Les
mobilisations des Gilets jaunes et pour le climat ont été massives,
avec des dizaines de milliers de personnes mobilisées.
C’est
la réponse populaire à la crise profonde dans laquelle s’enfonce
le capitalisme et à laquelle la mascarade du « Grand
débat » et Macron ne peuvent en aucun cas être une
solution.
La
grève du 19 mars, sans être la déferlante nécessaire pour changer
les choses, ajoute un élément capital : la mobilisation du
monde travail.
« Fin
du monde, fin du mois, même combat ! »
Depuis
quatre mois, le mouvement des Gilets jaunes est une révolte
populaire contre un monde qui tourne à l’envers.
En
France, les sociétés du CAC 40 ont réalisé 91 milliards
d’euros de profits en 2018... tandis que 8,8 millions de personnes
vivent sous le seuil de pauvreté !
Les
politiciens et les médias au service des puissants s’indigne
aujourd’hui de l’incendie du Fouquet’s alors qu’ils se
moquent de la casse des services publics dans les campagnes et les
quartiers populaires.
Voilà
pourquoi ce gouvernement, coupé des réalités des classes
populaires, du monde du travail, n‘a pas de réponse à offrir au
mouvement des Gilets jaunes.
La
mobilisation des jeunes pour le climat est une réponse à un autre
élément capital de la crise du système : le réchauffement
climatique qui menace la survie de l’humanité.
La
majorité macroniste, malgré des déclarations de bonnes intentions,
vient de prolonger l’utilisation de pesticides jusqu’en 2025.
Et
on estime que 70 % des émissions de gaz à effet de serre sont
de la responsabilité de 100 entreprises seulement ! Pour sauver
la planète, c’est bien le système capitaliste qu’il faut
dégager !
La
répression comme réponse à notre colère
La
soif de profits des capitalistes enfonce le monde dans la crise.
Ceux-ci, et le gouvernement à leur service, ne peuvent donc être un
élément de la solution.
Dans
un monde qui traverse une telle crise, la seule réponse possible
pour eux est la répression. C’est pour cette raison que le
gouvernement envoie la Police dans les manifestations, qu’il mutile
et blesse les manifestant·e·s , et que certains lui proposent,
comme Marine Le Pen et Eric Ciotti, de dissoudre les organisations
d’extrême gauche ou d’interdire les manifestations.
Tous
sentent bien que les colères qui s’expriment depuis quatre mois se
fédèrent contre le gouvernement et les plus riches et que le
mouvement ne s’arrêtera pas avec les élections européennes ou un
référendum biaisé.
Un
mouvement d’ensemble
pour
prendre nos affaires en main
La
mobilisation en Algérie montre la voie : des mobilisations de
masse, et une grève générale qui, en deux jours, a arraché un
recul du pouvoir sur le 5e mandat de Bouteflika, même
s’il tente de garder la main sans céder aux revendications des
Algérien·ne·s.
En
France aussi, il faut un mouvement d’ensemble contre ce
gouvernement pour arracher
-
une augmentation générale des salaires et pensions de 300 euros ;
pour une autre répartition des richesses,
-
réquisitionner les multinationales de l’énergie et les banques,
et imposer la gratuité des transports, véritables moyens de
défendre le climat ; mettre l’économie sous le contrôle des
travailleurs·ses pour répondre aux besoins du plus grand nombre.
Tant
qu’on laissera le fonctionnement de la société aux capitalistes
et aux gouvernements qui les servent, on ne résoudra aucun des
problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Dans
les quartiers populaires, dans les entreprises, sur les lieux
d’études, il y a urgence à construire – par des assemblées
générales, les grèves et les manifestations-le mouvement
nécessaire pour que le monde du travail prenne en main le
fonctionnement de la société
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