Du
24 au 26 août, Macron va accueillir en grande pompe les
dirigeant.e.s des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le
G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une
poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de
la planète entière.
Le
G7, une vitrine du capitalisme
C’est
avec un cynisme à tout épreuve que le thème central du sommet
n’est autre que la « lutte contre les inégalités ».
Un sommet présenté comme écoresponsable, attaché à l’égalité
femmes-hommes … La politique menée par Macron est pourtant le
contraire de la lutte contre les inégalités, car il dégrade
toujours plus nos conditions de vies, détruit les services publics,
la protection sociale, le droit du travail...
Les
prochaines attaques contre les retraites et l’assurance chômage ne
laissent aucun doute sur la vaste opération de communication de ce
G7. Ces réunions servent en priorité à perpétuer un système au
service des plus riches, des multinationales, renforcer
l’exploitation et mettre la planète à sac.
Et
malgré les désaccords affichés, ils seront d’accord sur
l’essentiel : accentuer la guerre de classe !
Chronique
d’une répression annoncée
Et
c’est précisément parce que les politiques d’austérité sont
de moins en moins légitimes, de plus en plus contestée que les
capitalistes optent pour une gouvernance de plus en plus autoritaire
et brutale.
La
répression leur est nécessaire pour imposer un monde toujours plus
injuste. Ces sommets sont particulièrement symboliques de cette
fuite en avant sécuritaire.
Des
villes en état de siège, des lieux de réunions bunkerisés pour
des huis clos toujours plus à distance des populations.
Pour
ce G7, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés à
Biarritz. Des dispositifs terrestres, maritimes et aériens qualifiés
d’« inédits » et « extrêmement
lourd » par les autorités elles-mêmes.
La
récente lutte des Gilets jaunes a montré un saut qualitatif dans la
violence d’État, y compris dans la façon d’assumer les
exactions commises. Ce G7 s’annonce dans la continuité de ce
scénario, avec une répression policière et judiciaire annoncée.
Le
Centre de rétention administrative d’Hendaye, qui sera en fait
transformé en centre de détention, indique la logique à l’œuvre.
Interdiction de paraître, renfort au tribunal de Bayonne, tout est
fait pour créer un climat de tension et de peur et criminaliser les
résistances.
L’acharnement
judiciaire contre le militant Vencezo Vecchi, condamné à 13 ans de
prison pour sa participation à une manifestation contre le sommet du
G8 à Gênes en 2001 illustre bien le niveau de répression inhérent
à ces sommets.
G7
dégage !
Il
y a près de 20 ans à Seattle, des milliers de personnes
réussissaient à bloquer le sommet de l’OMC, un acte fondateur du
mouvement altermondialiste. Depuis le 19 août, militant.e.s
associatifs/ves, politiques, syndicalistes sont réuni.e.s à Hendaye
et Irun contre le G7 et son monde.
Le
capitalisme n’a pas besoin du G7 pour fonctionner.
Mais
cependant, la contestation des sommets capitalistes est essentielle
car elle montre qu’ils ne sont pas légitimes, que nous n’acceptons
pas leur domination.
C’est
tout l’enjeu du contre-sommet, contester la légitimité d’une
minorité à décider et opposer l’urgence sociale, démocratique,
écologique et féministe pour le plus grand nombre. C’est
également une échéance importante pour la construction des
résistances et des convergences.
Le
NPA participe à ce combat contre les saigneurs du monde, pour en
finir avec le capitalisme !
Du
24 au 26 août, Macron va accueillir en grande pompe les
dirigeant.e.s des sept pays les plus riches du monde. Tout comme le
G20, l’OMC ou le FMI, le G7 symbolise la domination d’une
poignée de puissants qui décide sur le dos des peuples du sort de
la planète entière.
Le
G7, une vitrine du capitalisme
C’est
avec un cynisme à tout épreuve que le thème central du sommet
n’est autre que la « lutte contre les inégalités ».
Un sommet présenté comme écoresponsable, attaché à l’égalité
femmes-hommes … La politique menée par Macron est pourtant le
contraire de la lutte contre les inégalités, car il dégrade
toujours plus nos conditions de vies, détruit les services publics,
la protection sociale, le droit du travail...
Les
prochaines attaques contre les retraites et l’assurance chômage ne
laissent aucun doute sur la vaste opération de communication de ce
G7. Ces réunions servent en priorité à perpétuer un système au
service des plus riches, des multinationales, renforcer
l’exploitation et mettre la planète à sac.
Et
malgré les désaccords affichés, ils seront d’accord sur
l’essentiel : accentuer la guerre de classe !
Chronique
d’une répression annoncée
Et
c’est précisément parce que les politiques d’austérité sont
de moins en moins légitimes, de plus en plus contestée que les
capitalistes optent pour une gouvernance de plus en plus autoritaire
et brutale.
La
répression leur est nécessaire pour imposer un monde toujours plus
injuste. Ces sommets sont particulièrement symboliques de cette
fuite en avant sécuritaire.
Des
villes en état de siège, des lieux de réunions bunkerisés pour
des huis clos toujours plus à distance des populations.
Pour
ce G7, pas moins de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés à
Biarritz. Des dispositifs terrestres, maritimes et aériens qualifiés
d’« inédits » et « extrêmement
lourd » par les autorités elles-mêmes.
La
récente lutte des Gilets jaunes a montré un saut qualitatif dans la
violence d’État, y compris dans la façon d’assumer les
exactions commises. Ce G7 s’annonce dans la continuité de ce
scénario, avec une répression policière et judiciaire annoncée.
Le
Centre de rétention administrative d’Hendaye, qui sera en fait
transformé en centre de détention, indique la logique à l’œuvre.
Interdiction de paraître, renfort au tribunal de Bayonne, tout est
fait pour créer un climat de tension et de peur et criminaliser les
résistances.
L’acharnement
judiciaire contre le militant Vencezo Vecchi, condamné à 13 ans de
prison pour sa participation à une manifestation contre le sommet du
G8 à Gênes en 2001 illustre bien le niveau de répression inhérent
à ces sommets.
G7
dégage !
Il
y a près de 20 ans à Seattle, des milliers de personnes
réussissaient à bloquer le sommet de l’OMC, un acte fondateur du
mouvement altermondialiste. Depuis le 19 août, militant.e.s
associatifs/ves, politiques, syndicalistes sont réuni.e.s à Hendaye
et Irun contre le G7 et son monde.
Le
capitalisme n’a pas besoin du G7 pour fonctionner.
Mais
cependant, la contestation des sommets capitalistes est essentielle
car elle montre qu’ils ne sont pas légitimes, que nous n’acceptons
pas leur domination.
C’est
tout l’enjeu du contre-sommet, contester la légitimité d’une
minorité à décider et opposer l’urgence sociale, démocratique,
écologique et féministe pour le plus grand nombre. C’est
également une échéance importante pour la construction des
résistances et des convergences.
Le
NPA participe à ce combat contre les saigneurs du monde, pour en
finir avec le capitalisme !
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