Le
changement climatique ici et maintenant
Ce
n’est plus une menace lointaine. Vagues de chaleur, pics de
pollution, orages dévastateurs, inondations, fonte de la calotte
glaciaire, élévation du niveau des océans, incendies meurtriers
sont les fléaux récemment vécus au Koweït, au Sud de l’Algérie,
en Californie, en Argentine, en Grèce, au Portugal, mais aussi en
Suède, en Lettonie, en France.
L’augmentation
de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans
provoque déjà des catastrophes dont les plus pauvres sont les
principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions
contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.
Sortir
au plus tôt, complètement
des
combustibles fossiles
La
combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de
serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation.
Il
faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets
toxiques pour des millénaires. Réaffecter les sommes extravagantes
qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à
la recherche dans les renouvelables.
Cette
transformation radicale doit inclure la reconversion de tou.te.s les
travailleur.euse.s des secteurs concernés vers ceux où des
centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.
Il
est encore temps pour agir
Pour
baisser la demande d’énergie il faut éliminer d’urgence les
productions inutiles ou nuisibles (production d’armes…),
abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture
écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone
dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous.
Il
faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et
dévastateurs comme le contournement de Strasbourg ou les lignes de
trains à grande vitesse.
Il
faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les
absurdes transports de marchandises à travers le monde.
L’écologie
n’est pas compatible avec le capitalisme
Incapables
de tenir leurs engagements pris à la COP 21 qui aboutiraient à une
hausse catastrophique supérieure à 3 °C, les gouvernements
refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de
l’agriculture industrielle, des transports… responsables des
émissions de gaz à effets de serre.
Macron
augmente les taxes sur l’essence et le fuel en essayant de faire
croire qu’il agit pour le climat. Or cet argent sera un cadeau de
plus aux entreprises productivistes.
Au
lieu des taxes inéquitables, il faut des impôts progressifs pour
financer des services publics du rail et de transports en commun,
pour sortir du tout-voiture, du tout-camion.
Pas
de capitalisme vert qui est une imposture.
8
décembre journée mondiale pour l’urgence climatique
Partout
les marches doivent être énormes. On a besoin d’un vaste et
puissant mouvement unissant #il est encore temps, les gilets jaunes,
associations, syndicats, partis… pour imposer des mesures
écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des
énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture
écologique et paysanne, des transports publics gratuits…
Comment
y arriver sans exproprier les pétroliers qui pomperont jusqu’à la
dernière goutte de pétrole ?
Il
faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce
dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses
habitant.e.s !
4
pages du NPA
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