jeudi 25 avril 2019

27 AVRIL, 1ER ET 9 MAI, ET APRÈS… CONSTRUISONS LA RIPOSTE GÉNÉRALE À MACRON

Macron essaye de redorer son blason en s’appuyant sur l’incendie de Notre-Dame. Il nous appelle à l’Union nationale, à « retrouver le fil de notre projet national », ramenant les revendications sociales à « la politique et ses tumultes »...

Il essaie de faire oublier qu’il détruit nos conditions de vie et de travail en cassant les services publics, en particulier celui de l'éducation, alors que l’incendie de Notre-Dame est avant tout le résultat de la pénurie budgétaire, du manque d’entretien des monuments historiques.

Il laisse le grand patronat s’enrichir... et apparaître généreux en donnant des miettes pour reconstruire la cathédrale, des miettes en réalité payées par l’État puisqu’elles sont déductibles des impôts !

Enfin, il méprise la mobilisation des Gilets jaunes et des salarié·e·s, notamment de l’Éducation nationale, dans les entreprises, en lutte contre les attaques gouvernementales, contre les licenciements et la précarité.

Ne pas laisser Macron nous tromper

La vieille tactique - se servir d’un drame pour faire croire à des intérêts communs entre les plus riches et le monde du travail - ne fonctionne plus, les gouvernements précédents l’ont trop usée.

Il n’y a pas un pouce à céder à ce gouvernement, d’autant plus que dans le même temps, celui-ci réprime les libertés publiques comme jamais.

Ainsi, lors du 23e Acte des Gilets jaunes, un nouveau cap a été franchi en s'attaquant aux journalistes. La police a commis des violences directes contre eux : certains ont été directement visés par des LBD, d’autres arrêtés pour « violences ou dégradations », une caméra étant qualifiée d’« arme par destination »...

Cette répression intervient alors que les mobilisations continuent et tentent de converger : celle des Gilets jaunes qui continue ; dans l’Éducation nationale contre la loi Blanquer qui vise à décupler la sélection sociale et à précariser les personnels ; contre les licenciements, en particulier dans l’automobile ; pour les salaires dans les entreprises, faisant écho à la mobilisation des Gilets jaunes pour le pouvoir d’achat.

Se saisir des dates de mobilisation pour faire plier le gouvernement

Chaque samedi, les Actes des Gilets jaunes jouent un rôle capital de contestation contre le gouvernement et le patronat. Ce samedi 27 avril, de nombreuses fédérations et unions départementales de la CGT appellent à manifester à Paris contre le gouvernement avec le soutien de nombreux Gilets jaunes.

Le NPA s’associe pleinement à cet objectif de faire converger les luttes et les revendications.

La mobilisation continuera avec les manifestations du 1er Mai et la grève dans la fonction publique le jeudi 9 mai. Celle-ci doit être le point départ d’une lutte prolongée contre les suppressions de postes et la précarisation de la fonction publique. Ce sera un point d’appui important pour infliger une défaite politique au gouvernement.

Nous ne devons pas laisser le gouvernement se servir de Notre-Dame ou des élections européennes pour effacer notre colère.

L’issue de la séquence de lutte entre Macron et les classes populaires que nous vivons depuis plusieurs mois dépend ces prochains jours de notre détermination et de notre capacité à entrer tou·te·s ensemble dans l’action.




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