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mardi 14 mai 2024

APÉRO-DÉBAT : UN TOIT, C’EST UN DROIT ! JEUDI 16 MAI

 

LE LOGEMENT EST UN BIEN COMMUN

ET NON UNE MARCHANDISE !

Depuis 2017, la construction de logement sociaux est à son plus bas. La politique de Macron n’y est pas pour rien( Réduction de Loyer Solidarité, la baisse des APL, l’augmentation de la TVA, ne plus réserver le livret A au financement exclusif du logement social), mais aussi du fait de l’inflation sur les matières premières servant à la construction. Dans le secteur privé , de nombreux logements salubres sont laissés vacants ( 10 % du parc privé de Clermont-Auvergne-Métropole, soit plus de 14000 logements, sources DGFIP, 2021).

De ce fait, de nombreuses personnes sont mal logées ou, pire, n’ont pas de toit au dessus de la tête. Ceux ou celles qui ont la chance d’être hébergés ont de plus en plus de difficultés à payer leur loyer, l’électricité, le gaz car tout augmente sauf nos revenus. Les pauvres et les précaires sont obligés de se loger de plus en plus loin des lieux de vies, de travail et d’études entraînant des frais supplémentaires pour les déplacements mais aussi des conséquences sur l’environnement et sur la santé avec de la fatigue dûe à un temps de transport à rallonge.

Cette année, en raison des Jeux Olympiques, des familles ont dû rendre leur logement pour que les propriétaires véreux , puissent profiter de louer leurs biens à des tarifs plus qu’avantageux à cette occasion. De même le gouvernement pratique la chasse aux pauvres , en expulsant les campements de migrant.e. s, en vidant les hôtels sociaux hébergeant à l’année et aussi en ne permettant pas aux étudiant.e.s de garder leur logement universitaire cet été pour laisser leur place aux sportifs.

À Clermont-Ferrand, depuis le 11 avril, le préfet a sorti de l’hébergement d’urgence une trentaine de famille qui ce sont retrouvées à la rue. Le réseau de solidarité s’est mis en place rapidement pour protéger ces familles. Elles ont d’abord trouvé refuge dans des tentes place du 1er mai , mais vu que les services de la préfecture et la police les harcelait en rentrant dans les tentes à la recherche de familles avec OQTF pour pouvoir les expulser, il a été décidé collectivement (familles et personnes solidaires) afin d’assurer leur sécurité et de meilleures conditions d’accueil, de changer de lieu et de s’installer sur le parking de la maison du peuple , puis d’investir la salle des fête de la maison du peuple appartenant à la mairie.

Des Mineurs Isolés Étrangers, non reconnus mineurs par le Conseil Départemental, ont vu leur prise en charge suspendue et se sont retrouvés à la rue. Avec l’aide de militant.e.s , ils ont trouvé refuge dans les locaux de la LDH. Nous exigeons leur logement immédiat et la régularisation de celles et ceux qui ont été décrétés en situation irrégulière.

Le NPA défend un plan d’urgence qui combine à la fois des mesures immédiates pour répondre à l’urgence de la situation mais aussi des mesures qui permettent de répondre durablement au mal-logement.

* L’arrêt des expulsions,

* L’application de la loi de réquisition des logements vides

* Application de la loi SRU sous peine de non-éligibilité pour les maires.

* Priorité donnée aux budgets des centres d’hébergement d’urgence,

* construction de Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale à la hauteur des besoins sociaux.

* Construction massives de logements vraiment sociaux

* création d’un service public du logement qui regroupe en son sein l’ensemble des bailleurs sociaux.

* Plafonnement des loyers à hauteur de 20% des revenus de chacun

* Abrogation de la loi Kasbarian-Bergé et de tous les dispositifs de répression de « l’occupation illicite de logements » et des dits « logements illicites ».

* Fin des politiques xénophobes et racistes, un toit c’est un droit quelque soit l’origine ou la nationalité.

C’est toutes et tous ensemble, que nous devons nous réunir pour décider collectivement de quelles luttes menées, pour quelles revendications ceci dans l’intérêt de créer le rapport de force suffisant pour gagner sur nos revendications et que plus personnes n’est à dormir dans la rue.

Au-delà de ces revendications immédiates, la crise du logement met en lumière la nécessité de changer radicalement de système, de mettre fin au pouvoir spéculatif en abolissant la propriété lucrative, d’organiser la société en fonction de la satisfaction des besoins de toutes et tous.

« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».

Le combat pour le droit au logement est une bataille de tous les instants. C’est pour cela que le NPA 63 organise

APÉRO-DÉBAT : UN TOIT, C’EST UN DROIT !

LUTTONS ENSEMBLE POUR UN LOGEMENT

POUR TOUTES ET TOUS

JEUDI 16 MAI

à 18H30 Salle 2 du centre J.Richepin

événement facebook à partager massivement

https://fb.me/e/6vQyukRK6


dimanche 5 mai 2024

UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS, TOUT DE SUITE ! ENSEMBLE CONTRE LA POLITIQUE DE LA HONTE

Depuis le feu vert xénophobe acté par l’adoption de la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen sur l’immigration, le préfet du Puy-de- Dôme a décidé de durcir sa politique d’hébergement, quitte à livrer des familles entières aux dangers de la rue.

Plusieurs dizaines de familles avec des enfants se retrouvent ainsi sans toit et voient leurs droits les plus élémentaires bafoués. Ailleurs, à Clermont-Ferrand, c’est une cinquante de Mineurs non accompagnés qui sont sans prise en charge suite à leur abandon par le Conseil Départemental du Puy-de-Dôme.

Contrairement à ce qu’affirme le Préfet dans les médias, les exclusions de l’hébergement d’urgence concernent bien des

familles et des personnes dans les situations les plus diverses. Contre le droit, contre les principes mêmes d’humanité et d’accueil élémentaire, cette population déjà la plus vulnérable est sacrifiée sur l’autel d’une logique comptable xénophobe et indigne. Dans un pays où les riches sont toujours plus riches, les préfectures veulent faire des économies sur le dos des plus pauvres.

Non seulement les préfectures

fabriquent des sans-papiers,

mais elles rivalisent aujourd’hui

pour fabriquer des sans-logis.

Il s’agit clairement de montrer à la population que les pouvoirs publics sont durs avec les migrant.e.s. A l’approche des élections européennes des familles déjà fragilisées se retrouvent transformées en matériel électoral pour montrer que le gouvernement, son ministre de l’intérieur et ses préfets peuvent faire aussi bien que les promesses de l’extrême-droite.

Confrontées au harcèlement policier et administratif, ces familles, soutenues par des militant.e.s et des citoyenn.e.s, ont décidé de s’unir pour exiger ensemble le respect de leurs droits.

La Maison du Peuple de Clermont-Ferrand est ainsi devenue un « refuge » d’où la solidarité et la lutte s’organisent depuis le 11 avril 2024.

C’est de là-bas qu’un appel à un Asile Municipal a été lancé au Maire de Clermont-Ferrand.

C’est de là-bas que se multiplient les initiatives de solidarité.

C’est de là-bas enfin que s’organise la lutte pour contraindre les pouvoirs publics d’enfin prendre leurs responsabilités pour enfin mettre un terme à cette situation qui fait honte à notre pays, à notre ville.

Dans une ville comme la nôtre, qui s’est construite sur la solidarité et l’humanité de ses habitant.e.s, il est inconcevable de continuer à voir des petit.e.s clermontois.e.s dormir à la rue, pour servir de caution à la politique xénophobe du gouvernement. Alors que Clermont-Ferrand possède plus de 7000 logements salubres vacants, nous ne devons pas accepter de voir ces familles sans toit. La loi de réquisition des logements vides existe, elle doit être appliquée !

Certaines de ces familles sont clermontoises depuis des années et ne sont pas expulsables. Il est impératif de les régulariser pour les sortir de cette extrême précarité.

Seule la régularisation de l’ensemble des familles permettra de trouver une issue digne à cette situation.

Pour faire vivre la lutte et la solidarité,

soutenez -nous, rejoignez-nous !

Ces personnes ne sont pas dangereuses !

Elles sont en danger !

Un toit c’est un droit !

Une école, des papiers, un toit pour toutes et tous !

MANIFESTATION

à CLERMONT-FERRAND

LUNDI 6 MAI 2024

à 18H Place de Jaude




 

mardi 17 octobre 2023

PAS D’ENFANT À LA RUE, TOUTES ET TOUS MOBILISÉ.E.S LE 18 OCTOBRE

 


Le NPA 63 relaie cet appel de RESF à se mobiliser afin que tous les mineurs isolé.e.s étranger/ères aient un logement et qu’ils ou elles soient pris en charge et suivie par l’Aide Sociale à l’Enfance(ASE) mais aussi contre le projet de loi immigration de Darmanin.

Toutes et tous dans la rue

Mercredi 18 octobre

à 17H30 Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/346541561156003/




samedi 16 septembre 2023

EXPULSION ESTIVALE DU SQUAT  « LE 5 ÉTOILES » ACCUEILLANT DES MINEURS ISOLÉS ÉTRANGERS

 

« Le 5 Étoiles » a été expulsé le 2 août dernier. Le squat « le 5 étoiles » (son petit nom) a ouvert en 2017 pour accueillir uniquement les mineurs isolés à la sortie de leur évaluation, pendant la période de recours sur la reconnaissance de minorité.

En 6 ans, il en a vu passer du monde. Au plus fort, 70 personnes y étaient hébergées, dans 2 maisons dimensionnées chacune plutôt pour accueillir une famille avec 2 enfants.
Les maisons appartiennent à la famille Mulliez. Elles bordent le parking de Kiabi, propriété de Mulliez également. Un procès est intenté et gagné par les propriétaires rapidement, pourtant la préfecture attendra 5 ans avant d’envoyer les policiers les expulser.

Pourquoi pas avant ?

Probablement parce que l’hébergement d’urgence était surchargé. Un camp de migrant avait vu le jour place du premier mai, en septembre 2018 et de rajouter une cinquantaine de mineurs à la rue semblait non judicieux à la préfète.

Il faut dire que des militantEs de RESF 63 étaient assez dynamiques et organisaient souvent des rassemblements à l’ASE ou des manifestations avec les jeunes du 5 étoiles. Ces militantEs venaient chaque dimanche au squat pour faire des réunions pour traiter les problèmes du lieu, la scolarité et les mobilisations.
Le 5 étoiles était un lieu intense. Des gens perdus débarquaient avec leur histoire traumatisante, les maisons n’étaient pas des hôtels 5 étoiles (soucis de chauffages l’hiver, etc). Certains jours il y avait des disputes, et toujours trop de stress à cause de l’attente et des incertitudes. Mais C’était aussi un lieu de rencontres et de solidarité. Pleins d’associations venaient faire des dons au squat. Des professeurs bénévoles venaient donner des cours. Lise proposait de réaliser une émission de radio et organisait des soirées d’écoute de cette émission ou bien des soirées cinéma.
Petit à petit, les militantEs du début de l’aventure se sont épuisés ou sont tombés malades ou ont eu des histoires d’amour toxique, c’est la vie.

Et c’est le collectif citoyen qui a pris les rênes du lieu. Le collectif citoyen ne sont pas des militantEs mais des bénévoles humanitaires. Ils/elles sont efficaces pour trouver des places dans les lycées.

Par contre, hors de question pour eux de chercher un rapport de force. Ainsi, ils se sont mis en tête de négocier un lieu pérenne avec les autorités notamment la préfecture. À partir de là, RESF 63 ne pouvait plus écrire de critique de la préfecture dans ses tracts sans provoquer un conflit diplomatique avec le collectif citoyen.


Au final, la préfecture n’a dialogué de l’expulsion qu’avec le Collectif Citoyen. Il était devenu l’unique interlocuteur.

Or pour le collectif citoyen, l’important était que l’expulsion se passe bien, pas de heurts, « on » prépare bien les valises la veille. Ils ont bien rassuré les jeunes : ils seront relogés.

En effet, ils ont été relogés dans différents appartements mais pour un mois seulement. Dés le 5 septembre leur hébergement n’était plus pris en charge par la préfecture. Les jeunes ne sont pas encore partis de leur logement, mais probablement que de nouvelles expulsions se préparent.

Le terme « mineurs isolés » est un terme qui devient malheureusement courant dans la presse, on a l’impression que c’est une masse de gens alors que ça reste des individus qui sont chacun isolé dans le sens où il n’ont pas de soutien, de réseau ou de famille qui les soutiennent.

Il a été demandé à Kader avant l’expulsion si il avait un plan B individuellement mais non rien du tout. Il espérait que son recours serait favorable et qu’il aurait une place à l’école. Et c’est tout. Son pari a lui a été gagné puisque mi-août, sa reconnaissance de minorité a été validée.

Au moins d’août , d’autres jeunes ont terminé leur évaluation de minorité et ont été mis dehors.

Le conseil départemental a délégué ce service d’évaluation à la DDAEOMI (Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés) qui a été choisi car il se vantait de ne trouver que 10% de mineurs quelques soient les jeunes en face d’ eux .

En effet, à Clermont, 90% des jeunes sont évalués majeurs par le DDAEOMI.

Les militantEs n’ont pas su que faire des jeunes mis dehors par le DDAEOMI au mois d’août. Toutes les chambres et canapés étant déjà occupés. Des billets de trains leur ont été payés pour qu’ils puissent tenter leur chance ailleurs.

La solidarité a alors un goût bien amer.

Pour que cette situation change et que ses jeunes mineurs isolés soient pris en charge dés leur arrivée, RESF , le collectif citoyen, la cimade et la LDH ont écrit un courrier au préfet, au président du conseil départemental et au maire de Clermont


jeudi 26 janvier 2023

LOI KASBARIAN : NON À LA CRIMINALISATION DES PAUVRES, MOBILISONS-NOUS LE 27 JANVIER


Cette loi portée par le député Guillaume Kasbarian issu de la majorité présidentielle Renaissance et soutenue par les députés RN et LR, a été adoptée à l’Assemblée nationale le 2 décembre 2022 et va être débattu au sénat à partir du 31 janvier.

Encore une loi anti-sociale de plus qui affiche clairement la volonté de criminaliser les plus pauvres pour le plus grand bénéfices des riches.

Cette loi va entraîner un durcissement des sanctions à l’encontre des personnes en mal logement.

Toute occupation de logement ou de bâtiment inoccupé sera passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende, soit un triplement des peines encourues aujourd’hui.

Les « squatteurs » délogés devront tout remettre en état à leurs frais, l’obligation d’entretien par les propriétaires est suspendue pendant la durée de l’occupation mais c’est lui qui définira ce qu’il attend de la remise en état de son bien. On imagine la porte ouverte à tous les exigences abusives des propriétaires !

Cette règle s’appliquera aussi aux victimes des marchands de sommeil comme à celles qui paient régulièrement un loyer mais dont les propriétaires refusent de leur établir un bail et/ou des quittances.

Il y’aura une accélération des procédures d’expulsions.

Les locataires endetté.e.s n’auront plus qu’un mois, au lieu de deux aujourd’hui, pour commencer à résorber leur dette avant le passage devant le juge des expulsions.

Si le paiement du loyer n’a pas été repris ou si le locataire n’a pas demandé auparavant un échéancier de remboursement de la dette, l’expulsion sera automatiquement prononcée.

Le préfet pourra désormais expulser en 48 heures. Enfin le juge ne pourra plus accorder de délai au-delà d’un an, au lieu de trois ans actuellement, aux locataires en attente d’un relogement, alors que l’on sait que les navettes entre les instances de la prévention des expulsions sont extrêmement longues et que l’offre de logements adaptés se fait rare.

Les sanctions automatiques nuisent à une justice qui devrait entendre et juger selon chaque situation. Cette automaticité et cette nouvelle possibilité donnée à l’exécutif renforce encore une fois la suprématie des préfets sur les juges.

La seule réponse apporté par le gouvernement ,

c’est encore plus de criminalisations .

La part des loyers dans le parc privé s’élève à 30 % du budget des familles en moyenne et à 45 % pour ceux qui ont les revenus les plus bas.

Mais pour Kasbarian et ses collègues ce ne sont pas les coûts excessifs des loyers et des charges ni plus globalement l’ensemble des politiques anti­sociales mises en œuvre qui provoqueraient l’endettement mais l’irresponsabilité des locataires… qu’il s’agit de culpabiliser et de sanctionner durement !

Quant au délit de solidarité, il n’est toujours pas mort : une amende de 3 750 euros pourra s’appliquer s’il y a « incitation à la commission des délits prévus ». Lesquels ? Par exemple, les occupations d’écoles ou de logements vides ? Les piquets et les manifestations contre les expulsions ?

C’est une intensification de la guerre

contre les pauvres.

Ce gouvernement de droite à la solde de l’extrême droite mène sur tous les terrains une guerre de plus en plus violente contre les classes populaires.

Si cette loi est adoptée, elle permettra de lever tous les freins à la rente tirée de la surexploitation d’un besoin vital : se loger.

Une rente juteuse pour les 24 % des plus riches propriétaires qui détiennent chacun plus de 5 logements ; le total de ce rapt de logements représente plus de 72 % du parc locatif. La rente immobilière rapporte beaucoup, notamment avec la hausse des prix du foncier et de l’immobilier et donc de l’augmentation du prix des loyers. Tous ces logements privés ne sont pas loués, la vacance permet la spéculation, la vente au meilleur prix au meilleur moment. Il y a ainsi aujourd’hui en France 3,1 millions de logements vides alors que 4,5 millions de personnes sont mal logées.

Cette proposition de loi exprime la volonté politique de l’État de se désengager de la question du logement en laissant faire la spéculation et l’augmentation continue des prix des loyers et des charges.

Alors que la crise du logement n’a jamais été aussi forte, il n’a investi sur le logement que 38,2 milliards d’euros en 2021 c’est 3,7 milliards de moins qu’en 2017 !

Les aides à la production de logements sociaux diminuent ainsi que les APL.

Il organise doublement la pénurie de logements, en n’investissant pas assez dans la construction et en n’utilisant pas un moyen législatif à sa disposition : la réquisition des logements vides.

Si la loi Kasbarian est adoptée, les derniers freins à l’enrichissement arrogant des multipropriétaires sauteront car ils auront l’assurance de pouvoir continuer à s’enrichir grassement sur ce besoin vital pour tout humain d’avoir un toit. Ils continueront en toute légalité de faire des affaires sur le dos des locataires et squatteurs qui seront eux a priori toujours coupables.

Et réprimés très durement, jusqu’à la possibilité de peine de prisons, pour s’être mis à l’abri dans des l­ogements inoccupés.

Le NPA 63 continuera de se battre au côté des associations pour le droit au logement digne, pérenne et accessible.

C’est pour cela que le NPA 63 appelle à participer au rassemblement contre la loi Kasbarian à l’initiative du DAL 63 avec La CIMADE, la FSU, la CNT Spartacus, Solidaires, l'UNEF, la LDH, l'Hôtel des Viles, la CNL, le Collectif Citoyen, RESF63, la CGT63, la FA, le Raymond Bar, le SAF, le MRAP, la Fondation Abbé Pierre

Toutes et tous dans la rue

Contre la loi Kasberian

le vendredi 27 janvier

à 17H Place de Jaude

à Clermont-Ferrand

à partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/698085105056342/

lundi 13 avril 2020

PENDANT LA CRISE PANDÉMIQUE, ZÉRO REVENUS = ZÉRO LOYER !

Communiqué du NPA du 13 avril 2020


Le logement est devenu avec l'obligation du confinement le lieu essentiel de résistance au virus. Or il n'y a quasiment rien eu dans les décisions gouvernementales en soutien aux habitant.e.s confiné.e.s des quartiers populaires.

Macron a tout de suite annoncé des reports de charges, de loyer pour les entreprises... mais rien en ce qui concerne les habitant.e.s si ce n'est un report de deux mois de la fin de la trêve hivernale.

Un minimum bien insuffisant.

Les revenus de beaucoup de salarié.e.s sont remis en question, par le chômage technique, par l'arrêt des missions d'intérim, par la garde des enfants souvent faite par les femmes, par la disparition des boulots précaires, alors que les dépenses sont en hausse : plus de cantines scolaires ou de restaurants d'entreprise, des repas à la maison plus nombreux, davantage de charges d'eau et d'électricité, le prix des denrées de première nécessité en hausse...

Il n'est pas acceptable que les salarié.e.s se voient précarisés dans leur logement alors qu'ils doivent faire face à une pandémie dont ils ne sont pas responsables. Déjà qu’une grande partie du monde du travail paient le prix fort en continuant à travailler, s'exposant au virus, vivant dans des logements modestes...

Le gouvernement doit prendre immédiatement des mesures de soutien aux locataires, ce qui passe par l'exonération des loyers pour la période du confinement applicable à tous les bailleurs publics ou privés.

Il doit annuler toutes les poursuites pour dettes et les procédures d'expulsion engagées dans cette période.

Il doit prolonger la trêve hivernale jusqu'en mars 2021, prononcer un moratoire sur les crédits immobiliers des propriétaires occupants, et réquisitionner les logements vides pour mettre à l'abri les sans logis ou mal logés.

De plus, ce gouvernement a engagé une réforme de l'APL en 2018 qui a ponctionné les bailleurs sociaux pour renflouer ses caisses, fragilisant le logement social.

Aujourd'hui il doit rendre l'argent qui doit servir au soutien des habitant.e.s face à la pandémie.

Le NPA soutient toutes les mobilisations, les appels, les pétitions qui se multiplient et qui exigent ce plan d'urgence.

Il appelle à l'unité de toutes et tous pour imposer ces mesures vitales.


vendredi 29 mars 2019

UN TOIT C’EST UN DROIT , RÉQUISITION DES LOGEMENTS VIDES

CONTRE LES MISES À LA RUE
ET LE MANQUE D’HÉBERGEMENT,
MOBILISONS-NOUS !

Un combat : 2 Rendez-vous !

Un appel dont le NPA est signataire (voir ci-dessous)

RASSEMBLEMENT
SAMEDI 30 MARS
à partir de 14H00
Place de Jaude
à Clermont-Ferrand



POUR LE RESPECT DU DROIT

À UN HÉBERGEMENT DIGNE ET PERENNE

POUR TOUS ET TOUTES

UN TOIT, C’EST UN DROIT !





Le sort commun de tous les étrangers venus en France en espérant y trouver la patrie des Droits de l'Homme, c'est aujourd'hui l'errance : sans-papiers, sans droit, souvent sans ressources et depuis plusieurs années sans toit. Cela se passe à Clermont-Ferrand comme dans toutes les grandes villes du pays et partout cela est intolérable quand on sait qu'il y a à Clermont-Ferrand comme ailleurs des milliers de logements vides. Avec la fin de la trêve hivernale le 31 mars, nous savons que de nombreuses familles vont rejoindre celles déjà sans solution d'hébergement.







Un appel commun RESF(dont le NPA est membre)-DAL




RASSEMBLEMENT

LUNDI 1er AVRIL

à 18H30 devant la préfecture

à Clermont-Ferrand



FIN DE LA TRÊVE HIVERNALE :

TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-E-S

POUR LE LOGEMENT !



Soyons nombreux et nombreuses





Tract RESF-DAL ci-dessous


SAMEDI 30 MARS : CONVERGENCE GILETS JAUNES ET DROIT AU LOGEMENT

RASSEMBLEMENT
UN TOIT C’EST UN DROIT
SAMEDI 30 MARS 2019
à partir de 14H00 Place de Jaude
Clermont-Ferrand

Pour l’arrêt des expulsions
Pour les baisses de loyers et de l’énergie
Pour la hausse des APL
Pour la réquisition, pour zéro SDF et personne à la rue
Pour le respect de la loi DALO
Pour l’hébergement des exilés et mineurs isolés
Pour l’arrêt des démolitions et la construction de vrai HLM
Pour des logements dignes et dire STOP à la spéculation


Premiers signataires : Solidaires Auvergne, DAL HLM, On est là ! Maraude Clermont-Ferrand, AFOC, CNL, CLCV, AC 63, Chom’actif MNCP, FSU, RESF 63, Clermont fait monde, FSGT 63, FI, NPA, CGA 63, ATTAC 63, UNEF, GJ63, on lâche rien , la volante


samedi 13 octobre 2018

#ClermontFaitMonde : NOUVEAU RASSEMBLEMENT POUR OBTENIR DES LOGEMENTS PÉRENNES ET DIGNES POUR TOUS LES EXILÉ-E-S DU PREMIER MAI


Voilà 6 semaines que près de 300 exilé.e.s dont 80 enfants sont contraints de dormir sous tentes sur le campement d’ (in)fortune place du 1er mai à Clermont-Ferrand.

Nous ne pouvons que dénoncer une nouvelle fois l’inconséquence et l’irresponsabilité des pouvoirs publics, qui après avoir laissé la situation pourrir, cherchent maintenant à « vider » la place en faisant preuve d’une légèreté et d’un amateurisme grave.

Alors que la vulnérabilité de ces personnes et de ces enfants incombe à l’état et aux pouvoirs publics de leur permettre l’accès à des logements dignes et pérennes, ces derniers envisagent une mise à l’abri collective dans des lieux inadaptés comme des gymnases.

Si des familles sont orientées en CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile), la plupart vont se retrouver placés en « transit ».

D’ores et déjà, la préfecture a annoncé vouloir interdire l’accès à ces lieux aux associations de défense des exilé.e.s, présentes depuis le premier jour à leurs côtés place du 1er mai.

Nous craignons que ces lieux de transit se transforment en gare de triage, permettant à la préfecture d’expulser dans l’ombre des familles en danger venues chercher en France un semblant de sécurité. Nous ne permettrons pas cela !

Nous ne le répéterons jamais assez,
ces personnes ne sont pas un danger
mais sont en danger,
nous devons les protéger !

La préfecture nous assure « chercher des solutions » et de na pas prendre la situation « à la légère ».

Comment expliquer alors qu’il a fallut plus d’un mois pour que le Préfet et le Conseil Départemental répondent enfin positivement à la demande du Maire de Clermont-Ferrand de se mettre autour d’une table ?

Comment expliquer qu’entre le 19 septembre et le 9 octobre aucun recensement n’avait été effectué sur le campement alors même que la population du campement avait doublée ?

Comment expliquer qu’ils semblent découvrir la situation alors que ces familles ont passé pour la plupart l’été dans des campings ?

Nous avons suffisamment palliés aux insuffisances et aux inconséquences de l’état, il est temps que les pouvoirs publics assument leurs responsabilités en respectant les droits de ces personnes.

Les solutions dignes et acceptables existent. Cela passe par un réexamen positif de l’ensemble des situations administratives des exilé.e.s de 1er mai et par leur relogement dans des structures adaptées.

Sur Clermont-Ferrand, 7000 logements sont vides,
il faut réquisitionner ces lieux !
La loi le permet, il faut l’appliquer !

Un nouveau rassemblement aura lieu
pour faire respecter le droit au logement de ces personnes
LUNDI 15 OCTOBRE
à 18H30 devant la préfecture
à Clermont-Ferrand
SOYONS NOMBREUX, NOMBREUSES

à partager massivement l’événement facebook


Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les exilé.e.s soutenus par des citoyen.ne.s et les associations ont pris leur sort en main pour s'organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l'hiver et une issue positive à l'examen des situations administratives.

Retrouvez toutes les informations sur la page Clermont Fait Monde : Solidarité avec tous les migrants !



mardi 25 septembre 2018

Communiqué NPA : CAMPEMENT PLACE DU PREMIER MAI


Depuis le 3 septembre, plus de 200 personnes migrantes dont de nombreuses familles, des célibataires, des mineurs isolés étrangers se retrouvent à la rue et sont obligées de dormir sous des tentes Place du 1er mai.


Le NPA appelle à renforcer la solidarité pour que les conditions de vie sur place soit plus dignes.


Depuis la rentrée scolaire, rien est fait par les autorités compétentes malgré plusieurs mobilisations pour alerter quant à la situation dramatique d’accueil des migrants.


Cette situation n’est pas nouvelle, déjà l’an passé des migrants campaient à la fac de lettres, seules des solutions provisoires avaient été proposées, mais n'avaient pas été poursuivies.


Les pouvoirs publics préfèrent laisser pourrir la situation et laissent les associations gérer la situation d’urgence via la solidarité. C’est inadmissible.


Pour le NPA, il faut amplifier la mobilisation en associant au maximum les habitant-e-s du campement du premier mai, seul le rapport de force peut faire réagir l’état afin que des solutions de logements décents et pérennes soient trouvées.


C’est pour cela que le NPA appelle à se rassembler nombreux, le mercredi 26 septembre à 18H00 devant la préfecture, à l’appel de Clermont Fait Monde : solidarité avec tous les migrants.


Pour le NPA, l’immigration n’est pas un problème mais une richesse, c’est pour cela qu’il faut exiger l’ouverture des frontières et la liberté de circulation.


Le NPA exige aussi la régularisation de tous les sans papiers.


Pour permettre à chacun, chacune d’être logé-e décemment, il suffirait simplement d’appliquer la loi de réquisition des logements vides, qui comme nous le savons sont nombreux sur Clermont-Ferrand,et nous disons que cela est possible.



mardi 18 septembre 2018

Communiqué 17 septembre 2018 : #ClermontFaitMonde


Depuis plus de 15 jours, plus d'une centaine d'exilé.e.s dont une cinquantaine d'enfants ont posé leurs tentes sur la place du 1er mai à Clermont-Ferrand. Ils viennent d’Albanie, de Russie ,d'Afghanistan, de Macédoine de Géorgie, d’Éthiopie, de Guinée, de Serbie ou d'Algérie...

Avec le soutien de citoyen.n.es et de militant.e.s, les familles et les personnes isolées se sont regroupées pour
faire respecter leur droit à un logement digne.

Depuis plusieurs mois, les services de l’État les laissent vivre dans le dénuement le plus total sans toit au dessus de leurs têtes, sans accès à l'eau ni à des sanitaires.

Les pouvoirs publics (Préfecture, Mairie, Conseil Départemental) se renvoient la balle, laissant la situation pourrir et confrontant ces familles et ces enfants aux dangers et à l'insalubrité de la rue et bientôt au froid.

Beaucoup sont demandeurs d’asile ou bénéficiaires de la protection subsidiaire et de ce fait l’État leur doit le logement.

C’est un droit. C’est à la préfecture
de rendre ce droit accessible.

Des solutions existent. La mobilisation de l'année dernière avec l'occupation de la fac de lettres de Gergovia nous a prouvé que lorsque nous nous organisons, les pouvoirs publics n'ont d'autres choix que de respecter le droit de ces personnes à un hébergement d'urgence.

A l'échelle seule de la ville de Clermont-Ferrand, plus de 4000 logements sont vides et pourraient accueillir ces personnes.

La loi de réquisition administrative
des logements vacants le permet.
Il faut l’appliquer.

Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les exilé.e.s soutenu.e.s par les associations ont pris leur sort en main pour s'organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l'hiver
et une issue positive à l'examen des situations administratives.

Un toit pour tous et toutes,
c’est ce que nous exigeons de la préfecture.

Alors que la situation s'enlisait depuis plusieurs mois, la manifestation du 15 septembre a été une réussite, réunissant plus de 300 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand.

Suite à cette dernière, une délégation du campement a été reçue en préfecture. Face à l'urgence et à la vulnérabilité de ces personnes, la préfecture n'a pas apporté de réponses.

Elle s'est contentée d'annoncer un recensement «rapide» des situations administratives sans donner de date. Pire, la préfecture, via son représentant, a poussé le cynisme jusqu'à accuser les associations «d'entretenir la situation» et légitime la venue de la Police aux Frontières sur le campement et «l'utilisation» d'un petit garçon de 12 ans comme traducteur (lui demandant de traduire à son père l'annonce de son «assignation à résidence»).

En outre, la préfecture campe sur l’idée qu’il y a celles et ceux qui ont vocation à être logé.e.s et celles et ceux qui ont vocation à dormir dehors.

Depuis toujours, nous refusons ce distinguo qui condamne des familles à la rue parce que déboutées et donc sans-papiers.

Face à l'abandon des pouvoirs publics la lutte et la solidarité s'organisent. Riverain.e.s, militant.e.s, citoyen.ne.s offrent leurs services, organisent des collectes de nourriture, de vêtements chauds, de tentes, de duvets... Malgré ces soutiens toujours plus nombreux nous avons toujours besoin de nourriture, de produits d'hygiène, de couvertures, de matériel de camping (retrouvez la liste des besoins sur la page Facebook Clermont Fait Monde : Solidarité avec les migrants).

Sur le terrain de la lutte, des actions sont d'ores et déjà programmées pour ne rien lâcher. A ce titre, nous nous retrouverons jeudi 20/09 à 18h30 place de Jaude pour un cercle de silence spéciale ou les exilé.e.s témoigneront de leurs parcours auprès de la population.

En outre une pétition en ligne a été lancée sur le site Change.org (Un toit c'est un droit : solidarité avec les exilé.e.s de 1er mai!).

Toutes et tous ensemble
construisons la lutte et la solidarité
pour que personne ne soit à la rue.

vendredi 14 septembre 2018

DES LOGEMENTS ET DES PAPIERS POUR TOUS ET TOUTES, SOLIDARITÉ AVEC LES MIGRANT-E-S DE LA PLACE DU PREMIER MAI




Depuis de longs mois, des dizaines de familles d'exilé.e.s dorment à la rue, sans bénéficier d'un logement d'urgence.

Plus de 50 enfants ont ainsi fait leur rentrée des classes dans le dénuement le plus total.

Ces familles, ces enfants, ont installé leurs tentes depuis 1 semaine sur la place du 1er mai à Clermont-Fd.

Depuis, des bénévoles, des clermontois et des clermontoises se relayent sur place pour leur apporter de l'aide et faire preuve de solidarité. 

Il y a besoins de bras pour organiser la vie du campement place du premier mai. Pour apporter votre soutien et se tenir au courant de la situation se rendre sur place où consulter la page : https://www.facebook.com/clermontfaitmonde/

MANIFESTATION
SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2018
à 14H00
Place du premier mai à Clermont-Ferrand

à partager massivement l’événement facebook :
https://www.facebook.com/events/1974796619485091/

Manifestons le plus nombreux possible pour apporter notre soutien aux familles, pour exiger des pouvoirs publics le respect du droit fondamental de ces familles à bénéficier d'un logement d'urgence, pour l’obtention de papiers pour tous.

Nous ne le rappellerons jamais assez, ces familles ne sont pas un danger, elles sont EN danger !


Un toit c'est un droit !


Le NPA appelle à participé à cette manifestation
Le NPA exige un relogement digne et pérenne pour toutes ses personnes
Le NPA exige la régularisation de tous et toutes
Le NPA invite le plus grand nombre de personnes à venir soutenir et aider sur le campement .