La
fin du quinquennat de Hollande restera dans les annales de
l’histoire. En effet, à six mois de l’élection présidentielle,
jamais un président de la Vème république n’aura autant touché
le fond... Déjà détenteur du record d'impopularité, son action
est désormais créditée d'à peine 4% de bonnes opinions.
Valls,
Hollande, une même politique
au
service du Medef
Désormais,
au sein du Parti Socialiste, la candidature d’Hollande ne serait
plus naturelle et beaucoup pensent qu’il ne gagnera pas la primaire
de janvier prochain.
Du
coup, Valls essaie de se faire une place et d’apparaître comme le
dernier recours pour cette « gauche ». Lui, le
partisan des « gauches irréconciliables » appelle
maintenant au rassemblement de la « gauche » et en
particulier de ses anciens ministres, Hamon, Montebourg et Macron.
Lui,
qui n’a pas hésité à envoyer les flics contre toutes celles et
tous ceux qui se sont opposés à la loi travail affirme désormais
que « l’histoire de la gauche se confond avec celle du
mouvement syndical ».
Lui,
qui n’a eu de cesse de refouler les migrants, de développer des
discours de haine et de division ose désormais déclarer « C’est
l’honneur de la France d’accueillir ceux qui fuient la guerre et
les persécutions ».
Quelle
hypocrisie ! Quel cynisme !
Car,
malgré ses déclarations, c’est bien toujours la même politique
que Valls mène aux côtés de Hollande, une politique anti-sociale,
réactionnaire : destruction du camp des réfugiéEs de Calais,
préparation d’un budget pour toujours plus d’austérité, mise
en place des décrets d’application de la loi travail…
Quant
à Hollande, qui n’abdique pas d’être à nouveau candidat, il se
réjouit des chiffres du chômage de septembre alors que leur baisse
-de plus de 66000- est le résultat des manipulations du gouvernement
qui a fait disparaître des statistiques des chômeurs en augmentant
les radiations et finançant des formations bidons.
Imposer
nos revendications, nos droits
Face
à l’arrogance et à la hargne anti-ouvrière de la droite et de
l’extrême droite, il est illusoire de compter sur cette gauche.
Que ce soit Hollande, Valls, Montebourg ou Hamon, ils sont tous
d’accord pour, mener peu ou prou la même politique, au service des
intérêts des grands groupes financiers et industriels.
Le
changement,
c’est
celui que nous imposerons
par
nos mobilisations !
C’est
imposer des mesures d’urgence comme l’interdiction des
licenciements et la répartition du travail entre tous, le SMIC à
1700 euros nets, la retraite pleine et entière à 60 ans avec 37,5
annuités, la régularisation des sans-papiers et le droit de vote
des étrangers, le droit de circulation et d’installation pour
toutes et tous, la suspension de tous les grands projets inutiles
comme l’aéroport de Notre Dame des Landes ou les projets et
chantiers EPR, l’arrêt, l’annulation de toutes les condamnations
de celles et ceux qui luttent contre les politiques patronales et
gouvernementales.
C’est
ce que défend Philippe Poutou
dans
la campagne présidentielle.
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