mardi 29 juin 2021

LES BIBS DANS LA RUE POUR LUTTER CONTRE LES LICENCIEMENTS


À Clermont-Ferrand , le mercredi 23 juin a eu lieu une mobilisation à l’appel de la CGT Michelin et de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT.

Une centaine de salariéEs de présentEs d’un peu partout sur le territoire, en particulier de Cholet et de Blavozy, mais aussi des salariés d’autres usines (trelllborg , Dunlop) et d'autres secteurs comme la santé.

Le but de cette journée de grève était de lutter contre les licenciements en cours à Michelin mais aussi de dénoncer la politique de Michelin où il y a toujours plus de frics pour les actionnaires et rien pour les salariéEs qui font tourner l’usine et créent la richesse.

Cette date n’avait pas été choisie au hasard, il devait y avoir l’inauguration du siège social tout récemment rénové, avec la présence de la direction de Michelin, du préfet, du maire de Clermont qui est aussi le président de la métropole.

La direction de Michelin, en lien avec les autorités, ont eu peur des manifestantEs et ont préféré annuler leur cérémonie mais cela ne les a pas empêché de mettre sur place deux cars de CRS devant le siège social pour accueillir les manifestatntEs.

Le NPA était présent pour soutenir la lutte des salariéEs Michelin pour la défense de leurs emplois et nous serons toujours à coté de celles et ceux qui luttent pour leur emploi. Nous avons été partie prenante des mobilisations à l’initiative de la CGT TUI les 23 janvier et 19 juin regroupant plusieurs milliers de salariéEs en lutte pour imposer l'interdiction des licenciements.

Il nous semble important de favoriser des liens entre toutes les personnes qui luttent pour empêcher les licenciements. C’est seulement par le tous ensemble, dans la rue, que nous arriverons à interdire les licenciements dans les entreprises et les suppressions de postes dans les services publics.

Ces mobilisations unitaires et la création de liens entre les boites et les secteurs en lutte est d'autant plus importante dans la période.

Après le ralentissement économique induit par la crise sanitaire et sa gestion désastreuse, les capitalistes vont tout faire pour rétablir leurs profits et les plans de suppressions de postes se multiplient.

Nous devons nous unir pour empêcher les patrons de faire payer le COVID aux travailleurs et travailleuses.

Au-delà, nous remettons en cause le principe même du pouvoir patronal d'embaucher et licencier en fonction de ses besoins, des employéEs considéréEs comme de simples variables d'ajustement qu'on peut essorer et jeter à loisir. C'est pourquoi nous revendiquons l'interdiction des licenciements.

Ce fondement de la société capitaliste est inacceptable, ce sont les travailleuses et travailleurs qui produisent les richesses, ce sont elles et eux qui doivent contrôler et organiser la production.






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