Le
30 mai a surpris tout le monde et en premier lieu... le pouvoir. Des
rassemblements et manifestations ont eu lieu dans une dizaine de
villes.
À
Paris des milliers de sans-papiers ont bravé l’interdiction de
manifester et débordé le dispositif policier pour manifester
d’Opéra à République.
S’en
est suivi aussi de nombreuses mobilisations contre les violences
policières suite à l’assassinat de Georges Floyd aux états unis
par la police ; à Clermont aussi entre 500 et 1000 manifestants
Pendant
le confinement, les sans-papiers étaient parmi les premier.e.s de
cordée au travail dans les secteurs dits « essentiels »,
surexploités sans vergogne parce que considérés comme sans droits.
Ils
et elles étaient aussi les premier.e.s de cordée des victimes de la
crise, mis au chômage sans revenu, mal logés ou à la rue.
Laisser
faire cela c’est accepter les arguments
qui
se retourneront contre tous et toutes.
C’est
laisser s’aggraver, sous prétexte de la crise,
la
politique d’exploitation
et
les arguments nationalistes et racistes.
Le
30 mai, les sans-papiers ont montré qu’ils et elles n’étaient
pas que des victimes des politiques racistes et coloniales, mais
aussi les premier.e.s de cordée de la lutte.
Lors
de son intervention du 14 juin, Macron, n’a pas eu un mot pour les
sans-papiers. Il a par contre exalté le « patriotisme
républicain » et asséné que «la République n’effacera
aucun nom de son histoire » revendiquant ainsi le passé
colonial et raciste de ces noms « républicains ».
C’est
que sa politique actuelle s’inscrit toujours dans cette logique.
C’est elle qui assassine des milliers de migrant.e.s chaque année
sur les routes de la migration, qui sème la misère et la guerre
dans les pays du sud, légitime en France les inégalités et toutes
les politiques racistes et discriminatoires.
Alors
pour déboulonner Macron, contre le racisme et la logique coloniale,
pour l’égalité des droits, la liberté de circuler, la
régularisation de toutes et tous les sans-papiers, la fermeture des
Centres de rétention et le logement pour tous/toutes, il faut
rejoindre massivement les sans-papiers ce 20 juin.
Avec
ou sans papiers,
même
si Macron le veut pas, on est là
à
Clermont-Ferrand
RASSEMBLEMENT
SAMEDI
20 JUIN
à
15H00 Place de Jaude
Tract
d’appel que le NPA a signé
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