mercredi 22 juin 2016

LOI TRAVAIL, ÇA SUFFIT ! 4 MOIS APRÈS, ON VEUT TOUJOURS SON RETRAIT !

La journée de mobilisation du 14 juin a été la plus forte depuis le début du mouvement avec plusieurs centaines de milliers de manifestants. Quatre mois de grèves, d’actions, de réunions ont montré que les salariéEs ne veulent pas de cette loi et de ce gouvernement.

Le casseur, c’est le gouvernement

60% de la population soutient le mouvement contre la loi Travail. Mais le gouvernement souhaite maintenant interdire les manifestations ! Le prétexte est la présence de quelques centaines de “casseurs” parmi des centaines de milliers de manifestants.

Le gouvernement s'indigne des vitres brisées de l'hôpital Necker. Mais l'hôpital public ne souffre pas de quelques bris de verre mais des multiples coupes budgétaires !

C’est bien contre cette politique, qui casse les services publics, qui cassent nos vies, qui pillent les richesses que nous produisons, que la mobilisation s’est massivement développée.

Une seule réponse : continuer la lutte

Depuis 4 mois, la classe ouvrière et la jeunesse reprennent du souffle, reprennent confiance dans la force du nombre. Le gouvernement a lâché quelques garanties aux secteurs les plus mobilisés : les raffineurs, les routiers, les cheminots. Mais il n’a pas lâché sur l’essentiel, l’inversion de la hiérarchie des normes.

Le gouvernement et le patronat comptent sur l’Euro et l’été pour stopper la mobilisation. Montrons-lui que nous aurons le dernier mot !

Deux journées de grève et de manifestations interprofessionnelles et intersyndicales sont d'ores et déjà programmées, les 23 et 28 juin. 

 
Le gouvernement devra attendre fin août ou début septembre pour promulguer la loi. Nous avons donc encore des semaines pour lui pourrir la vie, en continuant les grèves, les manifestations, les rassemblements, les débats.

Ce pouvoir n’est pas légitime

Le 49-3, la force de la répression policière, les menaces d'interdiction de manifester, les assignations à résidences et enfin la volonté d'accélérer le plus possible le vote final de la loi, montrent que le déni de démocratie de ce gouvernement est sans limite.

Hollande, Valls et le patronat ne sont pas légitimes pour diriger la société, mais ce sont eux qui font les lois ! C’est aux exploités de prendre leurs affaires en main. C’est la seule façon de faire respecter nos intérêts et de construire une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions.

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