Communiqué
du NPA du 16 décembre 2019
Maire,
parlementaire, ministre de la Fonction publique sous Chirac,
médiateur de la République, président du Conseil économique,
social et environnemental… Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux
Retraites dans le gouvernement, affiche un bien beau cursus.
Mais
il a visiblement quelques « trous de mémoire », oubliant
d’abord sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de
formation de la profession de l’assurance, puis son siège au
conseil d'administration de la Fondation SNCF, puis une dizaine
d’autres mandats (comme l’a récemment révélé le journal Le
Monde).
Au-delà
de l’itinéraire pas si singulier d’un homme de main des
capitalistes passé par le RPR, l’UMP et aujourd’hui macroniste
convaincu, le parcours de Delevoye éclaire parfaitement le fond du
projet actuel : attaquer les retraites par répartition et
toutes les solidarités afin que les grandes compagnies d’assurance,
pourvoyeuses de retraites complémentaires coûteuses, mettent enfin
la main sur le pactole de la protection sociale.
Dans
ce cadre, sous la pression du mouvement de grève actuel, sa
démission est une bonne nouvelle qui fragilise Macron et le
gouvernement.
On
peut juste regretter que Delevoye n'ait pas emporté sa réforme avec
lui.
Raison
de plus pour être massivement en grève demain mardi 17 décembre.
Cette nouvelle journée doit permettre de franchir une
étape vers la grève générale plus que jamais nécessaire pour
dégager Macron et sa réforme des retraites.
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