Des
attaques de toutes parts
contre
les droits des femmes
Des
promesses et pas grand-chose au final pour les droits des femmes,
voilà ce que l’on pourra retenir du quinquennat Hollande.
Le
gouvernement a reculé face aux réactionnaires (PMA, ABC de
l’égalité), les objectifs de nombre de places pour la petite
enfance (pourtant encore très insuffisants) ne seront pas atteints,
les attaques contre la santé n’ont pas cessé et les Centres IVG
ainsi que les maternités ont continué de fermer.
La
droite et les réactionnaires sont à l’offensive.
Quand
on écoute Fillon sur l’IVG ou son programme de destruction massive
des services publics, on ne peut qu’être gravement inquietE des
conséquences sur les femmes en tant que salariées et en tant
qu’usagères.
D’autant
plus que l’extrême droite n’est pas en reste, ni sur l’IVG, ni
sur un salaire maternel pour pousser les femmes à rester à la
maison.
A
gauche, on n’est pas très bien lotiEs non plus : Mélenchon se
prononce pour l’interdiction de la burqa ou la pénalisation des
clients des prostituées et tient des propos pour le moins
discutables sur l’avortement et la construction du genre.
Des
réponses féministes,
massives
et internationales !
En
grève pour l’égalité salariale en Islande à l’automne dernier
ou en Pologne en réponse aux tentatives de criminaliser
l’avortement, manifestant contre les violences dans toutes
l’Amérique latine, contre Trump au lendemain de son investiture en
janvier… les femmes ont montré leur capacité à se mobiliser
massivement partout dans le monde, à rassemblement largement et à
faire reculer les gouvernements.
C’est
dans ce contexte qu’a été lancé l’appel des femmes argentines
de Ni Una Menos pour une grève internationale le 8 mars pour
protester contre toutes les formes de violences à l’égard des
femmes, y compris la violence économique. Il est aujourd’hui
repris dans plus de 40 pays !
En
France, syndicats, associations féministes et partis politiques
appellent à la grève pour la première fois depuis bien longtemps.
Cette
grève nous permet de renouer le lien avec celles du début du XXe
siècle : grève des travailleuses du textile à New York pour de
meilleures conditions de travail, contre la répression et pour le
droit de vote, Journée internationale des femmes travailleuses
organisée par la Conférence International des Femmes et, en 1917,
manifestations de milliers de femmes, d’ouvrières et d’épouses
de soldats russes, le 8 mars, pour réclamer la paix et le pain.
Ces
manifestations ont été un des déclencheurs de l’insurrection
qui a renversé le régime tsariste. 100 ans après, la grève reste
notre arme pour montrer notre force parce que ce système ne peut
fonctionner sans notre travail salarié et encore moins sans le
travail gratuit réalisé essentiellement par les femmes et
nécessaire à l’entretien des travailleurs/euses.
Défendre
des revendications
pour
toutes les femmes
Les
violences contre les femmes ont de nombreuses facettes : la violence
domestique, mais aussi la violence du marché, de la dette, des
relations de propriété capitaliste et de l’État, la violence des
politiques discriminatoires contre les femmes lesbiennes, trans et
queer, les violences contre les migrantEs, les violences
sexuelles utilisées comme armes de guerre, et la violence
institutionnelle contre le corps des femmes par la restriction de
l’accès à l’avortement aux soins, à la contraception,
gratuitement.
Bien
que l’élection présidentielle soit à l’opposé de notre façon
de faire de la politique, nous comptons malgré tout l’utiliser à
travers la candidature de Philippe Poutou pour défendre les idées
et revendications portées par le NPA : la réduction massive du
temps de travail, l’égalité salariale, la régularisation de
touTEs les sans-papiers, des moyens pour accueillir les femmes
victimes de violence, la liberté de circulation et d’installation,
des services publics de qualité, des centre IVG et des maternités à
la hauteur de besoins, une éducation non sexiste…
Nos
revendications sont nombreuses,
urgentes
et indispensables.
Nos
mobilisations doivent être massives, internationalistes et
subversives !
Mobilisation
à Clermont-Ferrand
le
8 mars 2017
15h30
devant la préfecture
pour
une action symbolique à 15H40 heure où les femmes ne sont plus
payer sur une journée
Barnum
d’information à la population
18H00
Manifestation au départ de Jaude
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