Une
occasion nous est donnée d’obtenir un référendum sur la
privatisation d’ADP. Saisissons-là en signant massivement, car le
vrai but de cette privatisation, comme des précédentes,
est bien de fournir l’occasion
d’une source de profit pour les grands groupes financiers et
industriels,
comme Eiffage ou Vinci.
Pour
le bénéfice des plus riches...
Ainsi,
privatisé, l’aéroport de Toulouse, vient de distribuer aux
actionnaires la totalité des bénéfices 2018, 16 millions
d’euros, sous forme de dividendes.
Les
concessionnaires d’autoroutes, Vinci et Eiffage, se sont versés
26 milliards de dividendes. Vinci réalise une marge brute de
73 % sur les autoroutes, alors qu’en pratique, ce sont bien
les utilisateurs/trices et les collectivités locales qui paient
l’entretien du réseau.
Le
gouvernement organise le black-out médiatique total de la procédure
qui peut imposer un référendum sur la privatisation d’ADP, par la
signature de 4,7 millions d’électeur/trices...
C’est
« logique »
car depuis longtemps, l’État fait
fonctionner les entreprises publiques indépendamment de toute
considération des besoins sociaux.
Se
prononcer contre la privatisation d’ADP, c’est aussi exiger que
les entreprises publiques fonctionnent dans le sens de nos besoins
sociaux.
Nos
vies ou leurs profits ?
ADP
est une multinationale
qui réalise un chiffre d’affaires de 4,5 milliards par an,
aux sources de profit différenciées, avec 37 aéroports en
concession dans 13 pays.
ADP
est aussi propriétaire de 6686 hectares de terrain autour
d’Orly et de Roissy (une superficie équivalente aux deux-tiers de
Paris). Chacun comprend l’importance d’une maîtrise publique sur
les choix de développement urbain dans cette zone qui concerne la
vie de centaines de milliers d’habitant.e.s
et de salarié.e.s.
Si
cette privatisation se concrétisait, il y a les plus grandes chances
que Vinci emporte la mise, créant ainsi un quasi-monopole privé en
France et un géant international.
Vinci
est déjà concessionnaire de 12 aéroports en France et exploite un
réseau de 45 aéroports dans 12 pays...
Des
enjeux écologiques concrets
Le
trafic aérien génère de lourdes nuisances sonores. Les populations
des communes situées dans les prolongements des pistes de Roissy et
d’Orly subissent une baisse de plus de 3 ans d’espérance de vie
en bonne santé, par rapport à celles des autres communes de la
région parisienne…
Une
gestion privée de ces aéroports pousserait à une augmentation du
nombre de vols et donc à une aggravation de ces nuisances sonores.
ADP
a d’ores et déjà mis en œuvre le
projet de la construction d’un 4ème
terminal à Roissy, générant 40 millions de passagers
supplémentaires par an.
De
plus, le transport aérien est responsable au niveau mondial de 11 %
des émissions de CO2 provoquées par les transports. La production
d’oxydes d’azote (NOx) entraîne le déclenchement de pluies
acides et le dégagement d’ozone dans la haute atmosphère, ces
deux gaz augmentant l’effet de serre.
Un
contrôle populaire sur les développements des compagnies aériennes
et des plates-formes aéroportuaires est donc de première importance
et concerne bien au-delà des usagerEs des transports aériens.
Signons
et faisons signer
pour
gagner un référendum sur la privatisation d’ADP !
Pour
signer, pour avoir plus d’information :
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