mardi 25 octobre 2016

FAISONS FRONT CONTRE L’IMPUNITÉ POLICIÈRE ET LA RÉPRESSION !

Il y a deux ans , dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, étudiant en botanique et militant écologiste contre le barrage de Testet, mourrait d’une grenade offensive lancée par « les forces de l’ordre »

Déjà , alors, nous constations un durcissement des politiques de l’état rompant avec sa fausse politique de « dialogue social » : quelques mois auparavant, les lycéens mobilisés contre l’expulsion de deux de leurs camarades subissaient les violences policières, en mai 2014, les cheminots en grève se faisaient gazer à l’Assemblée Nationale, dans la suite de l’été, les manifestations en soutien à la Palestine étaient interdites et durement réprimées…

Deux ans, plus tard, les politiques autoritaires et répressives semblent encore plus prégnantes et légitimées par l’état d’urgence permanent. Les 4 mois de mobilisations contre la loi travail n’ont pas su faire annuler le projet de loi mais ont cristallisé la défiance installée contre ce gouvernement soit disant socialiste, qui faute de consentement général a du user de trois 49.3 et de nombreuses matraques, gazeuses et gardes-à-vues pour parvenir à ces fins.

Tous les moyens sont bons pour nous faire passer toute envie de lutter contre ses politiques anti-sociales ou dénoncer les violences étatiques : menaces de prison sur les 8 syndicalistes de Goodyear, démantèlement du campement de Calais, offensive contre la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.

Dans les facs, comme à paris 1 ou Evry, les conférences mettant en lumière les violences policières ou le racisme d’état sont interdite.

Et, si en ce 26 octobre,
les militant(e)s du NPA
rendons hommage à Rémi Fraisse,
ce ne sera pas sans penser,
à l’ensemble des victimes des violences policières

Les récentes mobilisations ont été frappées durement par la répression, mais les policiers n’ont pas attendu les manifestations pour maintenir « l’ordre social », leurs méthodes étaient déjà appliquées dans les quartiers populaires.

Dernier exemple de cette politique, le couvre-feu pour les moins de 16 ans mis en place à Colombes dans le 92, il y a quelques jours.

En ce jour, nous penserons également à Wissam assassiné à Clermont-Ferrand, ainsi qu’Adama Traoré , dernier symbole des violences policières quotidiennes des quartiers, comme Malik Oussekine, Zyed et Bouna, et tant d’autres dont nous n’avons pas toujours su les noms.

Alors de quoi se plaignent
les flics qui manifestent toutes les nuits
depuis plusieurs jours,
réclamant plus de moyens
et pleurant dans les médias des larmes de crocodiles
sur « les dangers » de leurs métiers ?

Que réclament ils,
alors qu’ils contrôlent au faciès,
harcèlent et tuent déjà en tout impunité ?

Et, ils voudraient encore piétiner la mémoire de nos morts, en manifestant ce même jour.

Prenant appui sur le lit des politiques répressives et racistes du gouvernement, des policiers encagoulés demandent encore de la marge de manœuvre et plus d’effectifs ?

Pour faire quoi ? Plus d’arrestation arbitraire pour quiconque n’ayant pas la bonne couleur de peau, la bonne orientation sexuelle et les bonnes revendications…
Pour abolir la présomption d’innocence et donner un permis intégral de tuer

NON à cette société carcérale, les coupables des violences policières à tous les niveaux doivent être jugés et condamnés.

Ce 26 octobre, doit être l’occasion de montrer que la répression prend des formes, des origines, des prétextes multiples mais s’abat toujours de la même main en uniforme, de plus en plus armées aux ordre de l’état.

C’est alors contre toutes les répressions qu’il faut lutter et contre l’impunité policière déjà bel et bien en service, avec toutes celles et ceux qui la subissent.

A Clermont-Ferrand
Rassemblement
en hommage à Rémi Fraisse
et contre les violences policières
voir événement facebook : ICI
Mercredi 26 octobre 2016

18H30 devant le Palais de Justice

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire