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lundi 7 mars 2022

8 MARS : CONSTRUISONS LA GRÈVE FÉMINISTE !

La nomination de Darmanin au ministère de l’Intérieur alors qu’il était accusé de viol est la décision la plus symbolique du mépris de ce gouvernement pour les revendications du mouvement féministe.

Mais derrière ce « détail » se cache une politique qui ne joue que sur la com’ et n’a apporté aucune réelle amélioration en termes d’égalité femmes/hommes. L’index égalité mis en place dans les entreprises masque la réalité des discriminations et aucune sanction n’est mise en œuvre contre les patrons.

La crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène les premières de corvée mais, une fois l’émotion passée, il n’y a eu aucune mesure pour revaloriser ces métiers, augmenter les salaires, aucune amélioration des conditions de travail. Concernant les violences sexistes et sexuelles, les moyens pour les associations d’aide aux victimes sont toujours très insuffisants.

La PMA n’est toujours pas accessible à touTEs, sans distinction. Il est clair que nous ne pouvons rien attendre du côté du gouvernement.

En parallèle de la politique réactionnaire du gouvernement, l’extrême droite se développe et elle n’est pas en reste pour s’attaquer aux migrantEs ou aux droits des femmes et des minorités de genre.

Sur ce front-là aussi, nous devons nous battre pour les faire reculer.

Dés ce 8 mars en étant en grève et en participant à la mobilisation à Clermont-Ferrand, rassemblement à 15H40 place de Jaude, puis départ de la manifestation à 17H

à partager l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1102717876939264




La domination et la surexploitation des femmes dans le cadre du travail salarié comme dans le cadre domestique est un enjeu trop important pour le fonctionnement du système capitaliste et patriarcal.

Pour remplacer tout ce travail reproductif absolument indispensable, il faudrait développer des services publics et les financer en prenant forcément dans les richesses produites. Et ça le patronat n’en veut pas.

Pour que cela change nous ne pouvons compter que sur nos propres forces en construisant un mouvement large et massif des premières concernées.

Mais pour gagner sur nos revendications, les manifestations ne suffiront pas. Il nous faut nous doter d’un outil qui frappe le capitalisme et le patriarcat là où ça fait mal.

Cet outil c’est la grève !

Pour aller plus loin :


Construire la grève féministe internationale :

il y a urgence !

En France comme en Pologne, au Chili, en Italie, en Espagne, en Argentine, au Nigeria, au Kenya, au Mali… Nous serons toutes et tous dans la rue le 8 mars pour dénoncer et mettre fin à cette société patriarcale, raciste, capitaliste et impérialiste.(lire la suite)

Extrême droite : sous différents visages,

toujours le même ennemi pour les femmes !

Longtemps, les partis d’extrême droite, à commencer par le Front national, ont attiré essentiellement des hommes, dans leurs rangs et leur électorat. Mais depuis que Marine Le Pen a succédé à son père, elle a réussi à proposer un visage plus « rassurant », faisant croire à une rupture avec les outrances racistes, sexistes et homophobes de son parti.(lire la suite)

Le travail gratuit des femmes : un enjeu de société !

Le travail gratuit des femmes est lié aux différences salariales entre les femmes et les hommes. L’écart se creuse depuis 2018. En 2021, le 3 novembre à 9 h 22, les femmes en France ont commencé à travailler gratuitement. Toutefois, il existe un autre travail gratuit, bien plus important mais souvent invisible.(lire la suite)

Femmes migrantes, vous êtes chez vous !

« Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier » : cette citation de Virginia Woolf, femme de lettres féministe du 19e siècle, était reprise dans l’appel à manifester « Toutes aux Frontières » le 5 juin 2021 contre les politiques européennes de fermeture des frontières et de criminalisation des migrantEs.(lire la suite)



jeudi 4 mars 2021

FEMMES EN PREMIÈRE LIGNE, FEMMES EN LUTTE : LE 8 MARS TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !

 

Ce lundi 8 mars 2021 aura lieu dans un contexte de crise globale du système qui touche particulièrement les femmes.

La grève féministe internationale, qui se construit depuis plusieurs années, prend d’autant plus d’importance pour combattre ce système dans toutes ses dimensions d’exploitation, de sur-exploitation des femmes et d’oppression sexiste, raciste et LGBTIphobe.

La crise sanitaire a renforcé toutes les violences sexistes

Avec la crise du Covid-19, les emplois qu’occupent très majoritairement les femmes, notamment dans le domaine du soin et de la santé mais aussi dans les services publics, sont en première ligne.

Et comme les femmes sont aussi celles qui occupent les emplois les plus précaires (70 % des temps partiels, 3/4 des bas salaires), ce sont aussi les premières à subir les effets de la crise économique.

Avec la pandémie, les violences ne se sont pas arrêtées, car les différentes phases de confinement et de couvre-feu n’ont fait qu’accroître les violences intra-familiales et au foyer, contre lesquelles le mouvement féministe s’est tant levé ces dernières années.

Ordre moral et autoritarisme à l’offensive

Dans le même temps, le renforcement de la famille traditionnelle (favorisé entre autres par la crise sanitaire et le confinement) s’accompagne d’une offensive réactionnaire déjà bien présente depuis plusieurs années.

Le recul autour de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les femmes seules ou les couples de femmes en est le dernier exemple.

Pour les réactionnaires de tous bords, l’enjeu est de défendre et de maintenir l’idée (déjà dépassée dans les faits) d’un ordre moral et de la famille « traditionnelle ».

Les cadres d’organisation collective sont difficiles à construire, à cause de la pandémie mais surtout à cause de l’État autoritaire.

La loi sur le « séparatisme » accentue les attaques contre les musulmanes, mais aussi comme on l’a vu ces derniers jours contre l’université, en particulier contre les courants progressistes de la recherche.

Et c’est l’extrême droite – qui peut se lâcher – qui en profite, progressant dans les sondages et les esprits...

Pour un mouvement féministe radical et international, construire la grève !

Depuis une dizaine d’années, un mouvement féministe de masse et extrêmement combatif se construit. Il pose la questions des violences structurelles de nos sociétés mais aussi celle du système capitaliste dans sa globalité.

Parti d’Amérique Latine, relayé en Pologne, en Espagne… En Pologne, plusieurs journées de manifestation et de grève générale ont contraint le gouvernement ultra-catholique à reculer sur l’interdiction de l’avortement !

Ce mouvement met en son centre l’outil de la grève et avance la nécessité d'une lutte féministe à échelle internationale.

Cet été, des militant.e.s zapatistes viendront du Chiapas (une région du Mexique) pour rencontrer « toutes les personnes qui luttent sur les cinq continents ». Leur délégation sera essentiellement composée de femmes dont les préoccupations sont aussi les nôtres : « La survie de l’humanité dépend de la destruction du capitalisme ».

Depuis plusieurs années, l’appel à la grève des femmes se construit au niveau international afin de montrer que sans les femmes, le monde ne tournerait pas. Il y a un enjeu à faire vivre un mouvement féministe massif et populaire, ancré dans la lutte des classes, et qui soit aussi en capacité de faire le lien entre mouvements antiraciste, antifasciste, et LGBTI.

La date du 8 mars doit être le début d’une riposte à la hauteur de ces enjeux : toutes et tous en grève et dans la rue ce lundi 8 mars !


Sur Clermont-Ferrand,

dans le cadre de la journée internationale

de luttes pour les droits des femmes

LE 8 MARS

Rassemblement à 16H Place de Jaude

à l'appel du collectif 8 mars toute l'année

https://www.facebook.com/events/424980735462976/

AFFICHE DU COLLECTIF


 

TRACT DU COLLECTIF



 

Communiqué de presse


TRACT NPA 63



 

mardi 3 mars 2020

8 MARS : GRÈVE DES FEMMES, GREVE POUR NOS RETRAITES, GRÈVE GÉNÉRALE

Avec l’utilisation du 49-3 pour faire passer la réforme des retraites, le gouvernement a montré une fois de plus son mépris de classe et son mépris de ses propres règles démocratiques. Ultra-minoritaire dans l’opinion, décrédibilisé, illégitime, il poursuit sa fuite en avant, utilisant au passage la crise du coronavirus pour faire passer son 49-3 et menacer d’interdire les manifestations.

Pour nos retraites

Les femmes occupent une place importante dans la mobilisation pour nos retraites. Elles seront parmi les plus impactées : prise en compte de toute la carrière donc y compris des temps partiels et des congés parentaux, suppression d’annuités considérées comme cotisées, pension de réversion…

Alors que déjà les pensions des femmes sont inférieures de 42 % à celles des hommes et que ce sont elles qui perçoivent majoritairement le minimum vieillesse, la réforme va très nettement dégrader leur situation.

Pour tout.e.s et pour les femmes en particulier, il faut revenir à une retraite à taux plein à 60 ans (55 ans pour les métiers pénibles) après 37,5 années de cotisations.

Pour défendre
le service public de la santé,
l’égalité salariale,
les conditions de travail

Les femmes sont largement présentes dans la mobilisation de la santé. Infirmières, aides-soignantes, cheffes de services… elles subissent les salaires dévalorisés, les horaires décalés, les conditions de travail extrêmement difficiles.

La course à la rentabilité à laquelle sont soumis les hôpitaux a engendré une crise majeure.

Partout dans le monde du travail, les femmes font face à la précarité, au chômage, aux bas salaires, à la dévalorisation de leurs métiers, à la pénibilité croissante...

L’égalité salariale et de carrière, la fin des discriminations, de la précarité, des temps partiels imposés, sont des conditions nécessaires à l’autonomie financière des femmes et donc à leur émancipation.

Pour le partage des tâches domestiques
et le développement des services publics

En plus de travailler, les femmes assument encore une très large part des tâches domestiques. Ce travail reproductif est effectué gratuitement, représentant des économies considérables sur le dos des femmes.

Une part de ces tâches doit être prise en charge collectivement par un véritable service public de la petite enfance et de la perte d’autonomie par exemple.

Mais il faut aussi réduire significativement le temps de travail hebdomadaire pour permettre un meilleur partage de tâches.

Contre les violences sexistes et sexuelles

Dans le monde entier, une mobilisation est en cours contre les violences sexistes et sexuelles et contre cette société capitaliste et patriarcale qui génère les violences physiques mais aussi économiques, sociales, psychologiques…

Ici, alors que le César du meilleur réalisateur vient d’être donné à Polanski, coupable de violences répétées contre des femmes dont des mineures, le 8 mars doit être l’occasion de faire le lien avec la mobilisation du 23 novembre dernier pour dire « stop » à toutes les violences contre les femmes et les minorisé.e.s de genre.

L’ensemble des attaques violentes menées par ce gouvernement a des répercussions encore plus dramatiques sur les femmes : retraites, logement, services publics, APL, attaques racistes et islamophobes…

Faisons de ce 8 mars une journée de mobilisation, de grève, contre ce gouvernement, contre toutes les discriminations visant les femmes, les lesbiennes, les trans, contre toutes les violences sexistes, contre cette société capitaliste et patriarcale.

Une journée pour nous battre pour nos droits, pour l’émancipation de tout.e.s !

à Clermont-Ferrand ,
le collectif 8 mars toute l’année
organise une après midi de mobilisation
le DIMANCHE 8 MARS
à partir de 14H00 place de Jaude
à partager massivement l’événement facebook


 
à Aurillac, 
RASSEMBLEMENT DIMANCHE 8 MARS
à 10H30 Place des droits de l'Homme

Dans l’Allier, la mobilisation aura lieu
LE JEUDI 5 MARS
à 17H30
Place Piquand à Montluçon
Place de la liberté à Moulins
Place de la poste à Vichy

Au Puy en Velay, la mobilisation aura lieu
SAMEDI 7 MARS
avec une FLASH-MOB
à 10H00 au marché du Puy
devant le théâtre

lundi 4 mars 2019

POUR LES DROITS DES FEMMES , TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 8 MARS !

Les luttes pour les droits des femmes ont été très présentes cette année : avortement, violences, précarité…

Le succès de la journée du 24 novembre dernier, avec 50 000 personnes dans la rue en France et des manifestations partout dans le monde, doit nous encourager à construire le rapport de force sur la base de cette dynamique avec un outil clé : la grève.
Précarité, chômage, pensions de misère :
y’en a assez !

Si les femmes sont très présentes dans le mouvement des Gilets Jaunes, c’est parce qu’elles subissent en premier lieu la violence sociale : elles occupent 70 % des emplois précaires, représentent 70 % des travailleurs pauvres, un million de femmes en famille monoparentale vivent sous le seuil de pauvreté…

Lorsqu’elles travaillent, elles gagnent près d’un quart en moins que les hommes, et quand elles sont retraitées, elles touchent 42 % de moins…

Par ailleurs, elles continuent d’assumer plus des 2/3 des tâches domestiques. Dans le monde, 70 % du travail est non rémunéré et effectué essentiellement par les femmes !

On comprend mieux l’enjeu que représente pour le système capitaliste l’oppression des femmes à l’échelle de la planète.
Contre toutes les violences,
soyons fortes, fières, féministes et unies

Partout dans le monde, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles mobilise massivement.

En France, la succession des scandales à caractère sexiste ces derniers mois (Baupin, ligue du LOL) montre un changement de réaction suite au mouvement #metoo.

Toutes les violences sexistes doivent êtres combattues : celles subies par les femmes SDF, par les migrantes, au travail, dans la rue, les agressions islamophobes et misogynes, celles subies par les personnes trans ou toutes les personnes qui ne correspondent pas aux normes de genre imposées par la société.

Face à toutes ces violences, un mouvement profond et radical est en train de monter sur tous les continents.
8 mars : un appel international à la lutte, à la grève !

Pour la troisième année, les féministes du monde entier appellent à la grève pour le 8 mars : c’est une arme contre l'exploitation, les violences et la vie chère.

Cesser de travailler, pour un patron comme à la maison, c'est faire la démonstration que sans les femmes, la société ne peut plus fonctionner.

Cinq millions de personnes ont fait grève le 8 mars 2018 dans l’État espagnol. C’est la preuve qu’il est possible de construire une grève féministe massive.

En France, nous avons toutes les raisons de nous mobiliser. Chaque jour, les attaques se multiplient et les femmes en sont les premières victimes. Le gouvernement déroule sa politique réactionnaire avec des conséquences directes pour les femmes : baisse des subventions pour l'aide aux victimes de violences, fermetures de maternités et centres IVG, démantèlement des services publics notamment celui de la santé, fermeture de la PMA aux lesbiennes et aux femmes célibataires…

La grève du 8 mars est un pas dans la construction d’un mouvement féministe d’ampleur pour abattre ce système.

Nous devons combattre les politiques de la classe dirigeante internationale et cela passe par un affrontement sans limites à la politique de Macron ainsi que par la construction d’une solidarité féministe internationaliste.

C'est dans cette perspective que nous manifesterons, car le 8 mars et le reste de l’année, la capitalisme et le patriarcat se combattent dans la rue !
À Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
VENDREDI 8 MARS 2019
15H40 Préfecture

tract du collectif 8 mars toute l’année