Avec
les attaques contre les retraites et l’assurance chômage, le
gouvernement veut en finir avec toutes les protections sociales des
salariéEs.
Une
bataille cruciale s’annonce,nous devons la préparer pour gagner.
Après avoir attaqué les cheminotEs, les jeunes (avec la sélection
et le retour du service militaire – SNU) et les enseignantEs,
Macron et son gouvernement veulent
attaquer un élément clé de la solidarité entre travailleurs/ses :
la protection sociale.
Attaques
contre les chômeurs/ses et les retraites
En
introduisant la retraite par points, ils veulent individualiser le
montant des pensions, produit d’un rapport de force issu des luttes
collectives et solidaires. « L’âge
pivot » à 64 ans est un
nouveau recul de la durée de cotisations pour bénéficier une
retraite correcte, et le journal Capital
annonce déjà que cette « âge
pivot » pourra d’ailleurs
être reculé à l’avenir, tandis que le Premier ministre reconnaît
que son but est « d’inciter à
travailler plus longtemps ».
La
nouvelle réforme de l’assurance chômage va, elle, conduire à la
radiation de centaines de milliers de personnes : pour
bénéficier de l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé
6 mois sur une période de 24 mois, au lieu de 4 mois
sur une période de 28 mois...
Les
indemnisations vont diminuées car celles-ci ne seront pas calculées
sur les revenus des jours travaillés mais sur une moyenne sur le
mois. Il sera aussi plus difficile de cumuler un emploi et des
indemnités. Ainsi, ce sont 3,4 milliards d’euros qui seraient
économisées sur le dos des chômeurs/ses ou de celles et ceux qui
ont des emplois à temps partiels ou irréguliers.
Travailler
moins pour travailler touTEs !
Le
gouvernement ne fait même plus semblant de prétendre qu’il met en
place ces « réformes »
pour « sauver la Sécu »
ou le « modèle social
français »...
Il
attaque les droits des salariéEs. Avec la réforme des retraites,
celles et ceux qui ont un emploi vont travailler plus longtemps alors
que l’on travaille de plus en plus dur, et la réforme de
l’assurance chômage réduit les allocations de celles et ceux qui
voudraient pourtant travailler.
Les
licenciements, les suppressions de postes sont nombreux, tant dans le
privé que dans le public : à Whirlpool, Ascoval, Carrefour,
Auchan et General Electric, mais aussi dans les services publics où
Macron veut supprimer 120 000 postes durant son quinquennat.
Il
y aurait pourtant une solution simple : interdire les
licenciements, réduire le temps de travail pour supprimer le
chômage, sans perte de salaire, embaucher massivement dans les
services publics (l’actuelle grève des urgences, qui connaîtra
une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 2 juillet, en est un
exemple), au lieu de multiplier les contrats précaires et de
privatiser (comme le gouvernement cherche à le faire avec Aéroports
de Paris).
Construire
les résistances,
coordonner
la gauche qui lutte
Gouvernement
et patronat ne céderont rien sans réaction de notre camp social.
Nous avons besoin d’une riposte de tous les salariéEs.
La
CGT de Ford Blanquefort, entreprise menacée de fermeture dans
quelques mois, appelle à coordonner les équipes qui souhaitent se
mobiliser contre les licenciements, notamment celles et ceux qui se
sont retrouvés à Belfort pour General Electric le week-end dernier.
C’est la voie à suivre.
Nous
avons également besoin que toutes
les organisations - partis, syndicats, associations - la
gauche sociale et politique qui veut lutter, se réunissent pour
coordonner les résistances, construire les grèves et les
mobilisations qui pourront faire reculer les capitalistes, les
patrons et ce gouvernement à leur service.
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