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samedi 24 juillet 2021

POUR LA VACCINATION, CONTRE LE PASS SANITAIRE !

 


Macron a refusé toute politique sanitaire démocratique, pédagogique, transparente et égalitaire.

Au contraire, il a opté pour une politique répressive, opaque, inconstante, brutale, culpabilisante et discriminante, au service de la production capitaliste.

La population n’a jamais été bien soignée, vaccinée, épaulée, considérée et encore moins associée aux décisions et incluse dans leur mise en œuvre.

Pour le pouvoir, les questions sanitaires ne méritent pas d’être traitées comme un objectif en soi, mais seulement comme un moyen pour maintenir l'usine France en marche. Et pour cela, il faut cogner.

Toute-puissance et incompétence

Si Macron a failli à toutes les étapes de la gestion de la pandémie, c'est aussi parce que quatre décennies de néo-libéralisme ont privé les services publics d’une partie significative de leurs capacités d’agir.

À l'exception révélatrice de ses corps répressifs, police et armée, l'ensemble de l'État manque de moyens financiers, humains, techniques, intellectuels.

La plupart des fonctionnaires en payent le prix au quotidien en même temps que les usager.e.s, enseignant.e.s et soignant.e.s en première ligne.

Les institutions de la Ve République sont vidées du peu de démocratie qu'elles recelaient encore : entouré de quelques conseillers dans son palais pour décider, puis de tous ses flics pour appliquer, Macron est ainsi à la fois tout puissant... et incompétent.

D'abord incapable de bien dépister, tracer, soigner et limiter la diffusion du virus, puis incapable de vacciner rapidement et massivement, Macron et son gouvernement peuvent être tenus un peu plus responsables de chaque nouvelle vague, jusqu'à la quatrième en pleine expansion.

Aux différentes étapes du développement de la pandémie, à défaut d’une véritable politique sanitaire avec les moyens matériels et humains nécessaires, c’est à une fuite en avant que nous avons assisté : confinement, couvre-feu, fermetures en tous genres... et enfin le pass sanitaire.

Pour une politique sanitaire et sociale ambitieuse

La vaccination générale à l'échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie.

Les obligations vaccinales, qui existent pour d’autres maladies et virus, ne sont pas scandaleuses en soi.

Mais c'est par la levée des brevets, permettant un accès universel au vaccin, y compris dans les pays dominés, la réquisition de l’industrie pharmaceutique et la transparence sur les tests et la production, ainsi que des politiques sanitaires ambitieuses et associant la population que cette pandémie sera vaincue, pas avec un outil qui nous fait rentrer dans une nouvelle étape de la société de surveillance.

Le pass sanitaire pourrait finir dans une carte d'identité biométrique et biomédicale. De lois en renouvellement de l’état d'urgence, les prétendues mesures anti-terroristes nous ont enseigné que leur détournement et l'effet de cliquet étaient systématiques.

Se mobiliser contre le pass sanitaire est nécessaire et urgent. Il porte atteinte aux libertés de déplacement et d'accès à certains services et activités, il met en jeu l'emploi des non vaccinés et apparaît donc comme un nouvel outil de recul social, il crée un climat de surveillance générale, et menace de générer d’inacceptables discriminations sur les lieux de travail et dans les lieux publics.

Il est un concentré

qui dépasse même le cadre sanitaire.

C'est un projet de société.

Mais cette lutte ne peut se mener au nom de l’individualisme ou de lectures confusionnistes, voire conspirationnistes.

Elle doit se faire au nom de la défense des libertés publiques et au nom d'une politique sanitaire et sociale ambitieuse et égalitaire, pour une société démocratique.


vendredi 15 janvier 2021

ON NE COMBAT PAS LE VIRUS, EN PIÉTINANT LES LIBERTÉS : PLUS DE SÉCURITÉ SOCIALE, MOINS DE SÉCURITÉ GLOBALE !

 

Communiqué de presse du NPA du 14 janvier 2021


Le gouvernement a donc fait le choix d’un tour de vis liberticide supplémentaire, avec notamment la généralisation du couvre-feu à 18h à partir de samedi, sur l’ensemble du territoire.

Après avoir testé cette mesure punitive depuis le 2 janvier sur 25 départements sans résultats réellement probants, ils s’enfoncent dans cette stratégie sans queue ni tête.

Nous n’en sommes malheureusement pas surpris, tant cette nouvelle décision s’inscrit dans la continuité des précédentes, caractérisées par l’absence de toute politique sanitaire digne de ce nom et par un recours quasi-systématique à des mesures répressives pour contenir l’épidémie.

Pour tout ce qui concerne concrètement la vie de millions de personnes — l’emploi, la précarité, les licenciements, la pauvreté qui se développe notamment dans la jeunesse — ce ne sera rien ou presque, malgré quelques annonces concernant les étudiant.e.s dont on ne voit malheureusement guère comment elles pourraient inverser le cours actuel des choses, qui s’est tragiquement illustré cette semaine par deux tentatives de suicide d’étudiant.e.s à Lyon.

Après les mensonges sur les masques, la faillite du système de tests et le fiasco du lancement de la campagne de vaccination, comment prendre au sérieux ce gouvernement ?

Alors qu’il fait montre d’une inventivité hors norme pour trouver des dizaines de milliards pour les entreprises et pour nous expliquer pourquoi nous pouvons continuer d’aller au travail et à l’école malgré des protocoles sanitaires inefficaces et/ou inapplicables, il se refuse toujours à débloquer les moyens nécessaires pour l’hôpital, la prévention, les embauches nécessaires dans le secteur de la santé.

L’auto-satisfaction cynique et le paternalisme du gouvernement sont révoltants, venus d’un pouvoir qui, face aux dangers — bien réels — de l’épidémie, se refuse à envisager une réelle politique sanitaire et privilégie une fois de plus les réponses répressives et la « sauvegarde » de la machine à profits capitaliste, au mépris de la population et du lien social déjà fortement dégradé.

Or la réponse la plus adaptée ne pourra venir que de l’organisation de la solidarité par la population elle-même, et non de la culpabilisation de chacun.e et de la suppression de tous les moments de convivialité.

Ce dont nous avons besoin, c’est de recrutements massifs à l’hôpital et d’embauches pour la recherche des cas contacts et la mise en œuvre d’une véritable stratégie vaccinale, et plus globalement d’une politique de santé communautaire s’appuyant sur l’alliance des professionnel.l.e.s de santé et de la population, qui peut ainsi s’auto-organiser pour trouver les solutions adaptées et consenties à la lutte contre l’épidémie, dans les quartiers, sur les lieux de travail.

Nous refusons les fausses « solutions » répressives d’un pouvoir dont la nature autoritaire n’est plus à démontrer : lois liberticides, couvre-feux, perpétuation d’un état d’urgence sanitaire qui n’a de sanitaire que le nom, etc. Nous aurons l’occasion de le dire dès ce samedi dans la rue, à l’appel de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, mais aussi la semaine prochaine lors de la mobilisation en défense de l’hôpital public le 21 janvier et contre les licenciements et les suppressions de postes le 23 janvier.

Plus de sécurité sociale, moins de sécurité globale !


CLERMONT-FERRAND

RASSEMBLEMENT

CONTRE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE

SAMEDI 16 JANVIER

à 11H DEVANT LA PRÉFECTURE


 


 

vendredi 27 novembre 2020

MACRON : TOUJOURS TOUT POUR LES PROFITS, TOUJOURS RIEN POUR NOS VIES

 

Macron : toujours tout pour les profits, toujours rien pour nos vies.

Mardi 24 novembre soir, les annonces de Macron sont tombées : ce samedi 28 novembre, les commerces vont rouvrir... avec la possibilité d’un confinement allégé, voire levé à partir du 15 décembre, mais avec la mise en place dun couvre feu de 21h à 7h du matin.

Et toujours aucune mesure contre le chômage, pour les hôpitaux, pour améliorer les conditions de travail et d’études. Il s’agit une fois de plus de décisions autoritaires qui ne peuvent être quen défaveur des classes populaires.

Rien pour la santé

Avec 10 000 nouveaux cas et 430 décès par jour en moyenne, l’épidémie est toujours très forte et continue à tuer. Face à cela, le gouvernement n’a présenté aucune mesure pour les hôpitaux et globalement pour le secteur de la santé.

Pas dembauche, pas plus de testsalors que, dans cette deuxième vague, les services de réanimation sont pleins à 90 %.

En réalité, toute lintervention de Macron était destinée à répondre aux demandes des commerces à l’approche des fêtes de fin d’année.

Il donne de lair aux petits commerçants, mais s’adresse surtout aux sociétés de la grande distribution. Cela alors que ce dont auraient besoin manifestement les petits commerçants, ce sont des aides immédiates pour faire face à la crise qui les touche déjà.

Une situation toujours aussi dure

pour les salarié.e.s et les chômeur/se.s

Pour les salarié.e.s, il ny a aucune mesure.

On continue à devoir se débrouiller pour travailler dans des conditions dégradées ou en télétravail. Et la modification de la liste des « personnes vulnérables » met en danger des milliers de salarié.e.s.

Dans les écoles, les collèges et les lycées, aucune embauche n’a été annoncée malgré les revendications des personnels et des élèves pour diminuer le nombre d’élèves par classe sans diminuer la quantité d’enseignements, cela malgré les nombreuses mobilisations qui ont eu lieu ces dernières semaines. Les universités restent fermées, creusant les inégalités.

Et, pour les centaines de milliers de personnes qui restent au chômage ou viennent de perdre leur travail  par licenciement, suppression de postes, fin de mission d’intérim ou non renouvellement de CDD  pas un mot.

Pourtant il faudrait interdire les licenciements et embaucher massivement dans la fonction publique pour faire face à l’épidémie, partager le temps de travail pour travailler moins  afin de limiter ainsi le risque de propagation du virus — et pour travailler toutes et tous.

Reprenons loffensive contre ce gouvernement

Des mesures sociales pour la grande majorité de la population, ce gouvernement ne veut pas en entendre parler. Le cœur de sa politique, cest la répression.

Contrôler, verbaliser, interdire et réprimer des manifestations, chasser les migrant.e.s

Et si nous sommes bien sages, nous aurons alors le droit de passer les fêtes en famille

Il faut faire linverse de Macron : faire confiance à celles et ceux den bas pour organiser la solidarité, se protéger, protéger les autres ; embaucher massivement  ; prendre sur les profits des firmes qui sengraissent actuellement : Amazon, Auchan, Carrefour... et bientôt les entreprises pharmaceutiques qui vont tirer des bénéfices juteux de la commercialisation des vaccins.

Pour aller dans ce sens, les résistances existent, des mobilisations se construisent : actuellement contre la loi « sécurité globale » qui menace nos libertés, mais aussi les mobilisations réussies contre les violences faites aux femmes qui se sont amplifiées en situation de confinement.

Avec en perspectives samedi 5 décembre des manifestations contre le chômage et la précarité,

Sur Clermont-Ferrand aura lieu le samedi 5 décembre , une manifestation contre l’ensemble de la politique de Macron à 15H place de Jaude et le vendredi 18 décembre en solidarité avec les sans-papiers.

Ces combats, ce sont ceux que nous avons à mener pour lutter contre ce gouvernement incapable de faire face à l’épidémie et qui casse toujours plus nos droits, nos conditions de vie et de travail.