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vendredi 19 mars 2021

CULTURE EN COLÈRE- STOP À LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE , TOUS DANS LA RUE, LE SAMEDI 20 MARS

 

Soutien aux occupations des lieux culturels,

ce n’est qu’un début !

Le 4 mars, à l’issue de la journée de mobilisation appelée par les syndicats et organisations professionnelles du spectacle, commençait l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris.

Le début dune large mobilisation des travailleur/ses du spectacle et de la culture pour défendre leurs droits, qui aujourd’hui fait tache d’huile, dans un contexte sanitaire certes compliqué mais surtout contre un gouvernement à loffensive.

La culture défend des droits pour toutes et tous  !

Les occupations de lieux culturels se multiplient dans l’ensemble des villes : déjà plus d’une cinquantaine de théâtres, salles de spectacle, voire cinémas, où l’on se réunit dans le cadre d’« agoras » (assemblées générales ouvertes) pour élaborer des plateformes revendicatives et débattre des modalités d’organisation de la lutte.

En Auvergne , deux lieux sont occupés, la comédie à Clermont-Ferrand et le théâtre des Ilets à Montluçon.

Celles et ceux qui font la culture doivent pouvoir décider de manière démocratique quels sont leurs besoins, et si et comment on ouvre les lieux culturels !

Si la question de la réouverture de ces lieux (jugés non essentiels par ce gouvernement) est la seule exigence relayée par les médias, c’est bien le retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage, que souhaite imposer le gouvernement pour le 1er juillet, qui est la revendication centrale du mouvement.

Au-delà de la culture, cette attaque sans précédent va toucher l’ensemble du monde du travail et se traduire par une baisse drastique des allocations pour celles et ceux que l’on prive d’emploi.

Pour la culture, le mouvement défend laccès aux droits sociaux pour toutes et tous, avec pour les intermittent.e.s la prolongation des droits au chômage d’au moins un an (la fameuse « année blanche »), mais également l’accès à un revenu décent pour les précaires de la culture, le respect des droits aux congés maternité, aux congés longue maladie, etc.

Étendre et amplifier le mouvement

Sans surprise, le pouvoir n’a rien à proposer, surtout pas le retrait de son projet néfaste sur l’assurance chômage. La ministre Bachelot s’est bien montrée aux premiers jours de l’occupation du théâtre de l’Odéon pour soutenir du bout des lèvres la possible réouverture des lieux de culture et lâcher un significatif « peut-être » sur la nécessaire « année blanche »… Cela avant d’effectuer un recul net et significatif sur toutes les questions !

Le gouvernement refuse donc d’entendre les revendications des travailleur/ses du spectacle et de la culture, comme c’est le cas pour l’ensemble des besoins de notre camp social.

La situation devient de plus en plus difficile, avec l’installation dans la durée de la pandémie et ses conséquences, en particulier sur l’emploi et les conditions de travail.

Pourtant le pouvoir continue son offensive contre l’ensemble de nos droits et la possibilité d’avoir des conditions de vie un minimum décentes pour toutes et tous.

Face à lui, l’enthousiasme et le dynamisme des occupations n’ont pas dit leur dernier mot : la défense de revendications pour toutes et tous, contre le chômage et la précarité, pour l’accès aux droits sociaux minimum et le droit à vivre de son travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes, pour le droit de décider collectivement et démocratiquement de nos vies, peut trouver un écho large.

Convergeons vers les lieux d’occupation, et partout où cela est possible, multiplions-les !

Dans un contexte où la crise sanitaire pousse au repli sur soi et où le pouvoir, sans stratégie et dans l’improvisation constante, se montre totalement incapable d’y répondre, la lutte collective est pour nous « essentielle » !


À Montluçon, aura lieu une manifestation en soutien à la culture et contre la LSG à 11h00 de la place Jean Dormoy

au théâtre Gabrielle Robinne (près sous-préfecture)


à Moulins, contre la LSG : à 11h00 devant la préfecture


Au Puy en Velay contre la LSG à 10H30 Place de la Cadelade


à Clermont-Ferrand, une convergence a lieu entre le collectif Stop à la Loi Sécurité Globale du 63 et le collectif culture en danger, une manifestation aura lieu à 10H devant la comédie , puis ensuite à 13H et jusqu'à 17h Place de Jaude commence le moment Liberté et Contestation, mêlant art et revendications politiques.

Tract d’appel du collectif 63 stop à la loi globale

https://www.facebook.com/events/1956991897791787



communiqué de la culture en danger 63

https://www.facebook.com/events/5453213568082762


 

jeudi 28 janvier 2021

TOUS DANS LA RUE LE 30 JANVIER POUR COMBATTRE L’AUTORITARISME EN MARCHE, NON AUX LOIS LIBERTICIDES ET VIOLENCES D’ÉTAT


 

REFUSONS UNE SOCIÉTÉ DU TOUT RÉPRESSIF

Le gouvernement développe consciemment un climat délétère d’insécurité sociale, fait de défiance, de division, de casse des liens sociaux et de la solidarité.

Arguant de la nécessaire protection sanitaire, il tente de nous habituer à toujours plus de contrôle sur nos libertés, d’intrusion dans nos vies et, finalement, à une gestion sécuritaire pérenne de la société.

Le pouvoir ne veut plus d’actions collectives qui dénoncent sa politique, mais un pays cela ne se gère pas avec la police à chaque coin de rue.

Macron montre ainsi sa faiblesse, pour nous convaincre il ne lui reste plus que la matraque.

MACRON CHERCHE À NOUS DIVISER

Macron projette une loi contre le «séparatisme», «islamiste» bien évidemment. De quoi renforcer encore un peu plus la stigmatisation des musulman;e.s et leur discrimination.

Derrière cela, c’est en réalité la tentation de masquer le développement inédit de la pauvreté et des inégalités qui touchent l’ensemble de la population.

Détourner les citoyens des ripostes à mener par la lutte contre les plans de licenciements massifs, la casse de tous nos biens communs.

TOUS DANS LA RUE LE 30 JANVIER

CONTRE L’AUTORITARISME EN MARCHE

LES LOIS LIBERTICIDES ET LES VIOLENCES D’ÉTAT

Soyons nombreux et nombreuses en mobilisation, ce samedi 30 janvier contre la loi de sécurité globale,pour la fin de la répression contre la contestation et contre les secteurs militants en particulier, pour la fin de l’impunité des violences policières et le désarmement de la police, contre le projet de loi «séparatisme» en luttant contre l’islamophobie et toutes les formes de racisme, pour l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation, la régularisation de tous les sans-papiers, mais aussi pour défendre une vraie démocratie sociale et sanitaire, associant les salarié.es, la population, les jeunes, dans les entreprises, les quartiers, les écoles.

à Clermont-Ferrand

SAMEDI 30 JANVIER

à 15H Place de Jaude

https://www.facebook.com/events/344686856516777

communique de presse

Nos libertés sont menacées 

Continuons à les défendre :

EXIGEONS 

LE RETRAIT DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

Et

LES DÉCRETS SUR LE FICHAGE DES MILITANT.E.S

Après la forte mobilisation lors des manifestations du 21 et du 28 novembre, le 05 décembre 2020 et le 16 janvier 2021, les organisations syndicales, associatives et politiques du Puy de Dôme appellent à une manifestation à Clermont-Ferrand, place de Jaude, le samedi 30 janvier 2021 à 15h. 

Lois après lois, décrets après décrets et Nouveau Schéma de Maintien de l’Ordre, le gouvernement et sa majorité parlementaire poursuivent leur offensive généralisée mettant en péril nos libertés.

La promesse de réécriture de l’article 24 de la loi Sécurité globale qui poursuit son cheminement au sénat à la mi-mars avant de revenir à l’Assemblée nationale.

Et les articles 21 et 22 de la loi sécurité globale sont maintenues, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

Ce n’est pas la seule loi présentée, puisqu’elle est accompagnée d’autres projets de loi liberticides comme celui sur le séparatisme maquillé sous l’appellation : « confortant le respect des principes de la République » qui préfigure une société étouffant les libertés, détruisant les espaces d’émancipation et de culture.

Poursuivant sa politique sécuritaire, le gouvernement élargit par décrets, publiés le 04 décembre 2020, les possibilités de fichage. 

Trois fichiers, dans les mains de certains services des forces de l’ordre, pourraient recueillir de nouveaux types d’informations sur les individus considérés comme dangereux pour la « sécurité publique ». 

Ainsi comme le fait observer la CNIL dans ses avis sur les fichiers PASP et GIPASP,  « la rédaction de certaines catégories de données est particulièrement large ». De fait, ils pourraient figurer dans ces fichiers « les opinions politiques » et les « convictions philosophiques et religieuses », les « données de santé révélant une dangerosité particulière », les « données […] relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques », les « comportements et habitudes de vie »,...

En 2008, nous avons combattu jusqu’à son retrait, le fichier EDVIGE qui devait recueillir les mêmes types d’informations.

Toutes ces dispositions liberticides qui constituent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et aux valeurs de la République et l’État de droit, doivent disparaître.

Pour exiger le retrait de toutes ces lois liberticides, la suppression des décrets élargissant le fichage des militants et  aussi le remaniement du nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre, nous continuerons notre marche pour défendre nos libertés à Clermont-Ferrand, place de Jaude, le samedi 30 janvier 2021 à 15h.

Appel unitaire signé par le NPA


 

à Moulins, Rassemblement à 11H devant la préfecture

à Vichy , Rassemblement à 11H place de la poste

à Montluçon, Rassemblement à 11H Place Piquand


vendredi 15 janvier 2021

STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE , FICHAGE PARTOUT, LIBERTÉS NULLE PART !


 

Jugeant en référé la validité de trois décrets publiés le 4 décembre dernier par le gouvernement, le Conseil d’État a autorisé le 4 janvier un élargissement des fichiers de police lourd de dangers.

Ces décrets, qui modifient le Code de sécurité intérieure, autorisent de fait les possibilités de fichage sur la base d’opinions politiques, d’appartenances syndicales ou de données de santé dans le cadre d’enquêtes de police ou administratives.

Ne trouvant visiblement rien à redire, rejetant ainsi les requêtes de plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature) et d’associations de défense des droits humains, le Conseil d’État ouvre ainsi la porte à une nouvelle offensive liberticide au nom de la sécurité publique ou de la sûreté de l’État…

Concrètement ces décrets autorisent les forces de l’ordre à ficher les « opinions politiques », les « convictions philosophiques et religieuses » et « l’appartenance syndicale » avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles (cela alors que les précédents textes se limitaient à recenser leurs « activités »).

Identifiants, photos et commentaires sur les réseaux sociaux, troubles psychiatriques, seront aussi inscrits... Les personnes morales – donc les associations, syndicats, partis... – sont également dans le collimateur.

Ces informations sont désormais consignées dans trois fichiers : le « fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique » utilisé par la police (et qui recense à cette heure 60 000 personnes), le fichier « Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » employé par la gendarmerie (67 000 personnes) et le fichier « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique » de l’administration (221 000 personnes), selon les informations mêmes du ministère de l’Intérieur…

Mais que l’on se rassure, ces fichiers consigneront les données de personnes dont les activités sont « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », « à l’intégrité du territoire ou des institutions de la République » ou de constituer une « menace terroriste »... Des caractérisations fourre-tout qui, sans nul doute, peuvent permettre à l’avenir de s’attaquer à un large secteur contestataire ou tout simplement militant.

De ces trois décrets dangereux à la loi « sécurité globale » en passant par la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme), ce pouvoir amplifie les outils de contrôle social et de répression afin de garantir le maintien d’un ordre et d’un système social de plus en plus injustes.

Mais notre camp social n’a pas dit son dernier mot.

MOBILISATION

CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE

À CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT
SAMEDI 16 JANVIER

à 11H devant la préfecture

MANIFESTATION

SAMEDI 30 JANVIER

à 15H Place de Jaude

La lutte pour nos libertés publiques

et démocratiques continue.

Tract d’appel unitaire


communiqué de presse :

POUR EXIGER LE RETRAIT

DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

ET LES DÉCRETS SUR LE FICHAGE DES MILITANT.E.S

Rassemblement Conférence de Presse

Samedi 16 janvier 2021 à 11h

devant la Préfecture de Clermont-Ferrand

Suite à la très forte mobilisation lors des manifestations du 21 et du 28 novembre et 05 décembre 2020, le gouvernement et sa majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu en annonçant la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale.

Ils essaient de faire diversion en sortant l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 18 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse.

L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

Ces dispositions liberticides, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître.

Pour exiger le retrait de toutes ces lois liberticides qui constituent une menace aux valeurs de la République et l’État de droit, et aussi le remaniement du nouveau Schéma National du Maintien de l’Ordre.

Les organisations syndicales, associatives et politiques appellent à un rassemblement conférence de presse devant la préfecture à Clermont-Ferrand samedi 16 janvier 2021 à 11h.