Alors
que la réussite de la journée du 5 semble déjà acquise, nous
savons bien que tout l'enjeu réside dans la généralisation de sa
reconduction!
Tribune
Publiée par libération, elle vise à populariser la nécessité de
construire la grève générale reconductible:
Pour
la signer, cliquez sur le lien suivant :
https://www.change.org/p/gouvernement-je-signe-la-tribune-en-d%C3%A9cembre-c-est-tous-ensemble?recruiter=1024131873&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=share_petition
Si
vous connaissez une organisation désireuse de la signer, c'est ici :
https://framaforms.org/signature-collective-de-la-tribune-en-decembre-cest-tous-ensemble-1575298876
TRIBUNE :
EN DÉCEMBRE, C’EST TOUS ENSEMBLE
Un
an après le démarrage du mouvement des gilets jaunes, Macron
persiste à ignorer la colère qui monte partout : enseignant·e·s,
urgentistes, étudiant·e·s contre la précarité, jeunes pour le
climat, travailleurs, travailleuses et habitant·e·s de la région
rouennaise…
La
catastrophe écologique, les suicides dans l’Éducation nationale,
à la SNCF et à la Poste, les conditions de travail intolérables
dans les hôpitaux, l’explosion de la sous-traitance, des contrats
précaires et l’exploitation des sans-papiers…
Plus
que jamais, ce système pousse l’humanité et l’environnement à
leur perte. Avec la réforme des retraites et une répression de plus
en plus forte, le gouvernement lance un défi à l’ensemble du
monde du travail, des classes populaires et de la jeunesse.
Derrière
un discours d’universalité et d’équité, cette réforme vise à
détruire notre système de retraite basé sur la solidarité et à
faire disparaître les compensations pour les métiers pénibles.
Avec
cette réforme, il faudra soit travailler jusqu’à l’épuisement,
soit partir avec une retraite de misère. Pour les femmes, l’impact
sera d’autant plus important à cause des inégalités de salaires,
des temps partiels et des interruptions de carrières.
Avec
la clause «du grand-père» le gouvernement a cherché à
faire supporter par les jeunes le poids de cette réforme. Et dans
tous les cas, les montants des retraites ne seront plus garantis car
la valeur du point sera rediscutée chaque année par une commission
d’experts !
Après
dix-huit mois de «concertation», le projet est connu et doit
être combattu comme une véritable régression sociale, avec un mot
d’ordre clair : ni amendable ni négociable, retrait total de la
réforme des retraites !
Les
négociations ne sont que de la poudre aux yeux et ne servent qu’à
diviser.
C’est
dans ce contexte, que les travailleuses et les travailleurs du réseau
de transports parisien (RATP) ont réussi leur très forte
mobilisation le 13 septembre dernier contre la réforme des
retraites.
Avec
des taux entre 90% et 100% selon les services, cette journée a
montré à quel point la grève est efficace lorsqu’elle est suivie
massivement. Mais elle a surtout imposé une suite, celle d’une
grève illimitée à partir du 5 décembre.
Si
cette mobilisation reste sectorielle, elle ne suffira pas et le
gouvernement tentera de trouver un arrangement partiel comme cela
avait été le cas avec les routiers et les raffineries en 2016.
Dans
ce contexte, le fait que de nombreux syndicats ou fédérations ont
rejoint l’appel à grève illimitée à partir du 5 décembre est
une bonne nouvelle.
Le
3 novembre, l’Assemblée des assemblées des gilets jaunes réunie
à Montpellier a appelé à construire et à rejoindre le mouvement à
partir du 5 décembre : en faisant grève, en investissant les
ronds-points ou en action de blocage.
Au
niveau national, la CGT, FO, FSU, Solidaires et les organisations de
jeunesse appellent quant à elles à la grève le 5.
Pour
faire reculer le gouvernement, une seule journée de grève ou même
une grève reconductible limitée à quelques secteurs ne suffiront
pas.
Il
est temps d’arrêter avec les journées de grève saute-mouton ou
par secteur, c’est un mouvement d’ensemble dont nous avons
besoin.
L’ensemble
de nos structures doivent se jeter dans cette bataille en appelant
dès maintenant à la construction d’une grève coordonnée et
reconductible à partir du 5 décembre, vers une grève générale
jusqu’au retrait de la réforme.
Travailleurs,
travailleuses, précaires, sans-papiers, chômeurs, chômeuses,
habitant·e·s des quartiers populaires, jeunes, victimes de
catastrophes sanitaires comme Lubrizol, nous sommes toutes et tous
concerné·e·s par les attaques menées par le gouvernement et le
patronat.
C’est
un véritable projet de société qu’ils veulent mettre en place en
cassant la Sécurité sociale, l’éducation, en privatisant le
secteur public, par la politique raciste et répressive, ou encore
par la catastrophe écologique qui s’annonce.
Nous
devons affirmer un autre projet de société, en commençant par
virer Macron et sa politique.
C’est
notre avenir qui est en jeu. C’est pourquoi, pour assurer la tenue
de ce plan d’action, il est indispensable d’organiser des
assemblées générales partout où c’est possible pour mobiliser
et pour rester maîtres de notre mouvement.
Nous,
militant·e·s syndicaux, politiques et associatifs de différentes
organisations et de différents secteurs, gilets jaunes, militants
des quartiers populaires, femmes et LGBTI en lutte pour l’égalité,
jeunes engagés pour le climat, nous sommes aujourd’hui signataires
de cette tribune : à partir du 5 décembre c’est toutes et tous
ensemble que nous devons y aller, en grève et déterminé·e·s !
Premiers
signataires : Nassima Ait Ziane (CGT RATP), Norman
Ajari (philosophe), Pierre Alferi (écrivain), Romain Altmann
(secrétaire général Info’Com CGT), Norman Ajari (philosophe),
Clément Allochon (SUD-Rail technicentre Châtillon), Franck Aufaure
(CGT Nidaplast Thiant), Philippe Ayache (CGT Airbus Defence &
Space), Aïcha Azouzagh (CGT ADHAF), Fernande Bagou (CFDT,
ex-gréviste d’Onet), Ludivine Bantigny (historienne), Frédéric
Barrez (CGT Simoldes Onnaing), Yessa Belkhodja (Collectif de défense
des jeunes du Mantois), Riad Benmessaoud (CGT RATP), Kamel Bentoumi
(CGT PSA Caen), Amal Bentounsi (Urgence notre police assassine),
Stéphane Bergantz (CGT PSA Sochaux), Antonin Bernanos (AFA), Judith
Bernard (enseignante, metteure en scène), Ahmed Berrahal (CGT RATP),
Olivier Besancenot (porte-parole du NPA), Eric Bezou (cheminot
réprimé, SUD-Rail Saint-Lazare), Frédéric Bichot (secrétaire
général CGT Spie, Haute-Normandie), Sylvain Billot (SUD Insee
Paris), Tiphaine Blot (reporter Mr Mondialisation), Richard Bonny
(SUD-PTT Auvergne), Taha Bouhafs (journaliste), Charlotte Bossy
(bureau national de l’UNL), Antoine Boudinet (Mutilés pour
l’exemple), Mohamed Boujemaoui (Stylos rouges 93), Youcef Brakni
(Comité Adama), Nnoman Cadoret (photographe), Sébastien Chalon
(CFDT Cheminots, Paris Est), Emilie Chanterannée (SUD-Education 54),
Heidi Charvin (SNESUP, université de Rouen), Maxime Charlier
(SUD-Activités postales 08), Jacques Chastaing (Luttes invisibles),
Tiphaine Chauvin (CGT DSI Toulouse), Antoine Chavet (SNUIPP-FSU 45),
Luc Chevalier (SUD Pôle emploi IDF), Maxime Chupin (CGT Dauphine),
Jean Jacques Clément (retraité RATP, gilet jaune de La Plaine
Saint-Denis), Daniela Cobet (Révolution permanente), Eric Coquerel
(député de La France insoumise de la Seine-Saint-Denis), Michel
Couviaux (FO Randstad Arras), Alexis Cukier (philosophe), Manuela
Curopatva (CPE dans le 75), Clément Dagorne (CGT Cheminots Lyon part
dieu), Noura Damerval (SUD-PTT), Denis Darmuzey (CGT Cheminots Lyon),
Laurent Degousée (fédération SUp Commerces et services), Thierry
Defresne (DSCC CGT Total raffinage pétrochimie), Antony Delsaux (CGT
PSA Valenciennes), Christine Delphy (féministe et sociologue),
Vikash Dhorasoo (ex-footballeur), Hamara Diawara (SUD-Rail,
ex-gréviste d’Onet), Nordine Dous (CGT RATP), Massamba Drame (SUD
Mcdo), Bertrand Dubs (CGT PSA Mulhouse), Fabrice Duee (CGT Travail
social Valenciennes), Vincent Duse (CGT PSA Mulhouse), Marie-Hélène
Duverger (SUD-Education 76/27), Emma (dessinatrice), Eric Fassin
(sociologue, Paris 8), Jerome Fichet (CGT Safran Nacelles), Cyril
Finance (enseignant à Briey, SNUIPP-FSU 54), Ahamadou Fofana
(SUD-Rail, ex-gréviste d’Onet), Vincent Fournier (CGT FAPT 78),
Arnaud François (philosophe, universitaire), Mickael Gallais (CGT
Rennes la Janais), Isabelle Garo (CGT Educ'action), Franck Gaudichaud
(professeur université Toulouse Jean-Jaurès), Kamel Guemari (FO Mc
Donald Marseille), Olivier Goldfarb (CGT FTDNEEA Paris 18e), Adel
Gouabsia (UNSA RATP), Gerald Goudal (CGT Macif), Gaëtan Gracia (CGT
AHG Toulouse), Jenny Grandet (CGT Safran Le Havre), Bruno Gregoire
(CGT Cheminots Tours), Angélique Grosmaire (BF SUD-PTT), Hassan
Hammouch (CGT RATP), Franck Hasslauer (SUD-PTT Aude), Christophe
Hélou (FSU, enseignant lycée), Tristan Ihne (CGT - CCN Ballet de
Lorraine), Mathias Jeanne (secrétaire CGT CIM, Le Havre), Anne
Jollet (historienne, université de Poitiers), Célestine Jonquet
(professeure des écoles 94), Philippe Juraver (ex-syndicaliste RATP,
retraité), Tiziri Kandi (CGT hôtellerie), Anasse Kazib (SUD-Rail
Paris Nord), Razmig Keucheyan (universitaire), Rachid Khallaki (FO
Transports agglomération Montpellier), Laurence Krasznia (Images
contemporaines), Isabelle Krzywkowski (SNESUP-FSU, université
Grenoble), Reynald Kubecki (CGT Sidel Le Havre), L’1nconsolable
(rappeur), Aude Lancelin (journaliste), Sophie Lapoix (Solidaires
Etudiant-e-s Saint-Denis), Gerald Le Corre (CGT 76), Olivier Le Cour
Grandmaison (universitaire), Mickaël Le Faouder (SUD TMT), Claude
Leclercq (UL CGT Amiens ZI), Élise Lecoq (SNES, collège Barbara,
Stains), Geneviève Legay (ATTAC 06), Francine Lemaître (monteuse),
Francis Lemasson (CGT Vinci IDF), Jean Pierre Levaray (CGT Chimie,
écrivain), Claude Levy (CGT hôtellerie), Olivier Long
(universitaire, peintre), Frédéric Lordon (philosophe), Louizart
Lou (artiste-photographe) Pascal Maillard (SNESUP-FSU), Loïc Marin
(Solidaires Malakof Mederic), Salomé Martini (SNPTAS-CGT 45), Xavier
Mathieu (ex-Continental), Olivier Mazeau (historien), Christopher
Mendes (CGT RATP), Victor Mendez (UNEF Nanterre), Christian Meugnier
(secrétaire SUD-PTT 39), Swan Meynier (Centre hospitalier
Lons-le-Saunier, Collectif interurgences), Yann Mondragon (CGT PSA
Trémery), Jean-Patrick Muller (SUD CT des Dômes - mairie de
Clermont-Ferrand), Olivier Neveux (universitaire), Jean François
Naudet (SUD-Education Paris), Arthur Nicola (élu étudiant le Poing
levé, université Paris 1), Danièle Obono (députée de La France
insoumise, 17e circonscription de Paris), David Otis (Street Medic du
90, Belfort), Ugo Palheta (universitaire), Anne-Sophie Pelletier
(députée européenne La France insoumise), Willy Pelletier
(sociologue), Wladimir Perfiloff (CGT Cheminots Trappes), Evelyne
Perrin (Stop précarité), Armelle Pertus (professeure des écoles à
Gennevilliers, SNUIPP-FSU 92), David Pijoan (Touche pas à ma ZEP),
Néstor Ponce (écrivain, professeur des universités, Rennes 2),
Philippe Poutou (porte-parole du NPA), Christine Poupin (porte-parole
du NPA), Gaël Quirante (SUD-Poste 92), Véronique Rauline (MCF
Nanterre, CA SNESUP-FSU), Manuel Rebuschi (SUD-Education, université
de Lorraine), Mathieu Relin (cheminot réprimé, SUD-Rail
Strasbourg), Denis Robert (écrivain), Jérôme Rodrigues (Gilet
jaune), Francine Royon (CGT Pôle emploi IDF), Yann Rumlet (SUD-PTT
13), Hélène Ruault (SUD-Poste 78), Philippe Sabater (SNU Pôle
emploi), Mouloud Sahraoui (CGT Geodis Gennevilliers), Sébastien
Scognamiglio (Syndicat CGT des travailleurs ubérisés) Teldja
Seniguer (CGT CarifOref Occitanie), Omar Slaouti (SNES-FSU, militant
antiraciste), Yann Tavernet (CGT PSA Trémery), Franck Théry (CGT
PSA Hordain), Ghislaine Tormos (CGT PSA Poissy), Enzo Traverso
(universitaire), Pierre Tevanian (enseignant, Collectif les mots sont
importants), Roberto Toscano (Solidaires 54), Paola Toutous
(Solidaires Etudiant-e-s Saint-Denis), Assa Traoré (Comite Adama),
Anousone Um (SUD Mobitel), Kevin Vacher (Syndicat des quartiers
populaires de Marseille), Maude Vadot (maîtresse de conférences,
université Savoie Mont-Blanc), Mickaël Wamen (CGT Goodyear),
Nicolas Webanck (Stylos rouges 93), Willy Wesnoker (SUD-Rail
Saint-Lazare), Françoise Wittmann (professeur de danse au
conservatoire de Saint-Denis)…
Premiers
collectifs et organisations signataires : CGT Goodyear, CGT
Vinci IDF, CGT Educ’action 92, CGT educ’action 95, CGT Wattrelos,
Collectif intergare, collectif Mutilés pour l’exemple, Comité
Adama, Compagnie Jolie Môme, Émancipation tendance intersyndicale,
Front social, Front social 57, Front social 92, Info’Com CGT,
Luttes invisibles, SUD-Poste 78, SUD-Pste 92, SUD-PTT 13, SUD-Rail
Saint-Lazare, Révolution permanente, Urgence notre police assassine,
collectif étudiant le Poing levé, Solidaires Etudiant-e-s
Saint-Denis, Stylos rouges, Stylos rouges 93, SUD-Rail Strasbourg,
SUD-Education 78, SUD-Education 92, UNL 17, 62, 06, 32, 92, 31,
Friday For Future Nice, collectif agents RATP «L’Union fait notre
force», collectif féministe «Du pain et des roses», Gilets jaunes
Mantes-la-Jolie, Gilets jaunes Nanterre, collectif «Le repaire de
Bennecourt», Collectif «C sans fin», Cerveaux non disponibles…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire