Depuis
l’été dernier, le mouvement pour le climat grandit contre
l’inaction des gouvernants.
Le
changement climatique c'est ici et maintenant…
Jusqu’alors
c’était une menace future (pour la fin du siècle), et éloignée
(typhons, sécheresses et inondations frappaient d’autres régions
du monde, surtout au Sud) …
L’été
2018 la vague de chaleur et les pics de pollution, les orages
dévastateurs et les inondations ont touché la France. Des
températures extrêmes (plus de 50 °C) ont été enregistrées au
Koweït, au Sud de l’Algérie, en Californie et en Argentine. La
Grèce, le Portugal, la Californie mais aussi la Suède et la
Lettonie ont été ravagées par des incendies.
Toutes
ces catastrophes sont en lien avec une augmentation de la température
moyenne de la Terre de 1 °C depuis le début de l’industrialisation,
il y a 200 ans.
L’un
des pires effets du réchauffement est l’élévation du niveau des
océans due en particulier à la fonte des glaces aux pôles.
Or l’augmentation de la température est trois fois plus
rapide que la moyenne mondiale au Groenland et en Antarctique.
Dans
le monde entier les coulées de boues, les inondations, les cyclones
détruisent les bidonvilles ; les riches vivent dans des zones
protégées. Ce sont les paysan·ne·s pauvres qui souffrent le plus
des sécheresses. Ils et elles sont des dizaines de millions
contraint·e·s de fuir et n’ont même pas le droit au statut de
réfugié·e·s.
Les
gaz à effet de serre émis en brûlant du gaz, du charbon ou du
pétrole, sont, avec la destruction de forêts qui absorbent ces gaz,
responsables du réchauffement. Il faudrait diviser par cinq
l’utilisation de ces énergies fossiles et les remplacer par des
énergies renouvelables comme le soleil et le vent. Le nucléaire,
dangereux et producteur de déchets pour des centaines d’années,
n’est pas la solution.
L’écologie
n’est pas compatible avec le capitalisme
Fin
2015, dans un accord signé à Paris, les gouvernements affirmaient
vouloir limiter l’augmentation moyenne à 2°C ou 1,5°C. Mais
l’addition de leurs engagements aboutirait tout de même à une
hausse supérieure à 3 °C… s’ils sont tenus !
Et
rien n’est moins sûr, car ils ne veulent pas nuire aux grands
groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle,
des transports… responsables des émissions de gaz à effet de
serre.
En
mars, on marche !
Les
15 et 16 mars, le mouvement pour le climat va franchir un nouveau
seuil.
Le
vendredi 15 mars, la grève scolaire et étudiante pour
le climat sera l'occasion, dans les collèges, lycées,
facs... de rejoindre la mobilisation internationale qui a débuté en
Suède fin août 2018 et qui gagne, semaine après semaine, davantage
de jeunes scolarisé·e·s, dans plusieurs pays.
À
Clermont-Ferrand
VENDREDI
15 MARS
MANIFESTATION
10H00
Place Delille
Le samedi
16 mars de nouvelles marches pour le climat
auront lieu dans toutes les villes du monde.
À
Clermont-Ferrand
MARCHE
POUR LE CLIMAT
13H30
Place des Salins
Les
Gilets jaunes le montrent : il est utile de lutter et possible de
gagner.
Ensemble
il est possible d'imposer des mesures efficaces : la sortie
des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture
écologique et paysanne, des transports publics gratuits…
La
crise écologique et la crise sociale
s’alimentent
mutuellement :
lutter
contre l’une c’est se battre contre l’autre.
On
ne sauvera ni le climat ni nos vies,
en
laissant les capitalistes produire toujours plus
pour
le profit.
Il
faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont
on a besoin en prenant soin de la planète.
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