jeudi 16 mai 2019

SANCTIONNONS MACRON DANS LES URNES… ET SURTOUT DANS LA RUE !



La campagne des élections européennes est donc lancée... de la pire des façons. Macron nous explique quil veut faire de cette élection un référendum anti-Le Penalors que nous rêvons au contraire tout-e-s den faire un référendum anti-Macron !



En effet, la politique de ce gouvernement est une catastrophe généralisée. Maintien dun haut niveau de chômage, offensive contre les services publics (notamment la SNCF, l’éducation, la santé…), suppression de l’impôt sur la fortune, attaques contre les retraites, réduction des cotisations sociales... Une personne sur cinq est frappée par la pauvreté, plaçant ainsi la France, 7e puissance économique mondiale, au même rang que la Slovaquie et la Slovénie…



Le RN ne sera jamais une solution



Marine Le Pen et le Rassemblement national veulent profiter de ce très fort rejet de la politique de Macron. Ils se prétendent antilibéraux et veulent apparaître comme un soutien aux classes populaires.



Mais le programme du RN est opposée aux besoins de la population : il ne soppose pas du tout à la concurrence économique, aux privatisations... mais par contre combat les syndicats, la démocratie, l’égalité entre Français-e-s et étranger-e-s, entre hommes et femmes...



Après avoir prétendu soutenir, pendant quelques semaines, le mouvement des Gilets jaunes, il y est aujourdhui opposé, en tant que parti de l’ordre, car la mobilisation conteste le système politique et économique, l’ordre social, et les violences policières.

Le RN reste le pire ennemi du monde du travail, des droits démocratiques.



Dimanche 26 mai,

votons anticapitaliste et internationaliste



Lors de ces élections européennes, le NPA appelle à voter pour la liste présentée par Lutte ouvrière, parce que nous estimons que cette organisation propose un programme anticapitaliste et internationaliste et défend les intérêts des classes populaires.



Cela n’élimine pas les nombreux désaccords que nous pouvons avoir avec cette organisation.



En particulier, nous portons une critique bien plus forte de l’Union européenne, mais nous pensons que, dans une situation de confusion politique dont l’extrême droite et le pouvoir entendent chacun à leur manière tirer les marrons du feu, il est important de faire entendre autant que possible une voix de rupture avec le capitalisme, pour une Europe des travailleur-e-s et des peuples, de la solidarité, contre celle du capital et de la mise en concurrence généralisée.



C’est dans la rue que ça se passe !



La colère sociale, la contestation de ce pouvoir restent encore la meilleure façon dobtenir ce que nous voulons.



Après avoir mis un coup à la SNCF et aux universités lan dernier, le gouvernement poursuit son offensive contre les services publics. Il sattaque à l’éducation avec la loi Blanquer, qui vise à décupler la sélection sociale de la maternelle au lycée.

Il veut aussi avancer sur laugmentation de la durée des cotisations pour la retraite, la privatisation des aéroports, la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique, laugmentation des frais dinscription dans les universités, en commençant par celles des étranger-e-s.



Avec la stratégie éculée d’attaquer chaque secteur l’un après lautre, Macron et le gouvernement espèrent que les colères ne vont pas converger.



Faisons-le mentir !



Il est temps de mettre un coup d’arrêt à cette casse sociale, de dégager Macron et le capitalisme.


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