mardi 14 juin 2016

ON CONTINUE POUR FAIRE TOMBER CETTE LOI ET SON GOUVERNEMENT !

Notre nombre, notre détermination le montrent à nouveau : la mobilisation pour le retrait de la loi (anti)travail est puissante, profonde et durable.

Depuis plus de trois mois, elle s’oppose au gouvernement, résiste à la répression et aux violences policières, à la désinformation et à la propagande et déjoue les tentatives de division et le chantage à l’Euro de foot.

Après avoir imposé les lois Macron et Rebsamen, les accords de compétitivité et le CICE, le gouvernement et le patronat pensaient pouvoir profiter de l’État d’urgence pour assener un coup fatal au Code du travail. C’est raté !

Les minoritaires sont le gouvernement et le patronat.

La mobilisation confirme l’impopularité d’Hollande et Valls. A Paris, un meeting avec Valls, El Khomri, Le Foll et Cambadélis, avec l’intitulé ridicule « Loi travail : face aux régressions de la droite sénatoriale, défendons le progrès social », a été contraint de se retrancher derrière des rangées de policiers. À Poitiers, il a simplement été annulé.

Le gouvernement et le Medef sont minoritaires parce qu’ils défendent les intérêts d’une minorité d’exploiteurs qui prétend dicter ses volontés à l’immense majorité. Ils n’arrivent plus à faire croire ni que ça va mieux, ni que ça ira mieux demain, ni qu’ils vont faire reculer le chômage et encore moins qu’ils agissent pour le bien commun.

Il faut qu’ils retirent leur loi et qu’ils dégagent !

Généraliser la grève pour gagner

Nous sommes celles et ceux qui font fonctionner la société. Les gouvernants et médias à leur service parlent de blocage, mais la réalité est plus simple : Quand celles et ceux qui font rouler les trains, ramassent et trient les ordures, produisent l’essence et l’électricité… sont en grève, rien ne marche.

Ce sont les travailleurs
qui font fonctionner le monde,
pas ceux qui nous dirigent.

Les secteurs en grève se battent pour la majorité de la population, c’est pour cela que le mouvement est populaire. Mais ils ne peuvent pas gagner seulEs.

La force de la manifestation d’aujourd’hui doit nous convaincre que nous pouvons gagner, que loin d’être une fin, cette journée doit nous permettre d’être encore plus nombreux/ses, plus mobiliséEs, plus déterminéEs, pour nous mettre en grève, bloquer, occuper, manifester... jusqu’au retrait !

C’est à la rue de gouverner

ManifestantEs, grévistes, bloqueurs/euses, Nuit Debout, nous nous défendons contre le système qui nous exploite, opprime, brise et détruit.

Nous représentons les intérêts du plus grand nombre, de ceux qui font tourner le monde. Ceux qui gouvernent ne nous représentent pas.

Nous n’avons pas d’autre choix que de nous représenter nous-mêmes, prendre le pouvoir pour décider de nos propres vies. Pour cela il faudra rompre avec les institutions qui permettent à un gouvernement minoritaire d’imposer une politique massivement rejetée, rompre aussi avec les institutions et les traités de l’Union Européenne qui interdisent toute politique en rupture avec l’austérité.

Il nous faut un gouvernement des travailleurs, un gouvernement de rupture anticapitaliste, qui devra exproprier les banques et les grands groupes capitalistes qui nous imposent leur productivisme destructeur et construire les outils pour décider, produire, contrôler, organiser en commun pour tout ce qui est essentiel : de l’énergie à l’éducation et au logement, de la santé à l’eau, des transports à la nourriture…

Pour cela, il faut continuer à lutter, à s’organiser, construire un parti, une représentation politique du monde du travail, qui défende ses intérêts jusqu'au bout.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire