Emmanuel
Macron et 19 membres du gouvernement ont reçu des patrons de tous
les pays lundi au Château de Versailles : Coca-Cola, Google,
Toyota, Rolls Royce...
Cette
réception est une provocation
Macron
se prend vraiment pour un nouveau roi de France, et reçoit les
champions du privé, alors que nous sommes mobilisé.e.s pour
éviter que nos retraites passent d’un régime solidaire à un
régime privé.
Il
est plus que nécessaire de continuer à se mobiliser, pour
gagner, si nous ne voulons pas que le slogan « quand
tout sera privé, on sera privé de tout » devienne une
réalité.
Cette
réforme est un cadeau aux grandes sociétés des assurances, comme
le projet de loi le révèle, un cadeau qui nous fera perdre
plusieurs centaines d’euros par mois sur nos pensions s’il est
mis en place.
La
grève va continuer
Comme
c’était prévisible, la grève à la RATP et à la SNCF s’étiole,
après 44 jours de grève, même si une partie continue, pour donner
confiance à d’autres secteurs, à maintenir la pression et passer
le relai.
Pourtant,
les grévistes des transports n’ont pas dit leur dernier mot, ils
expriment clairement qu’ils et elles seront de retour dans la grève
dès que celle-ci associera de nouveaux secteurs.
C’est
donc l’enjeu de cette semaine.
Tout-e-s
dans la rue vendredi 24 !
L’appel
intersyndical de cette semaine priorise la mobilisation de ce
vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait
examiner le projet de loi, mais aussi un appel à des actions de
grève, notamment des « Retraites aux flambeaux » le jeudi 23 au
soir.
À
Clermont-Ferrand, retraites aux flambeaux le jeudi 23 janvier à
17H30 place H.Dunant (CHU G.Monpied) et une manifestation à 11H
devant ENEDIS(carrefour rue Châteaudun, av de la République)
Chacun.e
doit prendre ses responsabilités.
Le
24, quel que soit notre statut, nous pouvons être en grève, en
maladie ou en RTT, pour aller aux manifestations et exprimer notre
colère contre ce gouvernement le plus massivement possible.
Et,
dans les prochains jours, partout où c’est possible, être en
grève pour donner de la visibilité au mouvement, faire des
tournées pour mobiliser les collègues, des diffusions de tracts
pour les travailleurs/ses des autres secteurs, des assemblées
générales pour discuter de la construction de la lutte.
Construire
la grève générale
Si
ce vendredi 24 est massif, s’il y a des millions de personnes dans
la rue, alors la confiance peut changer de camp : le pouvoir
peut être déstabilisé et cette force d’entraînement peut
permettre de relancer la grève de masse, reconductible, dont
nous avons besoin pour gagner.
L’espoir
que nous pouvons avoir est que la colère contre Macron pousse
tout.e.s celles et ceux qui le rejettent à se mobiliser.
Que
tout.e.s les Gilets jaunes, les centaines de milliers de personnes
qui ont manifesté l’an dernier, rejoignent les rangs des
manifestations, ainsi que toutes les classes populaires qui ont
intérêt à dégager Macron.
Les
entreprises du CAC40 ont distribué 60 milliards d’euros de
dividendes en 2019, un niveau qui dépasse celui juste avant la crise
en 2007, et qui annonce la prochaine crise économique.
Réussir
la journée du 24, cela se prépare dès maintenant par les
grèves les plus massives possibles, les actions de mobilisation, et
par des tournées et des discussions pour convaincre tout le
monde que c’est le moment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire