Les
luttes pour les droits des femmes ont été très présentes cette
année : avortement, violences, précarité…
Le
succès de la journée du 24 novembre dernier, avec 50 000
personnes dans la rue en France et des manifestations partout dans le
monde, doit nous encourager à construire le rapport de force sur la
base de cette dynamique avec un outil clé : la grève.
Précarité,
chômage, pensions de misère :
y’en
a assez !
Si
les femmes sont très présentes dans le mouvement des Gilets Jaunes,
c’est parce qu’elles subissent en premier lieu la violence
sociale : elles occupent 70 % des emplois précaires,
représentent 70 % des travailleurs pauvres, un million de
femmes en famille monoparentale vivent sous le seuil de pauvreté…
Lorsqu’elles
travaillent, elles gagnent près d’un quart en moins que les
hommes, et quand elles sont retraitées, elles touchent 42 % de
moins…
Par
ailleurs, elles continuent d’assumer plus des 2/3 des tâches
domestiques. Dans le monde, 70 % du travail est non rémunéré
et effectué essentiellement par les femmes !
On
comprend mieux l’enjeu que représente pour le système capitaliste
l’oppression des femmes à
l’échelle de la planète.
Contre
toutes les violences,
soyons
fortes, fières, féministes et unies
Partout
dans le monde, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
mobilise massivement.
En
France, la succession des scandales à caractère sexiste ces
derniers mois (Baupin, ligue du LOL) montre un changement de réaction
suite au mouvement #metoo.
Toutes
les violences sexistes doivent êtres combattues :
celles subies par les femmes SDF, par les migrantes, au travail, dans
la rue, les agressions islamophobes et misogynes, celles subies par
les personnes trans ou toutes les personnes qui ne correspondent pas
aux normes de genre imposées par la société.
Face
à toutes ces violences, un mouvement profond et radical est en train
de monter sur tous les continents.
8
mars : un appel international à la lutte, à la grève !
Pour
la troisième année, les féministes du monde entier appellent à la
grève pour le 8 mars : c’est une arme contre
l'exploitation, les violences et la vie chère.
Cesser
de travailler, pour un patron comme à la maison, c'est faire la
démonstration que sans les femmes, la société ne peut plus
fonctionner.
Cinq
millions de personnes ont fait grève le 8 mars 2018 dans l’État
espagnol. C’est la preuve qu’il est possible de construire une
grève féministe massive.
En
France, nous avons toutes les raisons de nous mobiliser. Chaque jour,
les attaques se multiplient et les femmes en sont les premières
victimes. Le gouvernement déroule sa politique réactionnaire avec
des conséquences directes pour les femmes : baisse des
subventions pour l'aide aux victimes de violences, fermetures de
maternités et centres IVG, démantèlement des services publics
notamment celui de la santé, fermeture de la PMA aux lesbiennes et
aux femmes célibataires…
La
grève du 8 mars est un pas dans la construction d’un mouvement
féministe d’ampleur pour abattre ce système.
Nous
devons combattre les politiques de la classe dirigeante
internationale et cela passe par un affrontement sans limites à la
politique de Macron ainsi que par la construction d’une solidarité
féministe internationaliste.
C'est
dans cette perspective que nous manifesterons, car le 8 mars et le
reste de l’année, la capitalisme et le patriarcat se combattent
dans la rue !
À
Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
VENDREDI
8 MARS 2019
15H40
Préfecture
tract
du collectif 8 mars toute l’année
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