Communiqué
du NPA du 16 juillet 2019
Face
à l’ampleur du scandale Rugy, le ministre aux goûts de luxe a
donc été obligé de démissionner aujourd’hui. Il faut dire que
les révélations concernant ses pratiques illégales (et
scandaleuses) commençaient à s’accumuler.
Comme
le clamait ce dimanche 14 juillet une pancarte de Gilets jaunes sur
les Champs-Élysées, « Homard m’a tué » !
Bouteilles de vin à 500 euros, dégustation de homards entre gens de
bonne compagnie, et l’amour de l’opulence : sèche-cheveux à
500 euros avec feuilletage en or, 63 000 euros de rénovation du
prétendu « taudis » abandonné par Hulot au
ministère de l’Écologie…
De
Rugy savait se soigner...
sur
le dos de la collectivité !
Cette
affaire confirme que les mœurs du « nouveau monde »
ne sont guère nouvelles. Ces derniers jours, Macron et son
gouvernement nous d’ailleurs ont infligé une nouvelle
démonstration de leurs choix politiques : une solidarité sans
faille avec les puissants comme Rugy, même quand ils mentent et
dilapident l’argent public.
Tout
cela a de quoi faire péter les plombs à toutes celles et ceux d’en
bas - Gilets jaunes, urgentistes, salariéEs, entre autres
celles et ceux de la fonction publique - qui souffrent d’avoir
toujours moins de moyens matériels et humains.
Et
en réponse, ce pouvoir contesté par les mobilisations ne sait que
renforcer ses méthodes autoritaires pour passer en force, comme
l’ont montré les arrestations et gardes à vue survenues dimanche
sur les Champs-Élysées contre des Gilets jaunes à qui on n’avait
pourtant rien à reprocher, ou la violente intervention contre les
sans-papiers « Gilets noirs » qui occupaient le
Panthéon le 12 juillet…
La
démission de Rugy témoigne de la fragilité du gouvernement, mais
ne doit pas faire illusion : leur politique est toujours là, et
la lutte contre Macron et son monde doit se poursuivre et
s’amplifier.
Il
y a urgence à construire, dans la rue et les mobilisations, un front
de résistance solidaire du monde du travail, de la jeunesse, des
quartiers populaires...
Trois
ans après la mort d’Adama Traoré suite à des violences
policières, la marche à Beaumont-sur-Oise ce samedi 20 juillet, est
dans les jours qui viennent le meilleur moyen de préparer la
rentrée, pour défendre nos revendications sociales, écologiques et
démocratiques.
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