Après
moins d’un an et demi de pouvoir, Macron et son gouvernement n’ont
jamais autant été impopulaires, et c’est la débandade du côté
du pouvoir : après Hulot et Flessel, c’est Colomb qui quitte
le navire pour ne pas être trop éclaboussé dans ses ambitions.
Les
prétendus « bains de foule » ou « embrassades »
n’y changent rien : rien ne va plus, et les « affaires »
nous montrent que leur « nouveau monde » politique
est aussi pourri que « l’ancien »
Mépris
et guerre de classe
L’une
des marques de fabrique de ce président est celle du mépris envers
le monde du travail. Désormais il suffirait de traverser la rue pour
trouver un emploi.
Pour
lui et ses sbires,
les
choses sont simples :
si
tu es chômeur, précaire, pauvre,
c’est
de ta faute !
Le
gouvernement est bien décidé à continuer sa politique de
destruction sociale. Tout doit y passer : les statuts
collectifs, la fonction publique et les services publics, la sécurité
sociale, la santé, l’éducation nationale, la culture, les
retraites, les aides sociales, les rémunérations…
Cette
politique n’a qu’une seule conséquence : l’explosion des
inégalités et de la précarité.
Et
ce gouvernement peut aller sur tous les plateaux télés pour dire
qu’il agit pour nous, nous sommes de plus en plus nombreux à
savoir que sa politique n’est favorable ni à notre pouvoir d’achat
ni pour lutter contre le développement du chômage et la misère.
Nous
répondons « résistance » !
Ce
gouvernement peut se féliciter d’avoir fait passer, jusqu’à
présent, l’ensemble de ses contre-réformes, mais cela n’a pas
été sans résistances ni confrontations.
Et
le monde du travail et la jeunesse sont loin d’être à genoux :
hospitaliers, postiers, enseignants, salarié.e.s du commerce, de la
restauration, agents des finances publiques, ouvriers de l’automobile
mais aussi zadistes, défenseurs de la justice climatique ou des
droit des femmes…
Toutes
ces mobilisations, ces grèves, prouvent que le monde du travail est
loin d’être abattu. Et plus que jamais, c’est bien d’une
large mobilisation toutes et tous ensemble dont nous avons besoin
pour faire reculer ce gouvernement, une mobilisation à
construire en passant par dessus la tête - s’il le faut -
de certaines directions syndicales, trop passive ou engluée dans le
prétendu « dialogue social »
Le
9 octobre, toutes et tous en grève et dans la rue !
À
Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
10H00
place du premier mai
A
l’appel de la CGT, FO, Solidaires, l’Unef, la FIDL et l’UNL,
les salariée.e.s et la jeunesse sont appelés à se mettre en grève
ce mardi 9 octobre contre la politique de casse sociale du pouvoir.
Seront également présents les retraité.e.s mobilisés contre la
baisse incessante de leur pension.
Même
si cette journée ne s’inscrit pas dans un plan de mobilisation
générale, c’est une première occasion « d’occuper la rue»
pour faire entendre nos exigences(salaires, retraites, accès à la
santé et à l’éducation, suppression d’emplois, conditions de
travail, indemnités chômage.)
Nous
sommes tous concernés, qu’on soit du privé ou du public, en
formation, en activité, en retraite ou au chômage.
Mais
nous ne pourrons pas faire reculer ce gouvernement et les patrons
sans affirmer clairement la nécessité de combattre le capitalisme
par une lutte d’ensemble des salariés, de chômeurs, de la
jeunesse, préparant un véritable affrontement à la hauteur des
attaques de Macron.
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