La
journée de mobilisation du 14 juin a été la plus forte depuis le
début du mouvement avec plusieurs centaines de milliers de
manifestants. Quatre mois de grèves, d’actions, de réunions ont
montré que les salariéEs ne veulent pas de cette loi et de ce
gouvernement.
Le
casseur, c’est le gouvernement
60%
de la population soutient le mouvement contre la loi Travail. Mais le
gouvernement souhaite maintenant interdire les manifestations !
Le prétexte est la présence de quelques centaines de “casseurs”
parmi des centaines de milliers de manifestants.
Le
gouvernement s'indigne des vitres brisées de l'hôpital Necker. Mais
l'hôpital public ne souffre pas de quelques bris de verre mais des
multiples coupes budgétaires !
C’est
bien contre cette politique, qui casse les services publics, qui
cassent nos vies, qui pillent les richesses que nous produisons, que
la mobilisation s’est massivement développée.
Une
seule réponse : continuer la lutte
Depuis
4 mois, la classe ouvrière et la jeunesse reprennent du souffle,
reprennent confiance dans la force du nombre. Le gouvernement a lâché
quelques garanties aux secteurs les plus mobilisés : les
raffineurs, les routiers, les cheminots. Mais il n’a pas lâché
sur l’essentiel, l’inversion de la hiérarchie des normes.
Le
gouvernement et le patronat comptent sur l’Euro et l’été pour
stopper la mobilisation. Montrons-lui que nous aurons le dernier
mot !
Deux
journées de grève et de manifestations interprofessionnelles et
intersyndicales sont d'ores et déjà programmées, les 23 et 28
juin.
Le
gouvernement devra attendre fin août ou début septembre pour
promulguer la loi. Nous avons donc encore des semaines pour lui
pourrir la vie, en continuant les grèves, les manifestations, les
rassemblements, les débats.
Ce
pouvoir n’est pas légitime
Le
49-3, la force de la répression policière, les menaces
d'interdiction de manifester, les assignations à résidences et
enfin la volonté d'accélérer le plus possible le vote final de la
loi, montrent que le déni de démocratie de ce gouvernement est sans
limite.
Hollande,
Valls et le patronat ne sont pas légitimes pour diriger la société,
mais ce sont eux qui font les lois ! C’est aux exploités de
prendre leurs affaires en main. C’est la seule façon de faire
respecter nos intérêts et de construire une société débarrassée
de l’exploitation et des oppressions.
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