Lundi
9 mars, les cours du pétrole ont chuté de 25%, tandis qu’en deux
semaines, les cours du CAC 40 ont chuté de 15%.
Les
analystes économiques anticipent un arrêt de la croissance, voire
une récession.
Le
Coronavirus est l’élément déclencheur d’une crise qui devait
éclater à un moment où à un autre.
Une
crise économique qui vient de loin
Cela
faut plusieurs mois que la date des États, des grandes entreprises
et des ménages augmente très fortement. La production, dans de
nombreux pays, a fortement ralenti.
Comme
pendant la crise de 2009, les gouvernements n’ont qu’une idée en
tête : aider les banques et les grandes entreprises, en leur
versant des centaines de milliards d’euros.
Les
attaques contre les retraites, l’assurance chômage, mais aussi
contre les services publics ont pour objectif de faire passer des
milliards de nos poches à celles du grand patronat.
Ils
veulent nous faire payer leur crise, une crise qui a des conséquences
multiples : la misère pour des milliards de personnes, le
dérèglement climatique, la réforme des retraites et la pénurie
dans les hôpitaux, qui rend très difficile la gestion de
l’épidémie.
La
violence du pouvoir
Les
mobilisations sont très importantes face à la dégradation globale
de nos conditions de vie, notamment contre la réforme des retraites
et contre les violences faites aux femmes.
Le
pouvoir veut passer en force, avec l’utilisation du 49-3 pour la
réforme des retraites afin de museler le débat parlementaire et
essayer de prendre de vitesse la mobilisation.
Le
débat à l’Assemblée, qui n’est déjà pas représentatif de la
volonté des classes populaires, c’est encore trop démocratique
pour Macron et la bourgeoisie !
Le
passage en force, c’est aussi la répression qui s’est
abattue sur les manifestations féministes des 7 et 8 mars, et dans
de nombreuses manifestations de ces dernières années.
À
nous de réagir
La
crise économique démontre que nous n’avons plus le choix :
il nous faudra soit subir de nouvelles attaques, terribles contre les
droits de l’ensemble des classes populaires, soit réagir, imposer
un rapport de forces.
Après
les manifestations du 8 mars, celles des Gilets jaunes le 14 mars, la
mobilisation dans l’enseignement supérieur, les manifestations du
21 mars contre le racisme et les violences policières et la
future grève du 31 mars contre la réforme des retraites nous
donnent des perspectives.
Mais,
pour gagner, nous avons besoin d’un grand « tout.e.s
ensemble », d’une grève de masse pour imposer des mesures
d’urgence :
• le
retrait de la réforme des retraites ;
• l’embauche
d’un million de personnes dans les services publics,
notamment, en urgence, dans les hôpitaux ; le maintien des
salaires ou des indemnités chômage en cas de chômage partiel ou de
confinement, l’interdiction de toute mesure de restructuration ou
de suppressions d’emploi (y compris les intérimaires), la
suspension des versements de dividendes aux actionnaires ;
• le
partage du temps de travail sans perte de salaire pour
éradiquer le chômage ; la réquisition des banques et
l’annulation de la dette publique et des dettes des ménages.
Voilà
le type de proposition que nous devons imposer par la lutte, et que
le NPA porte également dans les élections municipales, comme
la revendication de la gratuité des transports ou la réquisition
des logements vides, avec les listes auquel il participe.
Le
NPA, là où il n’est pas présent, appelle à voter pour
les listes qui s’opposent à la politique du gouvernement Macron,
qui portent un programme de rupture avec le capitalisme, qui
ne sèment aucune illusion sur les vertus du seul bulletin de vote ou
des voies institutionnelles, notamment les listes présentées par
Lutte ouvrière.
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