforme, le pouvoir est décidé à passer en force.

La simulation qu’il ose présenter est dénoncée par les économistes de droite et de gauche comme un enfumage. Et en creusant, il en ressort une baisse considérable des pensions pour quasiment toutes et tous, et y compris les retraité.e.s actuels.

Comme tout pouvoir sur la défensive, le gouvernement mise sur la brutalité.

Brutalité au Parlement avec la procédure accélérée, les ordonnances échappant à tout débat, le recours possible au 49-3…

Violence dans les dénonciations des grévistes, le recours aux réquisitions, les matraquages et gazages des manifestant.e.s, des enseignant.e.s ou des lycéen.n.e.s.
Pour celles et ceux qui ont vu leurs salaires gravement réduits par le retrait des jours de grève, la solidarité financière est plus que jamais d’actualité.

LE MOUVEMENT A BESOIN
D’UN DEUXIÈME SOUFFLE
POUR DÉGAGER MACRON

Les colères sont multiples avec en toile de fond la contre-réforme des retraites mais plus généralement l’ensemble des attaques visant à dégrader nos conditions de vie et de travail, les services publics que ce soit à l’Hôpital, dans l’Éducation Nationale ou dans la Culture.

Après la mobilisation du 17 février à l’appel de plusieurs syndicats de la RATP d’un lundi noir dans les transports et celle du 20 février à l’appel de l’intersyndicale nationale contre la réforme des retraites, la lutte doit se poursuivre et s’amplifier en s’appuyant sur les différentes journées de grèves nationales, locales ou sectorielles afin de consolider la mobilisation là où les luttes n’ont pas cessé, de la relancer ailleurs et de mettre en mouvement de nouveaux secteurs.

Avec comme objectif
une nouvelle vague de grèves,
vers l’élargissement et la généralisation.

Le NPA propose que soit organisée une grande manifestation nationale à Paris, rassemblant tous les secteurs, tous les acteurs/trices en lutte, pour construire la grève générale.

C’est un objectif à mettre en débat partout, dans les syndicats, les AG interpro, sur les lieux de travail et d’études, dans les quartiers…

Les grandes manifestations féministes de novembre dernier avaient joué un grand rôle dans le déclenchement de la mobilisation.

La manifestation du 8 mars pour les droits des femmes sera une date importante pour impulser une dynamique dans la lutte contre la réforme des retraites dont les femmes sont les grandes perdantes.

Elle doit permettre d’amplifier les mouvements de grève et de lutte déjà enclenchés depuis le 5 décembre, seul ce rapport de force, nous permettra de gagner et obtenir le retrait de la réforme et de l’ensemble des mesures anti-sociales de ce gouvernement aux ordres des capitalistes.

En effet, dans les grandes crises du système capitaliste, les manifestations des femmes ont à plusieurs reprises été le point de départ de mobilisations, voire de révolutions, pour construire une autre société.

PARTOUT DANS LE MONDE,
LE 8 MARS
EN GRÈVE ET DANS LA RUE
POUR LES DROITS DES FEMMES
À CLERMONT-FERRAND
MANIFESTATION
À 14H Place de Jaude


Faisons en sorte que cette date soit un point d’appui pour la construction d’un mouvement féministe d’ampleur, qui enterre le patriarcat et balaie ce système capitaliste !

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