Communiqué
du NPA du 1er octobre 2019
On
l’a appris ce mardi : Assa Traoré va être mise en examen suite à
une plainte pour diffamation déposée par les gendarmes responsables
de la mort de son frère Adama, à Beaumont-sur-Oise le 19 juillet
2016.
En
cause, des posts Facebook publiés par Assa dans lesquels elle
demande la mise en examen de ces gendarmes, en citant leurs noms.
Dans
un invraisemblable et écœurant retournement de situation, c’est
donc la sœur d'une victime de violences policières qui se retrouve
mise en examen, alors que les gendarmes qui ont tué son frère n’ont
jamais été inquiétés par la justice et qu’ils ont même été
couverts par l’institution.
L’acharnement
judiciaire se poursuit contre la famille Traoré. Souvenons-nous que
cinq frères d’Adama ont été, au cours des trois dernières
années, condamnés, quatre d’entre eux incarcérés, et deux,
Yacouba et Bagui, toujours en prison aujourd’hui.
Ce
que l’État et les institutions ne pardonnent pas à la famille
Traoré, c’est de n’avoir jamais renoncé à lutter pour exiger
justice et vérité pour Adama.
Figure
de ce combat contre les violences et l’impunité policières, Assa
subit aujourd’hui une énième tentative d’intimidation.
Nous
savons qu’en dépit de ce nouvel épisode, Assa et le collectif
Adama ne se laisseront pas intimider et poursuivront leur combat
exemplaire.
Le
NPA leur apporte tout son soutien et exprime sa solidarité
totale envers Assa, qui était encore, il y a quelques semaines,
présente sur notre stand à la fête de l’Humanité.
Le
harcèlement de la famille Traoré doit cesser !
Ce
ne sont pas les Traoré
mais
les gendarmes qui doivent être jugés !
Justice
et vérité pour Adama !
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