Depuis
son élection, Macron et son gouvernement ont frappé fort : loi
travail 2, sélection à l’entrée de l’Université,
démantèlement de la SNCF, réformes dans l’éducation nationale,
fin de l’ISF, réforme du statut des fonctionnaires…
Face
à cela, de nombreuses résistances se sont développées. L’an
dernier, cheminotEs et étudiantEs se sont mis en grève. Cette
année, pendant plus de 6 mois, les Gilets jaunes ont défié le
pouvoir et des luttes se développent actuellement dans la santé et
l’éducation. Mais cela n’a pas suffi à stopper l’offensive et
un nouveau round d’affrontements avec la Macronie est devant nous !
Tirer
les bonnes leçons pour gagner
Macron
a mis la barre très haute. Il a montré qu’il préférait faire
parler la matraque et les gaz lacrymogènes plutôt que de céder
d’un pouce sur sa politique.
Sur
la forme, l’autoritarisme exacerbé est le pendant de sa politique
de casse sociale qui vise à nous imposer des reculs sur nos droits.
On ne compte plus les milliers d’arrestations et de garde à vue,
les centaines de blesséEs et de mutiléEs ces derniers mois.
Pour
le faire plier, il faudra s’y mettre toutes et tous ensemble :
en grève dans les boîtes et les services publics, mobiliséEs sur
les ronds-points, déterminéEs dans les facs et les lycées…
La
conscience que seule une mobilisation générale, par les grèves et
les blocages, et la construction de liens et de cadres solides pour
organiser cette riposte, permettra de l’emporter.
Les
combats sont devant nous
Macron
espère qu’il va pouvoir dérouler son programme jusqu’au bout.
Privatisation d’Aéroport de Paris, « réforme »
des retraites (une transformation fondamentale visant à baisser nos
pensions et à reculer l’âge de départ), casse des services
publics, assurance chômage… Tous ces dossiers sont sur la table.
Ils
vont nécessiter une réponse déterminée,
unitaire
et majoritaire de notre camp social.
Partout,
nous devons nous poser la question de construire des collectifs de
luttes, regroupant la gauche sociale et politique, les équipes
militantes dans les services publics, dans les entreprises, dans les
quartiers, et les centaines de milliers de personnes qui se sont
retrouvées sur des bases progressistes dans le mouvement des Gilets
Jaunes.
Reconstruire
une gauche anticapitaliste de combat
Les
derniers résultats électoraux, mettant le Rassemblement national et
Macron en tête, doivent nous alerter sur l’absence de
représentation politique pour toutes celles et tous ceux qui
aspirent à construire une société émancipatrice, débarrassée du
capitalisme.
Nous
avons besoin d’un parti qui incarne une gauche anticapitaliste de
combat à une échelle large.
Pour
cela, le NPA est disponible pour discuter avec toutes les
forces organisées, les courants politiques, les équipes militantes,
les individus qui partagent ce même objectif.
Si
les élections municipales s’invitent dans le débat et auront leur
importance, c’est d’abord par des vérifications pratiques dans
les luttes sociales que des convergences doivent se construire.
Pour
les mobilisations, pour une alternative anticapitaliste et
internationaliste, le NPA entend prendre toute sa part dès la
rentrée. C’est urgent et nécessaire.
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