samedi 13 octobre 2018

#ClermontFaitMonde : NOUVEAU RASSEMBLEMENT POUR OBTENIR DES LOGEMENTS PÉRENNES ET DIGNES POUR TOUS LES EXILÉ-E-S DU PREMIER MAI


Voilà 6 semaines que près de 300 exilé.e.s dont 80 enfants sont contraints de dormir sous tentes sur le campement d’ (in)fortune place du 1er mai à Clermont-Ferrand.

Nous ne pouvons que dénoncer une nouvelle fois l’inconséquence et l’irresponsabilité des pouvoirs publics, qui après avoir laissé la situation pourrir, cherchent maintenant à « vider » la place en faisant preuve d’une légèreté et d’un amateurisme grave.

Alors que la vulnérabilité de ces personnes et de ces enfants incombe à l’état et aux pouvoirs publics de leur permettre l’accès à des logements dignes et pérennes, ces derniers envisagent une mise à l’abri collective dans des lieux inadaptés comme des gymnases.

Si des familles sont orientées en CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile), la plupart vont se retrouver placés en « transit ».

D’ores et déjà, la préfecture a annoncé vouloir interdire l’accès à ces lieux aux associations de défense des exilé.e.s, présentes depuis le premier jour à leurs côtés place du 1er mai.

Nous craignons que ces lieux de transit se transforment en gare de triage, permettant à la préfecture d’expulser dans l’ombre des familles en danger venues chercher en France un semblant de sécurité. Nous ne permettrons pas cela !

Nous ne le répéterons jamais assez,
ces personnes ne sont pas un danger
mais sont en danger,
nous devons les protéger !

La préfecture nous assure « chercher des solutions » et de na pas prendre la situation « à la légère ».

Comment expliquer alors qu’il a fallut plus d’un mois pour que le Préfet et le Conseil Départemental répondent enfin positivement à la demande du Maire de Clermont-Ferrand de se mettre autour d’une table ?

Comment expliquer qu’entre le 19 septembre et le 9 octobre aucun recensement n’avait été effectué sur le campement alors même que la population du campement avait doublée ?

Comment expliquer qu’ils semblent découvrir la situation alors que ces familles ont passé pour la plupart l’été dans des campings ?

Nous avons suffisamment palliés aux insuffisances et aux inconséquences de l’état, il est temps que les pouvoirs publics assument leurs responsabilités en respectant les droits de ces personnes.

Les solutions dignes et acceptables existent. Cela passe par un réexamen positif de l’ensemble des situations administratives des exilé.e.s de 1er mai et par leur relogement dans des structures adaptées.

Sur Clermont-Ferrand, 7000 logements sont vides,
il faut réquisitionner ces lieux !
La loi le permet, il faut l’appliquer !

Un nouveau rassemblement aura lieu
pour faire respecter le droit au logement de ces personnes
LUNDI 15 OCTOBRE
à 18H30 devant la préfecture
à Clermont-Ferrand
SOYONS NOMBREUX, NOMBREUSES

à partager massivement l’événement facebook


Face à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les exilé.e.s soutenus par des citoyen.ne.s et les associations ont pris leur sort en main pour s'organiser, lutter collectivement et exiger des solutions de relogement pérennes pour l'hiver et une issue positive à l'examen des situations administratives.

Retrouvez toutes les informations sur la page Clermont Fait Monde : Solidarité avec tous les migrants !



Migrant-e-s  : assez de morts en Méditerranée, Ouvrons les frontières !


Dans toute l'Europe, des manifestations nombreuses, souvent massives, ont eu lieu le samedi 6 octobre pour dénoncer tous les pouvoirs qui empêchent des bateaux tels l'Aquarius de venir en aide aux migrant-e-s se noyant en mer Méditerranée.

Cette mobilisation est une prise de conscience salutaire face à la barbarie produite par la forteresse européenne contre les populations pauvres, exploitées et opprimées des pays du Sud, une politique au service des plus riches de la planète.

Il n'y a pas de crise migratoire

C'est le système capitaliste, bien servi par les politiques des États occidentaux et de l'Union Européenne qui créent ces migrations forcées, contraintes.

Les causes en sont multiples : guerres impérialistes, dictatures au pouvoir dans de nombreux pays, commerce inéquitable entre le Nord et le Sud, déforestation, pillage des ressources dans les pays, notamment en Afrique, et catastrophes liées au changement climatique.

Il nous faut agir contre ce qui crée les migrations contraintes, à savoir l'impérialisme français et européen, le néo-colonialisme qui en France est toujours puissant dans le cadre de la Françafrique.

C’est tout un système économique qui détruit la planète et les travailleurs des pays pauvres et riches...

A bas toutes les frontières !

Les frontières externes de l'Union européenne et internes entre les pays permettent une véritable chasse aux migrants. C'est pourquoi nous nous battons pour l'ouverture des frontières et l'accueil inconditionnel de toutes celles et ceux qui parviennent au péril de leur vie en Europe.

Mais cela ne suffit pas : il faut la liberté de circuler et de s'installer pour toutes et tous sur la planète.

Exactement comme les plus riches qui ont toutes ces libertés… Celles-ci doivent s'accompagner de droits égaux pour tous et toutes : celui de travailler, de se loger, de se soigner, ainsi que celui d'être citoyen, c'est-à-dire le droit de s'organiser pour se défendre, de voter, de donner son avis là où on réside.

Traité·e·s comme des délinquant·e·s…

Ceux et celles qui arrivent sur le continent européen continuent d'être pourchassés, virés de squats en squats, harcelés, rendus illégaux, parqués en centre de rétention ou assignés à résidence, sans jugement…

Nous soutenons activement celles et ceux, de plus en plus nombreux, qui résistent, s'organisent, luttent malgré les risques, pour vivre ici.

Ceux et celles qui les soutiennent sont traînés en justice, poursuivis, comme les habitant-e-s de la vallée de la Roya près de Nice ou les sept personnes qui seront jugés le 8 novembre prochain à Gap pour avoir manifesté leur indignation contre les agissements des Identitaires, ce groupe fasciste aucunement inquiété par la justice !

Agir contre le racisme et ceux qui l’entretiennent

Macron fait mine de s’opposer aux dirigeants européens les plus réactionnaires comme Salvini ou Orban, mais par sa politique de rejet des migrantEs, il encourage les peurs de l'étranger, le repli sur soi et la création du bouc émissaire.

Il agite le risque de dumping social que représenterait l'accueil inconditionnel. Tout cela développe un racisme prégnant dans toute la société qu'il faut combattre sans relâche, ainsi qu'une division bien orchestrée au bénéfice de ceux qui détiennent le pouvoir politique et économique.

Pour le NPA, la seule réelle frontière est celle entre les classes, celles qui opposent les exploité-e-s à leur exploiteurs. Migrant-e-s, sans-papiers, salariés… nous sommes bien toutes et tous du même côté !


mercredi 10 octobre 2018

SOIRÉE SUR LE THÈME DE L’ANTIFASCISME  : CONFÉRENCE – DÉBAT – CONCERT


Alors que Clermont-Ferrand a dû « accueillir » un local du groupuscule fasciste « Le Bastion social », Mediacoop et le Collectif de Lutte Contre les Extrêmes-droites 63, organisent dans le cadre des rencontres des médias libres et du journalisme de résistance(voir le programme), une soirée conférence-débat-concert sur le thème de l’antifascisme.

Vendredi 12 octobre 2018
à la maison de quartier Fontaine du Bac,
18 Rue de la Fontaine du Bac,
63000 Clermont-Ferrand
à partager l’événement facebook : ICI

De 20H à 22H

Débat en présence d’un journaliste qui enquête sur le phénomène du Bastion Social et du fascisme contemporain dans toute la France, d’un conférencier sur l’évolution du fascisme en Auvergne, et d’antifascistes de différentes villes ( Marseille, Toulouse, Lyon...) venus témoigner.

Ce débat servira à nous informer sur les nouveaux groupuscules de l’ultra-droite, à mieux les comprendre pour mieux les vaincre.

A partir de 22H

Concert surprise par deux groupes de la région de bordeaux!

Buvette et restauration sur place.

Entrée libre.(Attention, les places sont limitées !)



RAPPORT DU GIEC : NOTRE PLANÈTE, NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !



Sans surprise, le rapport spécial du GIEC publié aujourd’hui confirme que les impacts sociaux et environnementaux du changement climatique sont redoutables et ont été sous-estimés.
Le réchauffement actuel de 1°C cause déjà vagues de chaleur, cyclones ultra-violents, inondations, fonte des glaciers et dislocation des calottes glaciaires sans précédent.
Le rapport ne laisse aucun doute : un réchauffement de 2°C aurait des conséquences beaucoup plus graves que le réchauffement de 1,5°C. Tout doit donc être mis en œuvre pour que la limite de 1,5°C maximum soit respectée.
L’expertise du GIEC est incontournable quand il s’agit d’évaluer le changement climatique. Mais ses propositions de maintien du nucléaire et de déploiement des technologies à émissions négatives, ainsi que du recours à la géo-ingénierie - c'est-à-dire des technologies d’apprenti-sorcier dont les effets sont incertains et pourraient être dramatiques - sont biaisées par la soumission de la recherche aux impératifs capitalistes de la croissance et du profit.
Ce rapport servira de base aux négociations de la COP24. Celles-ci sont censées combler le fossé entre les 1,5°C et les 2,7-3,7°C projetés sur la base des engagements actuels des gouvernements. Mais les capitalistes et leurs représentants politiques ont le pied sur le frein.
C'est le système qu'il faut changer !
Sauver le climat impose de socialiser le secteur énergétique pour planifier un système 100% renouvelable sans énergie fossile ni nucléaire, d’éliminer les productions inutiles ou nuisibles, d'en finir avec l’obsolescence programmée des produits ou les absurdes transports de marchandises qui ne servent qu’à maximiser les profits des multinationales, d’abandonner l’agrobusiness en faveur d’une agriculture écologique et paysanne assurant la souveraineté alimentaire…
Écosocialisme ou barbarie, tel est le choix
qui se dessine de plus en plus clairement.
Une puissante mobilisation mondiale des mouvement environnementaux, syndicaux, paysans, féministes et indigènes, est nécessaire et urgente.
Il n’est plus suffisant de s’indigner et de faire pression sur les décideurs. Il faut s’insurger, construire la convergence des luttes, descendre dans la rue par millions et dizaines de millions, bloquer les investissements fossiles, les accaparements de terres et le militarisme, s’investir activement dans le soutien aux paysan.ne.s, et jeter les bases de pratiques sociales qui sortent du cadre capitaliste…
Dans ce cadre, le NPA appelle à participer massivement aux marches pour le climat qui se tiendront ce samedi 13 octobre.
À Clermont-Ferrand,RASSEMBLEMENT-DÉBAT à partir de 14H30 à Jaude .Plus d’infos : ICI



samedi 6 octobre 2018

POUR LE RELOGEMENT PÉRENNE ET DES PAPIERS POUR TOUS ET TOUTES LA LUTTE ET LA SOLIDARITÉ S'ORGANISENT EN SOUTIEN AUX MIGRANT-E-S DE LA PLACE DU PREMIER MAI





Une assemblée générale se tient aujourd’hui Samedi 6 octobre à 14H00 sur le campement du premier mai

Une grande manifestation aura lieu

LUNDI 8 OCTOBRE
à 18H00 de place du premier à la préfecture


Il faut donner un coup d’accélérateur à la mobilisation pour créer le rapport de force suffisant pour faire plier les autorités et que des logements pérennes soient ouverts en appliquant tout simplement la loi de réquisitions des logements vides (plus de 7000 rien que pour la ville de Clermont-Ferrand).

Il est plus que temps que cesse cette situation dramatique inhumaine.

Soyons nombreux-ses à soutenir les migrant-e-s en apportant directement notre aide sur le campement et en participant massivement à cette manifestation.

À partager l’événement facebook :


Le NPA appelle à participer en nombre à la manifestation du lundi 8 octobre à 18H00 place du premier mai à Clermont-Ferrand
Le NPA revendique l’ouverture des frontières et exige la liberté de circulation et d’installation
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA exige l’application de la loi de réquisitions de logements vides
Pour le NPA, un toit c’est un droit, toute personne doit avoir accès à un logement décent.


À lire ci-dessous le communiqué de ClermontFaitMonde






Tout savoir sur la lutte



à signer la pétition :


à lire ci-dessous un appel

Enfance en danger, toute l'éducation mobilisée !

À signer ICI






jeudi 4 octobre 2018

REPRENDRE LE COMBAT CONTRE MACRON ET SA POLITIQUE


Après moins d’un an et demi de pouvoir, Macron et son gouvernement n’ont jamais autant été impopulaires, et c’est la débandade du côté du pouvoir : après Hulot et Flessel, c’est Colomb qui quitte le navire pour ne pas être trop éclaboussé dans ses ambitions.

Les prétendus « bains de foule » ou « embrassades » n’y changent rien : rien ne va plus, et les « affaires » nous montrent que leur « nouveau monde » politique est aussi pourri que « l’ancien »

Mépris et guerre de classe

L’une des marques de fabrique de ce président est celle du mépris envers le monde du travail. Désormais il suffirait de traverser la rue pour trouver un emploi.

Pour lui et ses sbires,
les choses sont simples :
si tu es chômeur, précaire, pauvre,
c’est de ta faute !

Le gouvernement est bien décidé à continuer sa politique de destruction sociale. Tout doit y passer : les statuts collectifs, la fonction publique et les services publics, la sécurité sociale, la santé, l’éducation nationale, la culture, les retraites, les aides sociales, les rémunérations…

Cette politique n’a qu’une seule conséquence : l’explosion des inégalités et de la précarité.

Et ce gouvernement peut aller sur tous les plateaux télés pour dire qu’il agit pour nous, nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que sa politique n’est favorable ni à notre pouvoir d’achat ni pour lutter contre le développement du chômage et la misère.

Nous répondons « résistance » !

Ce gouvernement peut se féliciter d’avoir fait passer, jusqu’à présent, l’ensemble de ses contre-réformes, mais cela n’a pas été sans résistances ni confrontations.

Et le monde du travail et la jeunesse sont loin d’être à genoux : hospitaliers, postiers, enseignants, salarié.e.s du commerce, de la restauration, agents des finances publiques, ouvriers de l’automobile mais aussi zadistes, défenseurs de la justice climatique ou des droit des femmes…

Toutes ces mobilisations, ces grèves, prouvent que le monde du travail est loin d’être abattu. Et plus que jamais, c’est bien d’une large mobilisation toutes et tous ensemble dont nous avons besoin pour faire reculer ce gouvernement, une mobilisation à construire en passant par dessus la tête - s’il le faut - de certaines directions syndicales, trop passive ou engluée dans le prétendu « dialogue social »

Le 9 octobre, toutes et tous en grève et dans la rue !
À Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
10H00 place du premier mai

A l’appel de la CGT, FO, Solidaires, l’Unef, la FIDL et l’UNL, les salariée.e.s et la jeunesse sont appelés à se mettre en grève ce mardi 9 octobre contre la politique de casse sociale du pouvoir. Seront également présents les retraité.e.s mobilisés contre la baisse incessante de leur pension.

Même si cette journée ne s’inscrit pas dans un plan de mobilisation générale, c’est une première occasion « d’occuper la rue» pour faire entendre nos exigences(salaires, retraites, accès à la santé et à l’éducation, suppression d’emplois, conditions de travail, indemnités chômage.)

Nous sommes tous concernés, qu’on soit du privé ou du public, en formation, en activité, en retraite ou au chômage.

Mais nous ne pourrons pas faire reculer ce gouvernement et les patrons sans affirmer clairement la nécessité de combattre le capitalisme par une lutte d’ensemble des salariés, de chômeurs, de la jeunesse, préparant un véritable affrontement à la hauteur des attaques de Macron.


mercredi 3 octobre 2018

LA POSTE S’ACHARNE CONTRE LE DROIT SYNDICAL ! SOUTIEN À GAËL QUIRANTE !



Communiqué du NPA du 3 octobre 2018





Le 1er octobre, pour la deuxième fois consécutive, La Poste a été déboutée en justice sur sa demande d'interdire l'accès aux centres à Gaël Quirante et restreindre sa liberté de circulation.


Elle prétendait en effet soumettre Gaël à une autorisation préalable pour intervenir sur les centres, sous peine de 1000 euros d'amende par infraction constatée et d'intervention des forces de l'ordre.


En gros, La Poste acceptait de reconnaître Gaël comme représentant syndical, mais en lui enlevant quasiment toutes les prérogatives dont dispose un représentant, notamment celui de pouvoir s'adresser aux collègues !


Mais La Poste s'acharne... Malgré ces deux décisions de justice qui l'ont déboutée, elle fait à nouveau appel, cette fois devant la cour de Versailles !


Le 31 octobre, La Poste va donc encore tenter de restreindre la liberté de circulation de Gaël Quirante. en réalité, ce que cherche La Poste, c'est à faire plier les militant-e-s combatif-ve-s qui s'opposent aux réorganisations et à la précarité.


C'est la raison pour laquelle elle avait fait licencier Gaël Quirante. C'est la raison pour laquelle elle s'acharne contre les autres militant-e-s de Sud Poste 92, comme Mohamed Zihani, menacé à son tour de licenciement.


Le NPA apporte son soutien total à ces militant-e-s réprimé-e-s pour leur activité syndicale, et appelle au rassemblement convoqué le 31 octobre, devant le tribunal de Versailles.