vendredi 14 septembre 2018

DES LOGEMENTS ET DES PAPIERS POUR TOUS ET TOUTES, SOLIDARITÉ AVEC LES MIGRANT-E-S DE LA PLACE DU PREMIER MAI




Depuis de longs mois, des dizaines de familles d'exilé.e.s dorment à la rue, sans bénéficier d'un logement d'urgence.

Plus de 50 enfants ont ainsi fait leur rentrée des classes dans le dénuement le plus total.

Ces familles, ces enfants, ont installé leurs tentes depuis 1 semaine sur la place du 1er mai à Clermont-Fd.

Depuis, des bénévoles, des clermontois et des clermontoises se relayent sur place pour leur apporter de l'aide et faire preuve de solidarité. 

Il y a besoins de bras pour organiser la vie du campement place du premier mai. Pour apporter votre soutien et se tenir au courant de la situation se rendre sur place où consulter la page : https://www.facebook.com/clermontfaitmonde/

MANIFESTATION
SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2018
à 14H00
Place du premier mai à Clermont-Ferrand

à partager massivement l’événement facebook :
https://www.facebook.com/events/1974796619485091/

Manifestons le plus nombreux possible pour apporter notre soutien aux familles, pour exiger des pouvoirs publics le respect du droit fondamental de ces familles à bénéficier d'un logement d'urgence, pour l’obtention de papiers pour tous.

Nous ne le rappellerons jamais assez, ces familles ne sont pas un danger, elles sont EN danger !


Un toit c'est un droit !


Le NPA appelle à participé à cette manifestation
Le NPA exige un relogement digne et pérenne pour toutes ses personnes
Le NPA exige la régularisation de tous et toutes
Le NPA invite le plus grand nombre de personnes à venir soutenir et aider sur le campement .


mercredi 12 septembre 2018

Contre ce système qui ruine la planète, « Hulot démissionne. Pas nous ! »




Le 8 septembre, des Marches pour le Climat avaient lieu dans 97 pays. En France, elles ont réuni des dizaines de milliers de manifestant·e·s. À Clermont-Ferrand, elles ont réuni environ 2000 personnes

Le changement climatique ici et maintenant…

Jusqu’alors c’était une menace future (pour la fin du siècle), et éloignée (typhons, sécheresses et inondations frappaient d’autres régions du monde, surtout au Sud)…

Cet été, la vague de chaleur et les pics de pollution, les orages dévastateurs et les inondations ont touché la France.

Des températures extrêmes (plus de 50 °C) ont été enregistrées au Koweït, au Sud de l’Algérie, en Californie et en Argentine. La Grèce, le Portugal, la Californie mais aussi la Suède et la Lettonie ont été ravagées par des incendies.

Toutes ces catastrophes sont en lien avec une augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis le début de l’industrialisation, il y a 200 ans.

 L’un des pires effets du réchauffement est l’élévation du niveau des océans due en particulier à la fonte des glaces aux pôles. Or l’augmentation de la température est deux à trois fois plus rapide que la moyenne mondiale  au Groenland et en Antarctique.

À la Nouvelle-Orléans, les populations noires, les plus pauvres, ont été piégées dans leurs quartiers dévastés par l’ouragan Katrina.

Dans le monde entiers les coulées de boues, les inondations, les cyclones détruisent les bidonvilles ; les riches vivent dans des zones protégées. Ce sont les paysan·ne·s pauvres qui souffrent le plus des sécheresses. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir et n’ont même pas le droit au statut de réfugié·e·s.

Les gaz à effets de serre émis en brûlant du gaz, du charbon ou du pétrole, sont, avec la destruction de forêts qui absorbent ces gaz, responsables du réchauffement.

Il faudrait diviser par cinq l’utilisation de ces énergies fossiles et les remplacer par des énergies renouvelables comme le soleil et le vent.

Le nucléaire, dangereux et producteur de déchets pour des centaines d’années, n’est pas la solution.

L’écologie n’est pas compatible avec le capitalisme

Fin 2015, dans un accord signé à Paris, les gouvernements affirmaient vouloir limiter l’augmentation moyenne à 2°C ou 1,5°C.

Mais l’addition de leurs engagements aboutirait tout de même à une hausse supérieure à 3 °C… s’ils sont tenus !

Et rien n’est moins sûr, car ils ne veulent pas nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effets de serre.

Comment croire que Macron, qui mène une politique entièrement au service des capitalistes en détruisant le Code du travail et en leur faisant des dizaines de milliards de cadeaux, pourrait s’en prendre à leurs profits pour sauver le climat ?

Hulot prétend l’avoir découvert… bien tard !

Les marches pour le climat sont un début. Il faut un vaste et puissant mouvement pour imposer des mesures efficaces : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits…

Des mesures de rupture radicales : en effet, on ne sauvera pas le climat, en laissant les capitalistes produire toujours plus pour le profit.

Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète.

[Clermont-Ferrand] Rassemblement contre l’extrême droite, fin du procès Méric




Le collectif de Lutte Contre les Extrêmes droites du Puy de Dôme(LCED 63) est en lutte depuis le mois de juillet contre l’implantation du bastion social qui a inauguré son local l’oppidum le 14 juillet. Les membres du bastion social multiplient les agressions dont une nouvelle dernièrement.

Le NPA est membre du collectif LCED 63
Le NPA appelle à participer au rassemblement vendredi 14 juillet à 18H00 Place de Jaude à Clermont-Ferrand
Le NPA demande que les membres du bastion social qui ont commis des agressions, soit jugés et condamnés
Le NPA demande la dissolution de ce groupe et la fermeture de leur local

Le 14 septembre correspond aussi à la fin du procès des meurtriers de Clément Méric. C’est aussi l’occasion de rappeler que l’extrême droite tue et qu’il ne faut pas attendre qu’il y ait un mort pour lutter contre les fachos




dimanche 9 septembre 2018

UN POUVOIR PRO-RICHES ET RACISTE QUI ENFERME TOUJOURS PLUS


Communiqué du NPA du 9 septembre 2018




Les chiffres viennent de tomber, la France emprisonne de plus en plus. Depuis 2007, chaque année, la population carcérale augmente de plus de 1000 personnes pour atteindre aujourd’hui plus de 70 000 personnes.

A ces chiffres d’ores et déjà effrayants, symptômes d’un État qui n’hésite pas à enfermer les premières victimes de ses politiques racistes contre les milieux les plus populaires (les pauvres et les personnes racisées sont surreprésentées au sein de la population carcérale), il faut ajouter l’inhumanité des conditions d’incarcérations en France.

Le taux d’occupations des prisons s’établit en moyenne à 148 %, avec des pics à plus de 200 % ! Inévitable conséquence d’une telle situation, on se suicide 6 fois plus en prison que dans le reste du pays et le nombre absolu de morts ne fait que croître pour atteindre 113 morts en 2016.

Enfin, faut-il rappeler qu’en prison, des entreprises sont autorisées à faire travailler les gens pour des salaires largement en dessous du salaire minimum légal ?

Le NPA défend une politique à l’opposé du tout-répressif et de tout-carcéral. La prison n’est qu’un outil qui fragilise les populations les plus exploitées. Elle ne fait pas partie de la solution mais bien du problème.

MACRON, SALVINI, ORBAN ET LES AUTRES ...DES POLITIQUES CRIMINELLES CONTRE LES MIGRANT-E-S


Communiqué du NPA du 9 septembre 2018




Selon le rapport semestriel du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés publié lundi 3 septembre, une personne sur 18 tentant d’arriver en Europe est morte ou a disparu entre janvier et juillet 2018, soit plus de deux fois plus que durant la même période en 2017.

D’après ce même rapport, ce sont plus de 1600 personnes qui ont trouvé la mort en méditerranée. Ces mort-e-s sont le résultat direct du refus des gouvernements européens d’ouvrir leurs frontières.

Depuis quelques jours, les joutes verbales entre, d’un côté, Emmanuel Macron, de l’autre le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, ainsi que le vice-président du Conseil italien et chef de la Ligue, Matteo Salvini afin de savoir quelle dose d’immigration ou d’identité nationale est la bonne, montrent d’ores et déjà que les questions migratoires et identitaires seront au cœur de la prochaine campagne européenne.

Nous ne sommes pas dupes du jeu de rôle que l'on veut nous faire avaler. Si Macron a le verbe haut contre la frange la plus réactionnaire des dirigeants européens, il n'en défend pas moins une politique assez identique sur le fond...

Le fait d'avoir refusé d'accueillir à deux reprises ces dernières semaines le navire humanitaire Aquarius dans les ports français en est la triste illustration.

Et la récente loi asile et immigration, qui marque un recul sans précédent des conditions d'accueil dans ce pays, s'est faite contre l'avis de toutes les organisations humanitaires et citoyen-nes en solidarité avec les migrant-e-s.

Dans ce contexte, le NPA rappelle que l’Europe forteresse est une Europe qui tue, que la libre circulation des personnes devrait être un droit et que l’ouverture pure et simple des frontières reste une mesure d’urgence.

vendredi 7 septembre 2018

MARCHONS POUR CHANGER LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT !



Le 8 septembre, journée mondiale pour le climat, des marches se dérouleront partout dans le monde. Le NPA appelle à y participer massivement.

À Clermont-FERRAND ,
le rendez-vous est fixé
à 14H00 Place de Jaude
à partager largement l’événement facebook

La succession de catastrophes dues au dérèglement climatique -canicule, sécheresse, inondations, incendies de forêts-, qui a marqué l'été provoque un choc salutaire.

Les politiques qui se limitent à des effets d'annonce quand elles n'aggravent pas purement et simplement la situation deviennent insupportables, l’inaction devient criminelle.

Aujourd'hui l'appel à la mobilisation lancé par des dizaines d'associations rencontre un écho jusqu'alors inédit.

Comme le dit justement l'un des nombreux appel : « Hulot démissionne. Pas nous ! » Hulot ou De Rugy ? La solution ne viendra pas du casting pour occuper le fauteuil ministériel !

L’écologie n’est pas compatible avec les politiques libérales menées par des gouvernements aux ordres des puissants, des grands groupes industriels et bancaires, des lobbys capitalistes en tous genres.

Le capitalisme dévaste la planète
et ses ressources naturelles,
ruine les vies de ses occupant.es.

Les marches du 8 septembre pour le climat sont une nouvelle étape de la mobilisation. Pour ne pas rester sans lendemain et sans efficacité, elles doivent déboucher sur la construction d'un vaste mouvement pour la justice climatique pour imposer la sortie des énergies fossiles et l'arrêt du nucléaire, le passage à une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits...

On ne peut plus tergiverser : ça urge !

Nous avons besoin d’une politique écosocialiste qui « change tout » : la production, la consommation, la circulation des biens et des services, qui organise une planification démocratique, autogérée, pour à la fois satisfaire les besoins sociaux et limiter au maximum les effets sur l’environnement.

C’est la seule politique capable de réduire les effets mortels du changement climatique et de favoriser la vie sur Terre.

jeudi 6 septembre 2018

POUR UNE RENTRÉE DE LUTTES DES CLASSES


Le pouvoir semble fragilisé, par l’affaire Benalla, par ses réformes impopulaires, mais il veut continuer à frapper fort contre le monde du travail.

Avec l’affaire Benalla, on a pu voir les mœurs politiques du gouvernement, qui ne sont pas sans rappeler les barbouzeries qu’ont toujours utilisées ceux d’en haut. Ultra-libéralisme et autoritarisme marchent main dans la main…

Les attaques de Macron provoquent aujourd’hui des désillusions. La démission de Hulot est un premier aveu : la politique de Macron est incompatible ne serait-ce qu’avec un léger saupoudrage verdâtre…

Avec ce mini-remaniement, l’État-major n’est pas complètement en ordre de bataille pour cette rentrée.

Le cafouillage autour du prélèvement à la source n’est donc pas un problème technique, mais révèle les difficultés politiques à imposer une réforme qui n’est populaire auprès de personne, surtout pas auprès des contribuables qui vont voir leur paye drastiquement réduite.

L’agenda de choc du gouvernement va continuer

Après des années et des années de saignées dans les postes de la fonction publique, le rapport CAP 22, annonce une offensive sans précédent contre les services publics et les fonctionnaires.

Après la suppression des emplois aidés (déjà plus de 260 000), 30 milliards d’économies sont préconisés. Refonte administrative, ouverture au privé, généralisation des contractuels, etc. tous les secteurs vont être touchés.

La question des retraites revient également : attaque contre le régime de répartition, développement de la retraite à points, introduction de la capitalisation, etc., avec comme conséquence des pensions de retraites de plus en plus réduites.

A l’opposé du discours sur l’égalité de traitement, ce sont bien les inégalités qui vont exploser pour l’ensemble du monde du travail.

Enfin, il y a l’odieuse politique de Macron sur la question des migrantEs. La récente loi asile immigration a drastiquement durci les conditions d’accueil, tandis que le rapport du HCR publié lundi est là pour nous rappeler qu’aujourd’hui, « une personne sur 18 tentant la traversée par la Méditerranée centrale meurt ou disparaît en mer, tandis que c’était une personne sur 42 au cours de la même période de 2017 ». La politique de l’État français reste bien criminelle.

Unitaire, radical, anticapitaliste

Après le mouvement du printemps dernier, il reste à construire une opposition sociale et politique afin d’infliger une défaite à Macron. 

Les directions syndicales ne sont pas en ordre de bataille, mais une première date existe, le mardi 9 octobre, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires, des organisations de retraitéEs, d’étudiantEs et de lycéenEs... Il faudra aller plus loin qu’une seule journée de grève, mais ce premier test de l’après-printemps est une marche à ne pas rater.

D’autres points d’appuis existent : la grève des cheminotEs le 18 septembre ; une nouvelle journée de manifestation des Ford à Bordeaux samedi 22 septembre...

Enfin, la construction d’une opposition digne de ce nom à Macron signifie aussi des clarifications politiques. Il faut en particulier gagner la liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs.

Contre les licenciements, il s'agit de défendre des mesures radicales pour récupérer l’argent des aides publiques et interdire aux actionnaires et aux grandes compagnies les fermetures d’usine, les prétendus « plans de sauvegarde de l’emploi », les licenciements.

Après des semaines difficiles pour Macron et ses sbires, la clé de la situation reste bien la construction d’une unité d’action ferme contre ce gouvernement.

TouTEs ensemble,
le slogan du printemps dernier, 
« même Macron, même combat ! »
doit continuer à résonner en cette rentrée.