Du
« capitalisme à la papa » des trente glorieuses au
libéralisme d'aujourd'hui les injustices demeurent toujours !
Mais
qu'en est-il de la capacité à se révolter ?
La
solidarité et les organisations collectives de l'après-guerre ont
été petit à petit balayées par l'individualisme issu d'une
fragmentation délibérée de la société par les possédants. Mais
pour autant le désir d'émancipation sociale et d'avoir une vie
décente existe en chaque individu.
Alors
comment réveiller ce désir pour qu'il prenne le pas sur une société
toujours plus liberticide (loi sur le renseignement), plus
militariste (intervention au Mali, Centrafrique, Irak), plus
inégalitaire (précarité, chômage de masse, inégale répartition
des revenus), et plus destructrice (réchauffement climatique,
catastrophes industrielles et nucléaires ...) ?
En
mai 68, les étudiants et les salariés se sont révoltés en alliant
des revendications émancipatrices face au carcan de la société de
l'époque et des revendications sociales face à l'exploitation
capitaliste.
Ce
fut aussi une bonne partie du continent européen qui s'est vu
affectée par ce vent de révolte.
Aujourd'hui,
les résistances existent contre les licenciements (Continental,
Lejaby, Fralib …) pour les salaires (beaucoup de batailles au
moment des NAO), pour le maintien du partage du temps de travail
(mouvement des hôpitaux de Paris), la défense des services publics
(bureaux de poste, lignes de train, hôpitaux …).
Partout
dans le monde des peuples luttent contre l'austérité (Grèce,
Espagne ….), contre les dictatures et les oppressions (Égypte,
Syrie, Palestine …). Mais c'est encore trop peu pour renverser le
système.
Alors
ne serait-il pas nécessaire
d'avoir
un mai 68 international
qui
aille jusqu'au bout ?
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