Renault
annonce la fermeture d'au moins trois usines en France. On parle de
3000 licenciements chez Airbus, 700 chez Derichebourg, 500 chez
Presstalis…
Sur
Clermont-Ferrand, 14 salariés vont perdre leur emplois après la
fermeture de la librairie Gibert Joseph.
Partout,
sous prétexte de la baisse de l'activité due à la crise sanitaire,
les patrons mettent en œuvre leurs plans de « restructuration »,
de suppressions d’emplois… dont la majorité étaient pourtant
déjà annoncés bien avant le début de l'épidémie.
LICENCIÉ.E.S
OU PRÉCARISÉ.E.S
Lorsque
ce ne sont pas des suppressions de postes directes, on observe depuis
de nombreuses années de grands plans de « chantage à la
productivité », que l'on essaye d'imposer aux
travailleurs/ses en échange du maintien de leurs emplois (racket des
congés, suppressions des primes, fin des prétendues 35h…).
Dans
certains secteurs parmi les plus touchés comme le tourisme et la
culture, on licencie mais sans dire le mot, alors que des armées de
précaires se retrouvent pourtant précipitées au chômage sans
aucune perspective d’emplois.
Le
recours à une masse de travailleurs/ses précaires sert plus que
jamais de variable d'ajustement au patronat en période de « crise »
des profits du capital.
SAUVER
LES PROFITS « QUOI QU’IL EN COÛTE »
Malgré
ses grandes tirades sociales du début du confinement, le
gouvernement a décidé d'accompagner le patronat dans cette purge
sociale !
Les
« ordonnances Macron » finissent de donner aux
patrons les moyens juridiques de licencier ou de se débarrasser à
peu de frais d’une main-d’œuvre considérée comme inutile.
Il
annonce également un grand « plan de sauvetage »
des entreprises qui ne sauvera que les bénéfices des actionnaires
de ces grands groupes…
Quant
à la fonction publique, elle n'est pas épargnée par la dégradation
des conditions de travail... mais également par les plans de
licenciement déguisés dans les entreprises sous-traitantes qu'elle
emploie largement, ainsi que par le non renouvellement massif de
tout.e.s les contractuel.les et précaires pourtant pour
indispensables faire tourner les services publics.
Une
politique d’austérité toujours accrue, même dans les secteurs
qui ont rappelé leur caractère indispensable durant la crise
sanitaire, au premier rang desquels la santé !
Une
médaille en chocolat, l'arrêt des contractuel.les en renfort de
service, un défilé le 14 juillet…
Voilà
la politique de santé publique de Macron !
« Nous
ne laisserons pas faire,
nous
ne nous tairons plus ! »
Ce
sont justement les hospitalier.e.s qui ont montré qu'il est possible
de se mobiliser dans ce « monde d'après » le
confinement.
Ailleurs
aussi, l'annonce des licenciements et des fermetures de sites a
déchaîné la colère des salarié.e.s. Certain.e.s ont même réussi
à faire ponctuellement reculer leurs directions, comme à la
Fonderie de Bretagne.
Ces
derniers jours ont également été marqués par le début d'une
mobilisation historique, ici et dans le monde, contre les violences
policières : des dizaines de milliers de jeunes se lèvent
contre le racisme systémique, contre les violences policières,
contre une forme de violence sociale aussi qui s'exprime depuis le
début du confinement envers les plus pauvres, dans les quartiers
populaires.
Et
même si le gouvernement aura assumé jusqu'au bout la brutalité de
sa politique en interdisant ces rassemblements, le fait que ceux-ci
aient quand même lieu est la démonstration que le nombre et la
détermination peuvent venir à bout de toutes leurs mesures
répressives.
Les
colères ont été déconfinées,
mais
pour gagner,
il
faut réussir à les rassembler.
Partout,
soyons le plus nombreux possible
LE
MARDI 16 JUIN
POUR
LE DROIT À LA SANTÉ POUR TOUS
ET TOUTES
ET
POUR DES MOYENS POUR LE SERVICE PUBLIC
à
Clermont-Ferrand,
à
11H devant l’ARS
à
14H devant l’ARS
à
18H00 Place de Jaude
à
Montluçon
à
12H Place Piquand
à
Vichy
à
12H Place de la poste
à
Moulin
12H
Place de la liberté
à
Brioude
à
14H30 sur le parking des urgences
au
Puy en Velay
à
14H30 entrée de l’hôpital Emile Roux
à
16H devant l’ARS
à
Aurec sur Loire
à
14H devant l’EHPAD
à
Aurillac
à
12H30 devant l’hôpital
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