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vendredi 22 avril 2022

PAS UNE VOIX POUR LE PEN ! CONSTRUISONS LA RIPOSTE SOCIALE !

 

Les résultats du premier tour ont exprimé à la fois un rapport de forces dégradé pour les classes populaires et une polarisation, certes déformée par un mode de scrutin particulièrement antidémocratique.

Le champ politique se divise en trois parties :

*un bloc fasciste dirigé par Le Pen,

*un bloc de gauche dirigé par Mélenchon, et

*un « centre » libéral-autoritaire autour de Macron.

Celui-ci a su consolider une base sociale derrière lui, « la France qui va bien », et arrive en tête malgré le fort rejet qu’il suscite dans la population.

Le danger de l’extrême droite

Face au danger que représente la prise des institutions de la Vième République par un parti d’extrême droite, nombreux sont celles et ceux qui ont voté Mélenchon dans les derniers jours de la campagne. Mais cela n’a pas suffi pour éliminer Marine Le Pen.

Bien que minoritaire dans la bourgeoisie, l’option Le Pen pourrait bénéficier du rejet massif de Macron. Une victoire électorale de l’extrême droite n’est pas à exclure dimanche prochain.

Il reste quelques jours pour construire une mobilisation massive contre l’extrême droite, regroupant toutes celles et tous ceux qui, dans les classes populaires, ont bien conscience du danger qu’elle représente.

Mais il existe aussi une frange qui, par haine de Macron, verrait d’un bon œil une victoire de Le Pen, voire pense voter pour elle.

Il est ainsi essentiel de s’adresser à elle et de rappeler, sans concession, le danger spécifique que représente l’extrême droite. Une victoire de Le Pen serait bien pire encore qu’un nouveau quinquennat de Macron, avec des sauts qualitatifs sur le terrain du racisme et de l’autoritarisme.

Cela libérerait par ailleurs les ultra-réactionnaires, en particulier au sein de la police, ainsi que les groupes fascistes qui pourrait multiplier les agressions et les violences.

Empêcher Le Pen d’accéder au pouvoir

C’est pourquoi, dans les classes populaires, pas une voix ne doit se porter sur Le Pen, afin que celle-ci soit battue dimanche 24 avril.

Dans ce cadre, nous savons que certain.e.s utiliseront le bulletin « Macron » pour la dégager, pendant que d’autres choisiront de boycotter ce deuxième tour biaisé.

L’essentiel n’est pas de se déchirer entre nous sur ce vote, mais de mettre l’ensemble de notre camp social en mouvement pour empêcher l’accession de l’extrême droite à l’Élysée, et préparer les nécessaires combats à venir quel que soit le résultat de l’élection.

Des réactions ont déjà lieu, dans la jeunesse scolarisée, sur les lieux de travail et dans les quartiers populaires, contre l’extrême droite et les politiques libérales.

Des manifestations ont eu lieu le week-end dernier, certes pas assez massives, mais qui montrent que le rejet de l’extrême droite est bien là et que nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui veulent l’exprimer dans la rue.

Des initiatives unitaires de toute la gauche demeurent nécessaires pour construire la suite : contre l’extrême droite, pour les luttes sociales, pour reconstruire un projet d’émancipation et une force politique pour le porter.

Et d’ici là, un seul mot d’ordre :

la mobilisation la plus massive possible.

Faisons taire l’extrême droite

et préparons-nous à riposter !


mercredi 16 février 2022

AVEC PHILIPPE POUTOU , FAIRE ENTENDRE LE RAS-LE-BOL CONTRE MACRON

Il était difficile de savoir, à l’avance, à quoi ressemblerait le « convoi de la liberté » qui s’est rendu à Paris vendredi et samedi derniers.

Avec un mélange de revendications sociales (pouvoir d’achat, services publics, inégalités…), d’opposition aux mesures sanitaires autoritaires mais aussi des slogans flous autour de la « liberté » et, parfois, une opposition assumée à la vaccination, les « convois de la liberté » ont exprimé des dynamiques contradictoires.

Mais le moins que l’on puisse dire est que la réponse du gouvernement a été limpide : interdictions, intimidation et répression.

Brutalité du pouvoir

Manifestation interdite à Paris, 7 200 policiers et gendarmes déployés, des dizaines de barrages routiers, des véhicules blindés autour des Champs-Élysées : on se serait cru revenu en arrière de quelques années, au plus fort du mouvement des Gilets jaunes, lorsque, chaque week-end, le pouvoir tentait, par des démonstrations de force, de faire taire la contestation sociale.

Des dizaines d’interpellations ont été recensées le 12 février, dont celle de Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes, poursuivi pour « organisation d’une manifestation non autorisée », et plus de 300 personnes ont été verbalisées pour « participation à une manifestation non autorisée ».

Une fois de plus, le pouvoir a fait le choix de mépriser, délégitimer et réprimer la contestation.

Dire cela n’est pas exprimer un soutien inconditionnel à celles et ceux qui ont participé aux « convois de la liberté » et à l’ensemble de leurs revendications, a fortiori dans la mesure où la présence de courants antivax et complotistes d’extrême droite était notable dans certains endroits.

Mais il n’en demeure pas moins que la réponse préventive brutale du pouvoir est un indicateur de l’air du temps : Macron et compagnie redoutent une explosion sociale de type « Gilets jaunes » pendant la campagne électorale.

Et c’est sans doute pour les mêmes raisons qu’ils ne veulent pas d’un débat où serait présent Philippe Poutou…

Bousculer la campagne

Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ont raison. Après cinq ans de politiques antisociales, d’accroissement des inégalités, de mépris pour « ceux qui ne sont rien », de restriction des libertés individuelles et collectives, sans même parler de la gestion catastrophique de la crise sanitaire, la colère est là.

Et on sent bien qu’il ne suffirait pas forcément de grand chose pour que le ras-le-bol de Macron et de ses politiques pour les riches s’exprime, y compris pendant la période électorale.

Nous le souhaitons, et ce serait même probablement le meilleur moyen de changer le climat global réactionnaire, raciste, comme on a pu le voir en janvier avec les mobilisations des personnels de l’éducation qui ont, pendant quelques jours, été une véritable bouffée d’oxygène.

C’est pourquoi, pour le NPA et son candidat Philippe Poutou, la campagne présidentielle n’est pas une parenthèse pour les luttes.

Les élections sont un moment politique dont il s’agit de se saisir pour bousculer le train-train des partis institutionnels et pour faire entendre une autre voix que celle du bla-bla des politiciens professionnels : la voix de celles et ceux qui luttent, qui refusent de se résigner à l’ordre des choses, et qui veulent le faire savoir y compris dans les urnes.

Pour chambouler la présidentielle et défendre la nécessité d’imposer un pouvoir d’en bas, de celles et ceux qui produisent les richesses et font tourner la société, les exploité.e.s et les opprimé.e.s, pour en finir avec le capitalisme et son personnel politique.


dimanche 14 novembre 2021

CONTRE TOUS LES FACHOS, UNE CANDIDATURE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE !

 

Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.

Un tapis rouge aux idées d’extrême droite

Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour.

Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.

Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme.

Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.

Zemmour-Le Pen, des candidats

au service du capitalisme

Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ».

Or son programme est totalement compatible avec le capitalisme et prépare des nouvelles attaques contre les travailleurs/ses.

Car au-delà de ses discours racistes,

c’est aussi le meilleur ami du patronat.

Pour lui les salarié.e.s ne travaillent pas assez, il veut revenir sur les 35 heures, baisser les cotisations patronales, repousser l’âge de la retraite, s’opposer à l’augmentation des salaires et des minimas sociaux...

Quant au RN, il n’est pas le défenseur des classes populaires qu’il cherche à diviser à coup de démagogie nationaliste.

Pour lui, le seul coupable c’est l’immigré.e, l’étranger.e, jamais les patrons qui fabriquent le chômage et la précarité pour se gaver de profits.

Tous les deux participent d’une même offensive contre les classes populaires et constituent les deux versants d’un même projet. Marine Le Pen fait mine de s’offusquer des propositions de Zemmour... mais son modèle politique, c’est le gouvernement raciste, sexiste, homophobe et autoritaire de Victor Orbán en Hongrie !

Pour un antiracisme et un antifascisme décomplexés

Focaliser sur l’immigration, l’Islam, la sécurité, la protection des frontières, c’est stigmatiser, discriminer, et c’est aussi dévoyer les colères populaires pour qu’elles ne se retournent pas contre les vrais responsables.

Pourtant, face à la crise sociale, démocratique et écologique, l’anticapitalisme n’a jamais été autant d’actualité.

Il y a donc urgence à porter, lors de l’élection présidentielle, une candidature qui déplace le débat sur les préoccupations de notre camp social et mette un terme à cette insupportable offensive politico-médiatique des extrêmes droites qui nous conduit à la barbarie.

Pour combattre Zemmour et Le Pen, il faut développer un discours antiraciste et antifasciste décomplexé, mais aussi s’attaquer à l’ensemble du système, car les réactionnaires se repaissent des désespoirs, des inégalités croissantes creusées chaque jour par les capitalistes.

Pour répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs/ses, il faut défendre des mesures qui répondent aux urgences sur le terrain social, de l’emploi et des revenus, de l’écologie radicale, des libertés démocratiques ou de l’égalité des droits, et porter la nécessité de construire une société libérée de l’exploitation et des oppressions.

C’est ce que porte la candidature de Philippe Poutou à la présidentielle. Rejoignez-nous pour la soutenir !

lundi 1 novembre 2021

POUTOU 2022 : L’URGENCE ANTICAPITALISTE !

 

Le capitalisme conduit l’humanité à sa perte.

Catastrophes écologiques, crises sanitaires, violences économiques, contrôle et autoritarisme contre les populations, montée du racisme, les symptômes morbides de ce système sont nombreux.

Avec Philippe Poutou, nous porterons lors de la prochaine élection présidentielle, la candidature de l’urgence à rompre avec ces logiques infernales.

Loin du simple témoignage, cette campagne veut répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs qui n’en peuvent plus de se faire avoir par les gestionnaires du système, Macron et sa clique au pouvoir, les Républicains ou socialistes qui aspirent à le remplacer, ainsi que Le Pen ou Zemmour qui veulent écraser les libertés et dégrader encore plus les conditions de vie et de travail.

« La police tue », le capitalisme aussi !


Philippe Poutou a mis en avant une vérité crue : « la police tue ».

Oui elle tue, elle violente, elle mutile, notamment pour maintenir l’ordre dominant que ce soit dans les quartiers populaires ou dans les manifestations.

Il y a urgence à désarmer la police qui est au contact de la population pour en finir avec les bavures dans les quartiers et pour retrouver le droit démocratique de manifester sans craindre les violences policières.

Au-delà de la police,

c’est bien un système,

le capitalisme, qui tue.

L’approfondissement du chômage, la précarité et la pauvreté, les conditions de travail, la dégradation du système de santé, la pollution et le réchauffement climatique, les frontières tuent.

Le bilan de ce système meurtrier est sans appel. Il faut de toute urgence mettre les capitalistes hors d’état de nuire !

Augmenter les salaires, baisser le temps de travail !



Pour nous, la majorité de la population, tout augmente... sauf les salaires !

L’énergie, avec notamment des prix à la pompe qui reviennent à des niveaux similaires aux débuts du mouvement des Gilets Jaunes, mais aussi les loyers, et une inflation actuellement d’environ 2 %.

Les 100 balles de Castex n’y changeront pas grand-chose. La solution ?

Il faut augmenter les salaires et les pensions de 400 euros pour toutes et tous, fixer le salaire minimum à 1800 euros nets d’impôts.

Et si les prix continuent d’augmenter ?

Il faut que les salaires augmentent dans la même proportion en les indexant sur le coût de la vie.

Et parce que nous en avons marre de perdre notre vie à la gagner, parce qu’il faut en finir avec le chômage, parce qu’il faut modifier notre façon de produire et de consommer, il y a urgence à diminuer le temps de travail. C’est possible à hauteur de 28h hebdomadaire, sans augmentation des cadences ni perte de salaire bien entendu.

Reprendre le contrôle sur nos vies 

Comment financer ces mesures ?

Les 50 milliards de bénéfices des sociétés françaises du CAC 40 donnent une idée de ce qui pourrait être récupéré. Le montant de la fraude fiscale rien qu’en France, avec une estimation de 80 à 100 milliards d’euros cachés dans les paradis fiscaux, nous rappelle que les capitalistes n’ont que faire de l’intérêt général. Cela nous rappelle également que les richesses que nous produisons finissent en bonne partie dans leurs poches…

Il est temps de leur reprendre ce qu’ils nous ont volé.

Il est temps de reprendre le contrôle sur la marche de l’économie et de la société.

Avec Philippe Poutou, rejoignez-nous pour imposer l’anticapitalisme lors de l’élection présidentielle !