En
Irak, l'offensive de l’armée pour reprendre aux troupes
djihadistes de Daesh la ville de Mossoul a été lancée mardi matin.
Les USA lui ont apporté un soutien sans réserve alors que l'ONU
exprimait son inquiétude pour la sécurité des 1,5 million
d'habitants de la ville qui seront, une fois encore, les premières
victimes des bombes qui prétendent les « libérer ».
Les
grandes puissances coalisées derrière Georges Bush prétendaient
aussi libérer l’Irak de Sadam Hussein lors de la première guerre
d’Irak, elles ont fait du pays un champ de ruines, dressé les
populations les unes contre les autres, imposé un pouvoir fantoche,
créé le terrain sur lequel Daesh a pu prospérer.
Une
cynique comédie
Le
gouvernement français soutient lui aussi cette macabre offensive
militaire. Hollande a voulu poser en homme de paix en faisant la
leçon à Poutine qui, avec Bachar El Assad, bombarde Alep.
C'est
une posture aussi cynique qu’hypocrite
tant
ils sont complices.
Pendant
que Bachar El Assad et Poutine reprennent Alep, la coalition menée
par les États-Unis, à laquelle la France participe, lance
l’offensive de Mossoul. Ils se partagent le travail pour tenter de
sortir du chaos qu'ils ont eux-mêmes créé tout en défendant,
chacun, leurs propres intérêts.
Hors
du Moyen Orient les troupes impérialistes
Les
USA, la France, la Russie ne défendent en rien les intérêts des
peuples pas plus au Moyen Orient qu’ailleurs. Ils défendent leurs
intérêts, ceux de leurs multinationales, leur mainmise sur le monde
et ses richesses. Il n’y a pas plus de justification progressiste à
la politique de la Russie de Poutine qu’à celle des USA ou de la
France.
Leur
coalition dans la « guerre contre le terrorisme » est
une coalition de brigands rivaux dont les bombes détruisent tout
droit humain élémentaire pour le bénéfice de l’industrie des
engins de mort.
Leur
guerre n’est pas la nôtre.
Il
faut nous opposer à tous les bombardements,
en
Syrie, en Irak, au Yémen, partout !
Aux
peuples de décider
C’est
bien ce militarisme qui foule aux pieds les droits des peuples qui a
engendré le monstre du terrorisme djihadiste dans une guerre qui ne
connaît pas de frontière et s’exporte en Europe ou aux USA.
C’est
bien la politique des grandes puissances qui a engendré le
terrorisme qu’elles prétendent combattre aujourd’hui en
bâillonnant partout la démocratie, en développant le racisme et la
xénophobie, en ouvrant la porte aux forces les plus réactionnaires,
à l’extrême droite, aux Trump, Sarkozy et Le Pen.
La
nouvelle offensive militaire ne fera qu’aggraver une situation
déjà dramatique. Rien n’est prévu pour les populations soumises
aux bombardements, à la guerre. Les grandes puissances ne s’en
soucient pas. Le sort des peuples n’a jamais été leur
préoccupation.
Le
combat contre leur politique est de l’intérêt des travailleurs,
des classes populaires, de la jeunesse pour exiger l’arrêt des
bombardements, de la guerre, une aide humanitaire d’urgence à la
hauteur des besoins immenses et imposer le droit des peuples à
décider de leur sort, faire vivre la solidarité internationale des
oppriméEs.
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