La
campagne des élections européennes est donc lancée... de la pire
des façons.
Macron nous explique qu’il
veut faire de cette élection un référendum
anti-Le Pen…
alors
que nous rêvons au contraire tout-e-s
d’en
faire un référendum
anti-Macron !
En
effet, la politique de ce gouvernement est une catastrophe
généralisée.
Maintien d’un
haut niveau de chômage,
offensive contre les services publics (notamment la SNCF,
l’éducation, la santé…),
suppression de l’impôt
sur la fortune, attaques contre les retraites, réduction des
cotisations sociales... Une personne sur cinq est frappée par la
pauvreté, plaçant
ainsi la France, 7e puissance
économique mondiale, au même rang que la Slovaquie et la Slovénie…
Le
RN ne sera jamais une solution
Marine
Le Pen et le Rassemblement national veulent profiter de ce très fort
rejet de la politique de Macron. Ils se prétendent antilibéraux et
veulent apparaître
comme un soutien aux classes populaires.
Mais
le programme du RN est opposée aux besoins de la population :
il ne s’oppose
pas du tout à la concurrence économique, aux privatisations... mais
par contre combat les syndicats, la démocratie, l’égalité entre
Français-e-s
et étranger-e-s,
entre hommes et femmes...
Après
avoir prétendu soutenir, pendant quelques semaines, le mouvement des
Gilets jaunes, il y est aujourd’hui
opposé, en tant que parti de l’ordre,
car la
mobilisation conteste le système politique et économique,
l’ordre
social, et les violences policières.
Le
RN reste le pire ennemi du monde du travail, des droits
démocratiques.
Dimanche
26 mai,
votons
anticapitaliste et internationaliste
Lors
de ces élections européennes, le
NPA
appelle
à voter pour la liste présentée
par Lutte ouvrière,
parce que nous estimons que cette organisation propose un programme
anticapitaliste et internationaliste et défend les intérêts
des classes populaires.
Cela
n’élimine pas les nombreux désaccords que nous pouvons avoir avec
cette organisation.
En
particulier, nous portons une critique bien plus forte de l’Union
européenne, mais nous pensons que, dans une situation de confusion
politique dont l’extrême
droite et le pouvoir entendent chacun à leur manière tirer les
marrons du feu, il est important de faire entendre autant que
possible une voix de rupture avec le capitalisme, pour une Europe des
travailleur-e-s
et des peuples, de la solidarité, contre celle du capital et de la
mise en concurrence généralisée.
C’est
dans la rue que ça
se passe !
La
colère
sociale, la contestation de ce pouvoir restent encore la meilleure
façon
d’obtenir
ce que nous voulons.
Après
avoir mis un coup à la SNCF et aux universités l’an
dernier, le gouvernement poursuit son offensive contre les services
publics. Il s’attaque
à l’éducation
avec la loi Blanquer, qui vise à décupler
la sélection sociale de la maternelle au lycée.
Il
veut aussi avancer sur l’augmentation
de la durée des cotisations pour la retraite, la privatisation des
aéroports, la suppression de 120 000 postes
dans la fonction publique, l’augmentation
des frais d’inscription
dans les universités, en commençant
par celles des étranger-e-s.
Avec
la stratégie
éculée
d’attaquer
chaque secteur l’un
après
l’autre,
Macron et le gouvernement espèrent que les colères ne vont pas
converger.
Faisons-le
mentir !
Il
est temps de mettre un coup d’arrêt
à
cette casse sociale, de dégager Macron et le capitalisme.
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