Communiqué
du NPA du 19 décembre
Mercredi
18 décembre avait lieu, au tribunal de Nanterre, le procès de Gaël
Quirante, syndicaliste à La Poste dans les Hauts-de-Seine (92) et
membre de la direction du NPA.
Gaël
était accusé par des cadres de La Poste de « vol avec violence
» et « violences ».
Une
énième procédure judiciaire contre un militant faisant partie
d’une équipe syndicale particulièrement combative, qui lutte
depuis bien des années contre les restructurations à La Poste,
destructrices du service public et des conditions de travail.
Le
procès a confirmé que les accusations étaient montées de toutes
pièces : la direction de La Poste s’appuie en réalité sur ses
cadres pour tenter de briser les militant.e.s et d’obtenir, sur le
terrain judiciaire, la victoire qu’elle n’a pas réussi à
obtenir sur le terrain de la lutte de classes.
Au
terme de cette parodie de procès, Gaël a été relaxé pour
les accusations de « violences », mais condamné pour
« vol » : 3 mois avec sursis avec 5 ans de mise à
l’épreuve, avec en outre près de 2000 euros de peines financières
(amende + préjudice moral).
Cette
condamnation est scandaleuse, comme le sont les dizaines de
poursuites et procédures engagées contre les postier.e .s du
92.
Dans
le contexte global de répression massive de la contestation sociale,
et dans celui, particulier, du vaste mouvement d’opposition à la
contre-réforme des retraites, une telle condamnation se veut un
avertissement à tous ceux et toutes celles qui refusent de se
résigner et de baisser les yeux.
Le
NPA condamne ce verdict lamentable et apporte toute sa solidarité à
Gaël, qui a fait appel de cette condamnation.
Nous
continuerons d’être à ses côtés et, au-delà, de soutenir
les victimes de la répression policière et judiciaire tous azimuts.
On
ne nous empêchera pas de revendiquer,
ni
de manifester !
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