Sans
honte ni remords
De
Cahuzac à Fillon en passant par Lagarde ou Marine Le Pen, tous ces
donneurs de leçons, vantant l’austérité et la rigueur
s’engraissent à longueur d’année sur le dos des contribuables.
Pour
eux, la justice prend son temps, multiplie excuses et circonstances
atténuantes. Pour finir, au mieux, avec des condamnations à minima.
Et
ces, représentantEs des riches, des nantis ont le culot, quand ils
sont pris la main dans le pot de confiture, de crier au lynchage
médiatique, à l’acharnement judiciaire.
Violence
sociale
Ces
dix dernières années, le nombre de pauvres en France (percevant
moins de 1000 euros par mois) a progressé de 1 million pour
atteindre le chiffre de 6 millions.
Dans
le même temps, le niveau de vie mensuel moyen des plus riches a
progressé de près de 272 euros quand celui des plus pauvres a
diminué de 31 euros.
L’écart
entre le niveau de vie mensuel moyen des 10 % les plus riches et
celui des 10 % les plus pauvres est passé de 3 700 euros par mois en
2003, à plus de 4100 euros aujourd’hui. Les 10 % des Français les
plus riches possèdent 27 % de la masse globale des revenus, soit
presque dix fois plus que les 10 % les plus pauvres (2,9 %). Et c’est
sans parler des milliardaires et autres gros actionnaires du CAC40.
25
% de la population française déclare avoir renoncé à au moins un
soin pour des raisons financières. En moyenne, à la naissance, un
ouvrier a une espérance de vie de 76 ans et un cadre de 83 ans.
Violences
policières
Pas
étonnant que, pour défendre ces privilèges et ces inégalités
tous les moyens soient bons
Lors
de la mobilisation contre la loi Travail des centaines de
manifestantEs ont subi matraquages, gazages, condamnations.
Dans
les quartiers populaires c’est au quotidien et depuis des années
que les violences policières viennent s’ajouter à la violence
sociale.
Les
immigréEs, les migrantEs sont poursuiviEs, expulséEs,
accuséEs
de « prendre le pain » des français jusque par
Mélenchon,qui
propose également de les convaincre de rester dans leurs pays plutôt
que de leur faire un accueil digne.
Et
celles et ceux qui comme à la frontière italienne assument des
obligations humanitaires en accueillant les hommes et des femmes en
détresse fuyant guerre et misère, sont pourchasséEs et condamnéEs.
Une
politique délibérée largement partagée
D’un
coté, le Parlement vient de rendre encore plus difficile les
poursuites contre la délinquance en col blanc. De l’autre Fillon,
Le Pen et Macron se livrent à une surenchère répressive : plus de
prisons, plus de forces de l’ordre, abaissement de la majorité
pénale à 16 ans.
Les
insupportables violences exercées contre Ali Ziri, Adama et Théo ne
sont pas des bavures et encore moins des accidents involontaires.
L’état
d’urgence mis en place par Hollande, Valls, Macron et Hamon, donne
tous les moyens aux forces de l’ordre au service des patrons, des
banquiers dont les intérêts sont aussi bien défendus par le
gouvernement Hollande qu’ils le furent par celui de Sarkozy et ses
prédécesseurs.
C’est
dans la rue que ça se passera
Pour
nous, ce n’est pas par un changement de majorité électorale ou
l’élection d’un président providentiel qui balaiera cette
société d’inégalités et de violences contre ceux qui ne vivent
que de leur travail.
La
campagne présidentielle du NPA, de son candidat Philippe Poutou est
l’occasion de défendre notre programme fait de justice sociale,
écologiste, féministe, antiraciste.
Et
la conviction que ce programme nous l’imposerons par nos luttes,
nos mobilisations.
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