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vendredi 3 mai 2024

RASSEMBLEMENT POUR LES DROITS DES PERSONNES TRANS


 

Ce dimanche 5 mai a lieu une mobilisation nationale de plus de 800 personnalités, associations et organisations pour lutter contre les attaques et propositions de lois anti-trans et réactionnaires qui ont eu lieu ces derniers mois.

Les propositions de lois des sénateurs du parti Les Républicains comprennent :

- l’interdiction de transition sociale et médicale des mineur.e.s

- la mise en place de thérapies de conversion

- 2 ans d’emprisonnement pour les médecins accompagnant les mineur.e.s trans

Le rapport LR souhaite également avoir la possibilité d’interdire toutes transitions adultes avant 25 ans, prenant exemple sur les mesures adoptées aux Etats-Unis.

Les partis de droite/extrême droite ont une réelle volonté d’interdire le droit à disposer de son corps et ne se contenteront pas seulement de viser les personnes trans et LGBTQIA+, les droits reproductifs comme l’IVG sont également en danger, la lutte se doit d’être intersectionnelle.


POUR LES DROITS DES PERSONNES TRANS

RENDEZ-VOUS DIMANCHE 5 MAI

à Clermont-Ferrand

à 14H Place de Jaude

Rassemblement pour les droits trans

et reproductifs | Facebook

à l’appel des associations sos homophobie Auvergne, house of morningstar et Queer Auvergne et du collectif CIEL(dont le NPA 63 fait partie)

mercredi 17 mai 2023

LE 17 MAI : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE L’HOMOPHOBIE ET LA TRANSPHOBIE

 

Communiqué de presse de CIEL

Le 17 mai est la journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, date à laquelle en 1990 l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a décidé de ne plus considérer l'homosexualité comme étant une maladie mentale. 

Ces dernières années, des nouvelles encourageantes nous parviennent de partout dans le monde, le mariage pour toutes et tous est adopté en Suisse et en Amérique latine :  Chili, Mexique.

À Cuba un référendum à promulgué le mariage pour tous et toutes, la PMA pour toutes et tous et la GPA dans un but non marchand. 

Cependant, l'obtention de droits ne doit peut être considérée comme le seul aboutissement de nos luttes. Les LGBTI-phobies font peser une menace constante sur l'émancipation des individus LGBTI. 

La montée des extrêmes droites en France et plus largement dans le monde, est un danger/péril pour les droits des personnes LGBTI. Dans ce contexte, il est essentiel de renforcer les luttes et la défenses des droits de individus LGBTI.

La Pologne revendique des zones « LGBTI-free », la Hongrie, la Biélorussie et la Russie institutionnalisent la répression de ce que des Zemmour et des Le Pen appellent en France « la propagande LGBT » dans les écoles. En Italie, la néofasciste Meloni a peine élue commence déjà à détricoter les droits des femmes et des LGBTI.

Pour ce qui est de la situation en France, le projet de constitutionnalisation de l’IVG est passé par le sénat qui à pris la décision de changer le terme « droit » par « liberté » à l’IVG. Cette modification implique que les recours habituels pour faire valoir ces droits sont plus difficiles d’accès. De plus cet loi ne sera applicable que pour les femmes cisgenre. On voit donc que malgré tout, il reste une certaine austérité institutionnelle à l'encontre des femmes et des personnes LGBTI.

Les luttes LGBTI existent depuis déjà longtemps et même si les droits tendent à progresser, l’homophobie et la transphobie existent toujours aujourd’hui.

Plus que de la visibilité ce sont l’accès aux droits, et à l'égalité de toutes les minorités qui doit être l'objectif de cette lutte.

Les LGBTI-phobies n’ont pas et n’auront pas leurs place dans le projet de société plus juste et égalitaire que nous portons toutes et tous dans ce collectif de lutte et d’émancipation des individus LGBTI. 

Pour défendre nos droits,

on se retrouve

le mercredi 17 mai

à 18h sur la place de Jaude ! 

À partager l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/1004270450578379/

mercredi 25 janvier 2023

TRIBUNE : POUR UNE RETRAITE RADIEUSE DES LGBTI


À l’initiative du collectif « Les inverti·e·s », un large panel d'organisations et personnalités LGBTI dont CIEL dont fait parti le NPA 63  se mobilisent pour lutter contre la nouvelle réforme des retraites.

Voici la tribune publiée
https://tetu.com/2023/01/17/tribune-associations-personnalites-lgbt-contre-reforme-retraites-gouvernement/
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/170123/pour-une-retraite-radieuse-des-lgbti
https://www.instagram.com/p/CngtIx3r8sY/?igshid=YmMyMTA2M2Y=

POUR UNE RETRAITE RADIEUSE DES LGBTI

Nous, personnalités et organisations LGBTI, nous opposons à la réforme des retraites que vient de présenter le gouvernement pour reporter l’âge de départ à 64 ans et accélérer le passage à 43 annuités afin de bénéficier d’une retraite à taux plein.

Si cette réforme est appliquée, elle sera nuisible pour tou·te·s les futur·e·s retraité·e·s. Elle sera particulièrement néfaste pour les LGBTI, car nous sommes encore plus vulnérables que le reste de la population face à la vieillesse.

En effet, le grand âge est souvent synonyme d’isolement et nous sommes beaucoup à ne pas avoir de soutien à cette étape de nos vies, à cause du potentiel rejet des familles où nous sommes né·e·s mais aussi de la privation du droit de créer nos propres familles.

Or, la famille est une structure d’appui primordiale au moment de la retraite, en particulier en cas de perte d’autonomie.

Ses membres, quand ils ont le temps et l'argent, peuvent assister les plus âgé·e·s en les aidant à leurs domiciles, en les accueillant dans leurs foyers ou en finançant l’hébergement en EHPAD.

Mais la construction de nos familles a été prohibée pendant des générations avec l’inégalité de nos droits au mariage, à l’adoption et à la procréation et la stérilisation forcée des personnes trans pendant de nombreuses années.

De nos jours, ces droits sont encore instables à cause des discriminations dans les procédures d’adoption ou des difficultés d’accès à la PMA, toujours interdite pour les personnes trans.

Avec la nouvelle réforme des retraites, nous allons devoir travailler plus longtemps, ce qui dégradera nos conditions de santé, ou partir avant d’avoir toutes nos annuités, ce qui réduira nos pensions. Face à ces régressions, nous n’avons pas les mêmes possibilités de s’appuyer sur la solidarité familiale, ce qui nous fragilise davantage quand nous arrivons à la retraite.

Le monde du travail a été et est toujours trop souvent un environnement hostile pour les LGBTI : les discriminations persistent et peuvent influer tout au long de la vie sur notre situation professionnelle.

Des études démontrent que les inégalités salariales subsistent pour celles et ceux qui font leur coming-out en milieu professionnel et cela se répercute sur les montants de nos retraites.

De l'orientation professionnelle en milieu scolaire aux évolutions de carrière, en passant par les difficultés d'accès à l'embauche, le parcours de vie des LGBTI est jalonné par les violences subies, allant jusqu'à l'exclusion de l'emploi avec des périodes de chômage qui impactent nos durées de cotisation.

Les personnes vivant avec le VIH, les personnes trans ou les personnes racisées sont encore plus exposées à ces refus d'embauche, ruptures de carrières et difficultés d'évolution professionnelle.

Une retraite à taux plein devient alors presque impossible et nous condamne souvent à nous contenter d'une pension à taux réduit.

Les femmes sont fortement touchées, surtout si elles sont lesbiennes ou bisexuelles : en plus d’être moins bien payées, elles sont davantage concernées par les temps partiels et les pauses dans leurs carrières. Leur retraite, déjà largement inférieure à celle des hommes, s’en verrait encore réduite si la réforme venait à passer. En outre, quand elles en ont eu la possibilité, elles ont quelquefois arrêté de travailler pour s’occuper de leurs enfants.

Tous ses paramètres fragilisent nombre de parcours professionnels mais aussi l'espérance de vie « en bonne santé », entraînant de fortes inégalités sociales au moment d'accéder à la retraite. La nouvelle réforme, si elle venait à être appliquée, renforcerait les effets délétères de ces mécanismes et viendrait accentuer notre précarité.

La retraite est pourtant un stade indispensable de nos vies : temps de repos bien mérité après avoir tant travaillé, elle n’est pas nécessairement une période d’inactivité. Beaucoup d’entre nous n’ont malheureusement pas pu y arriver du fait de de la pandémie de VIH/Sida, ou à cause du taux de suicide qui reste très élevé chez les LGBTI.

Il reste donc tant à inventer sur les formes que peuvent prendre la retraite dans nos communautés. Beaucoup de retraité·e·s décident d'avoir un engagement bénévole et nous pouvons par exemple penser cette étape en s’investissant dans une association d’auto-support ou de lutte contre les discriminations.

Par ailleurs, les représentations de personnes LGBTI âgées sont quasiment absentes dans notre société. En vieillissant, nous sommes petit à petit invisibilisé·e·s et nous devons également nous questionner sur nos propres mécanismes internes qui amènent à cette situation.


Il nous faut recréer du dialogue et de la solidarité entre les générations pour participer à la transmission de notre histoire commune, de nos récits de vies et de nos pratiques militantes.

Tant d’actions sont à imaginer : pour les réaliser, nous avons besoin d’une retraite en bonne santé, avec suffisamment d’argent pour la vivre dignement et en profiter.

C’est pourquoi nous nous mobiliserons parmi tou·te·s les salarié·e·s, étudiant·e·s, retraité·e·s et sans emploi dans toutes les initiatives pour lutter contre cette nouvelle réforme des retraites en commençant par les manifestations des 19 et 21 janvier.

En combattant tou·te·s ensemble, nous avons la capacité de faire reculer le gouvernement. Nous pourrions même aller plus loin en regagnant la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités afin d’obtenir enfin une victoire et nous redonner espoir dans un avenir désirable.

Signataires :

Organisations :

Act Up-Paris, arcENSiel (Lyon),Assemblée Féministe Montreuil, Association Fransgenre,Barbi(e)turix, bonjour madame, Bar féministe et queer, Centre LGBTQI+ de Paris-IdF, CIEL (Clermont-Ferrand), Collectif archives LGBTQI+,

Collectif Super Saphique, Commission LGBTI du Nouveau Parti Anticapitaliste,Commune Vision (Rennes),

Coordination Féministe, Couvent de Paname des Sœurs de la Perpétuelle, Indulgence, Exaequo (Reims), FC Paris Arc-en-ciel, Fédération sportive LGBT+, Féministes Révolutionnaires, FièrEs, Fransgenre, Friction Magazine, Gouinema, Ciné-club entre personnes queers sur Paris, Groupe thématique LGBTI de la France Insoumise, HES LGBTI+, Inter-LGBT, Iskis - Centre LGBTI+ de Rennes, La Fabrique Flamboyante, La Flèche d'Or, Lieu politique, culturel et solidaire, La Mutinerie, Bar queerféministe, Label Gouine, Les Dégommeuses, Les Inverti·e·s, Organisation de Solidarité Trans (Tours), Ouest Trans, Paris Queer Antifa, PD La Revue, Pride des Banlieues, Q.U.E.E.R Auvergne, Queer Education, Queers Parlons Travail, Smash+ Volleyball, Sous Les Shorts, STRASS, Support-T (Montpellier),Transat (Marseille), Union Communiste Libertaire,

Personnalités :

Alexis Langlois, Réalisateur, Ali Aguado, Militant pour les droits des trans et directeur d’établissement médico-social, Amand Songe, Drag king, Anaëlle Pourteau, Militante Nous toutes Paris 9/10/18, Andy Kerbrat, Député La France Insoumise – NUPES, Anthony Poulin, Adjoint à la maire de Besançon (EELV), Apollon d'Angelo, Drag king, Arthur Rainbow, Drag king, Aurore Koechlin, Autrice et militante féministe, Babouchka Babouche, Drag queen, femme politique et mannequin, Barbara Butch, DJ, Calypso Overkill, Drag queen Cecil Lhuillier, Activiste féministe, droits des LGBTQI et des TDS, Charleeps, DJ et productrice, Charlotte Flores Rosales, Journaliste freelance et militante anarcha-féministe, Claire Pinsart, Éducatrice spécialisée à Orizon LGBT+ (Réunion), Claude-Emmanuelle Gajan-Maull, Mannequin et militante transféministe, Clémence Trü, Drag queen, Dominique Ganaye, Militant LGBTQI+, ActUp Paris, représentant des Usagers COREVIH Bourgogne Franche Comté, Élisa Koubi, Co-présidente de l'Inter-LGBT, Élodie Petit aka Gorge Bataille, Poète, Elsa Aloisio, Scénariste et réalisatrice, Emily Tante, Drag queen et militante, Éric Arassus, Président de la Fédération Sportive LGBT+, Étienne Jeannot – Jeanne, Artiste gay non binaire, modèle, drag, seul·e en scène, impro, Eva Vocz, Chargée de plaidoyer d'Act Up-Paris et travailleuse du sexe, Fanny Baklouti, Bureau de la commission LGBTQIA+ d’EELV, Fatima Daas, Autrice, Flavien Mourlam, Agent commercial SNCF, délégué syndical SUD-Rail, Fred Bladou, Activiste sida et drogues,

Gabrielle Richard, Sociologue du genre, Gérald Kurdian, Musicien·ne, Gianfranco Rebucini, Chargé de recherche au CNRS et militant queer, Guillaume Durand, Secrétaire régional adjoint d’EELV Île-de-France et adjoint à la Maire du 14ème arrondissement de Paris, Habibitch, Artiste et activiste, Hanane Ameqrane, Maman lesbienne de l'immigration et des banlieues, membre du réseau Marche Féministe Antiraciste, Sud éducation 93, Irene García Galán, Autrice et militante féministe, Ixpé, DJ & organisateur de soirée, Jakob The King, Drag king, Jean-Baptiste Lachenal, Bureau de la commission LGBTQIA+ d’EELV,

Jean-Luc Romero-Michel, Adjoint à la maire de Paris en charge des Droits Humains, de l’Intégration et de la lutte contre les discriminations, Jean-Marie Hupel, Militant EELV,

Jules Falquet, Professeure de philosophie à Paris 8, Juliet Drouar, Thérapeute, auteur, Lascar Wild, Drag king, Lewis Raclette, Drag king, Lexie Agresti, Militante et autrice, Lisa Granado, Artiste militante féministe, Louise Morel, Autrice,

M Alex Mahoudeau, Docteure en science politique, Mahaut, Humoriste, Marc-Antoine Bartoli, Militant et coordinateur prévention d'Act Up-Paris, Marguerin Le Louvier, Auteur, Martin Dust, Icône, Mathieu Magnaudeix, Journaliste, Co-Speakerine de Mediapart, Mathilde Forget, Autrice, Matthias Parveau, Conseiller fédéral EELV, Maxime Crosnier, Militant EELV, Minima Gesté, Drag queen, Mirion Malle, Autrice et dessinatrice, Nathan Boumendil, Activiste contre le Sida, Néo Gaudy, Syndicaliste et activiste transféministe, Nicolas Framont, Rédacteur en chef de Frustration Magazine, Océan, Réalisateur, Olga Volfson, Journaliste et militant·e LGBTQI+, Pablo Legasa, Premier danseur à l'Opéra National de Paris, Pablo Pillaud-Vivien, Rédacteur en chef de Regards, Paul B. Preciado, Philosophe, Philippe Mangeot, Enseignant et ancien président d’Act Up-Paris, PowerBeauTom, Drag king, Ray Goodspeed, Soutien international (Grande-Bretagne), membre de Lesbiennes & Gays Support the Miners 1984-85, Ruru Pepito, Pd militant,

Sam Bourcier, sociologue, activiste queer et transféministe,

Samuel Vétier, Syndicaliste CGT Paris 5/6, Sarah Persil, Vice-Présidente de Région Bourgogne Franche Comté et co-responsable de la commission LGBTQIA+ d’EELV, Sarah Roubach, Militante Génération.s LGBTI, Sébastien Tüller, Militant LGBTI+, Sergueï, Drag king, Shammy des Vices Junior, Drag king, Snake Ninja, Artiste danseur et influenceur queer, Soa de Muse, Artiste multidisciplinaire, Stéphane Gérard, Cinéaste, Tal Madesta, Journaliste et auteur, Tanguy Martinière "Lapop Lexomil", Comédien, drag queen, militant à Act Up Paris, Thomas Salgado, militant syndical CGT, Transterror, DJ, Veronica Noseda, Militante féministe lesbienne, Wendy Delorme, Autrice, Yohann Diard, Délégué CGT, membre de la direction du Syndicat CGT des cheminots de Versailles.









jeudi 17 juin 2021

POUR LA PMA POUR TOU-TE-S ET CONTRE LES POSITIONS RÉACTIONNAIRES DE MACRON ET DE L’EXTRÊME DROITE TOUTES ET TOUS DANS LA RUE,

Pour participer à la marche des fiertés,

organisée par le collectif Outrecuidance 63,

à Clermont-Ferrand,

le samedi 19 juin ,

à 14H Place de Jaude

C’est la deuxième année à Clermont-Ferrand que sont organisées les Marches des Fiertés, l’année dernière, elles n’ont pas pu avoir lieu à cause de la crise sanitaire.

Cette crise sanitaire a touché particulièrement les communautés LGBTi aussi bien d’un point de vue sanitaire que social, avec la fermeture des lieux de vie mais aussi des lieux communautaires.

D’un point de vue sanitaire, alors que la lutte contre le VIH commémore ses 40 ans, les taux de dépistages ont fortement baissé, ce qui inquiète nos communautés.

Les périodes de confinement ont été désastreuses pour un nombre important de LGBTi, qui avec le renfermement sur la cellule familiale où leur situation n’est pas connue, voire méprisée et non acceptée ; cela à accrus les problèmes de santé mentale avec un risque de suicide plus important.

D’un point de vue économique, la communauté LGBTi a subi de plein fouet cette crise, qui pour les plus précaires d’entre eux/elles s’est traduite par des conséquences matérielles (pertes de logements, de salaires, l’incapacité de pouvoir se nourrir correctement)

LA PMA, C’EST POUR QUAND ?

Le gouvernement Macron, à grands renforts de pinkwashing, veut nous faire croire qu’il serait du côté des LGBTi.

Nous ne sommes pas dupes. Quand on entend la Ministre déléguée, Elisabeth Moreno, indiquer ne pas vouloir interdire les thérapies de conversion, qui sont dénoncées depuis des années par les LGBTI, cela montre, une fois de plus, la réalité de ce gouvernement qui n’a même pas encore réussi à faire voter la PMA, qui pour rappel a été rejetée au Sénat en deuxième lecture.

Même si Olivier Véran ministre de la Santé promet de passer cette loi avant l’été, il aura fallu attendre 10 ans pour une loi au rabais et inégalitaire.

Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux.

Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie d’État.

Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisqu’il n y aura plus besoin de passer par l’adoption, mais il sera demandé aux LGBTi de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui n’ont besoin que d’aller en mairie…

Non seulement cette procédure est discriminante

mais elle sera en plus coûteuse !

Enfin, ce qui est proposé, c’est tout simplement le non-remboursement de la PMA pour les LGBTi.

Le projet de loi est repassé à l’Assemblée Nationale ce 7 juin, puis passera à nouveau au Sénat le 24 juin.

Le NPA exige que la PMA soit ouverte à toutes les femmes, aux personnes trans, accessible et gratuite !

HOMOPHOBIE, TRANSPHOBIE, LESBOPHOBIE, DÉGAGEONS-LES !

Nous constatons une montée de l’extrême droite avec une multiplication des manifs pour tous partout sur le territoire, mais aussi celle des agressions dont sont victimes les LGBTi mais aussi une offensive réactionnaire d’ampleur qui se cristallise autour de l’islamophobie.

Les oppressions que subissent les LGBTi sont intrinsèques au système capitaliste mais sont aussi structurées dans les politiques de l’État.

C’est pour cela qu’il est important que les luttes LBGTi pour leur droit soient organisées par eux même et soit soutenues par l’ensemble des organisations progressistes.

C’est par un mouvement du tous ensemble , organisé par les principales concernées à la base que nous arriverons à stopper les politiques réactionnaires et anti-sociales et obtenir des droits nouveaux.

Prenons nos affaires en main, pour ne plus laisser les questions LGBTi aux seules associations dont la stratégie est du lobbying parlementaire.

Cette stratégie est perdante et nous n’en voulons plus.

C’est pour cela que le NPA appelle l’ensemble du mouvement ouvrier, organisé ou non, à se saisir des manifestations qui auront lieu dans toute la France, dont

la Pride de Clermont-Ferrand organisée par le collectif outrecuidance 63, le 19 juin à 14H place de Jaude





Communiqué Commun


TRACT DU NPA



samedi 30 janvier 2021

LA PMA, TOUT DE SUITE ! LA MANIF POUR TOUS HORS DE NOS VIES !

 

À partir du 2 février l’extension de la PMA, la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules passera en deuxième lecture au Sénat.

La PMA fait partie des promesses de campagne d’Hollande puis de Macron et des années plus tard, nous attendons toujours.

UNE LOI INÉGALITAIRE !

Si cette loi passe, elle ouvrira effectivement la possibilité aux couples lesbiens et aux femmes seules d’avoir accès à la PMA mais ça se fera dans le cadre d’une loi qui est foncièrement inégalitaire par rapport aux couples hétéros. Cette loi est inégalitaire à plusieurs niveaux.

Elle exclut les personnes trans montrant une nouvelle fois le visage de la transphobie d’État.

Au niveau de la filiation, il y aura une amélioration puisque nous n’aurons plus besoin de passer par l’adoption, mais on nous demandera de faire une déclaration conjointe devant le notaire, contrairement aux couples hétéros qui n’ont besoin que d’aller en mairie...

Non seulement cette procédure est discriminante mais elle sera en plus coûteuse !

Enfin ce que propose le Sénat comme loi, comme en première lecture c’est tout simplement le non-remboursement de nos PMA. Nous ne serions pas infertiles donc nous ne mériterions pas ce remboursement là où les hétéros y auraient droit .

Pourtant la PMA n’a jamais eu pour vocation de soigner l’infertilité. Elle permet d’avoir des enfants pour ces couples qui ne peuvent pas en avoir : que cette infertilité soit pathologique ou non.

Il y a donc pour les sénateurs une volonté de montrer que tout couple hétérosexuel a un droit à l’enfant inaliénable alors qu’une femme seule ou un couple de femmes c’est une lubie qu’elles doivent payer elles-même.

Cet amendement du Sénat est très grave, car il suppose qu’il faudra avoir des revenus importants pour avoir accès à la PMA.

En plus du caractère homophobe, l’état met en place des discriminations flagrantes de classe.

PMA = MISE EN DANGER DE LA FAMILLE ?

Si la PMA a bien des difficultés à passer, c’est parce que dans cette période de montée de la réaction, les différents gouvernements Hollande et Macron ont cédé maintes fois aux réactionnaires et à l’extrême-droite.

Si de nombreuses associations LGBTI jouent le cadre de la respectabilité en expliquant que les familles homoparentales seraient aussi acceptables que des familles hétéro, nous n’avons pas peur de revendiquer notre droit à ne pas être des hétéros.

Nous n’oublions pas que la fa-mille hétérosexuelle dans cette société capitaliste est une institution qui opprime largement les femmes, et les LGBTI.

Ce type de famille-là, nous n’en voulons pas.

Nous voulons construire d’autres types de familles qui permettent l’épanouissement de toutes et tous.

La Manif pour tous appelle à manifester le 31 janvier contre l’extension de la PMA.Cette organisation doit sortir de nos vies une bonne fois pour toutes.

Pour cela nous avons besoin d’un mouvement fort qui fasse la jonction entre le mouvement ouvrier et le mouvement LGBTI afin de mettre un coup d’arrêt aux réacs, et à la politique du gouvernement Macron.

La commission LGBTI du NPA réclame tout de suite et sans condition :

la PMA pour toutes, y compris pour les personnes trans

Que celle-ci se fasse à égalité dans tous les aspects que ce soit sur la filiation ou sur le remboursement par la sécurité sociale.

C’est pour cela que nous appelons à participer au contre-rassemblement dimanche 31 janvier à 15H30 Place de Jaude