dimanche 6 novembre 2016

25 NOVEMBRE 2016 : UNE JOURNÉE DE LUTTE TOUJOURS NÉCESSAIRE POUR DÉNONCER LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES DANS LE MONDE !

Un an de plus sans pouvoir dire que les violences contre les femmes aient diminué durant celui-ci. Dans notre société capitaliste les femmes sont doublement victimes de la violence générée par celle-ci et dans les périodes de crise aiguë du capitalisme comme celle que nous vivons tout est fait pour revenir sur ce qui a été acquis.

L’avortement en Pologne

Restriction du droit à l’avortement comme a voulu le faire la Pologne alors que sa législation en fait déjà l’une des plus restrictives d’Europe. Les femmes ont réagi et une première manifestation a eu lieu le 3 octobre où elles étaient environ 100 000, ce qui a obligé le gouvernement ultra-conservateur du parti Droit et Justice (PiS) à rejeter ce projet de loi.

Une nouvelle mobilisation intitulée « Black Monday » a de nouveau rassemblé des milliers de femmes polonaises vêtues de noir et un parapluie à la main le lundi 24 octobre dans plusieurs villes de Pologne pour dénoncer les initiatives du gouvernement et de l’Église. Elles se battent également pour le droit à la contraception, pour l’égalité salariale entre femmes et hommes…

En France ce pourrait également arriver.

Marion Maréchal-Le Pen lors d’une réunion publique avec des personnes de la Manif pour tous a présenté son programme en promettant si elle était élue de supprimer les subventions aux plannings familiaux qui, d’après-elle, véhiculent la banalisation de l’avortement.

Les femmes migrantes de la jungle de Calais

Le problème des « migrants » de la jungle de Calais est souvent évoqué dans l’actualité mais on parle rarement de la violence que subissent aussi les « migrantes » parce qu’elles sont des femmes et qui y vivent un enfer. De graves atteintes à leur santé et à leurs droits, accompagnées de violences horribles : viols, prostitution, grossesses non désirées, infections sexuellement transmissibles.

On peut parler de cauchemar social pour ces femmes.

On peut se demander après le démantèlement de la jungle de Calais quel suivi sera mis en place pour ces femmes.

Jacqueline Sauvage sera-t-elle graciée totalement ?

C’est le jeudi 27 octobre que la Chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Paris a examiné la 2ème demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage condamnée à 10
ans de réclusion pour le meurtre de son mari . La décision de la Cour sera rendue le 24 novembre la veille de la « Journée internationale de luttes contre les violences faites aux femmes », un symbole pour celle qui est devenue un symbole des femmes victimes de violences conjugales.

Malgré la timide grâce partielle de François Hollande, malgré le témoignage de ses trois filles violées et battues tout comme leur mère, malgré la non-préméditation reconnue de son geste, 1er
refus de la Cour d’Assises par la voix de l’avocat général pour qui « la légitime défense n’est absolument pas soutenable ».

Le 12 août dernier le tribunal d’application des peines de Melun refuse la 2ème demande reprochant à Jacqueline Sauvage « de ne pas assez s'interroger sur son acte » et qu'elle ne pouvait « prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte-tenu des soutiens dont elle
bénéficie et de la médiatisation des faits risquerait de la maintenir dans une position victimaire ».

Pour Jacqueline et pour ses filles
espérons que cette fois-ci,
la Cour décidera sa libération conditionnelle.

La violence faite aux femmes
s’applique aussi aux petites filles

Il y aurait encore tellement de violences à dénoncer, comme celles que subissent les petites filles dans beaucoup de pays du monde où elles sont mariées de force à des hommes beaucoup plus vieux qu’elles, ou subissent la prostitution dans les pays du monde entier.

Nous nous retrouverons tous et toutes ensemble
le samedi 26 novembre à Clermont-Ferrand à 14H00
devant le conseil départemental
pour dénoncer les actes de violence contre les femmes, mais, pas seulement, car c’est au quotidien, chaque jour de l’année, que notre combat pour éradique cette violence et permettre aux femmes de vivre en étant réellement femmes sans redouter que nous soyons considérées comme des objets sexuels dont l’on peut user et abuser à loisir ou comme un punching-ball que l’on peut utiliser à volonté pour se défouler !


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