Répression
partout, justice nulle part
Le
31 août, la police a embarqué et placé en garde à vue deux
dockers CGT du Havre, suite à la manifestation nationale… du 14
juin !
Intimidation
ou volonté de tester la réaction d’une ville en pointe dans la
mobilisation du printemps ?
Le
gouvernement a reçu la réponse qu’il mérite : Le port a été
paralysé par une grève totale jusqu’à la sortie des
syndicalistes en fin de journée.
Cette
solidarité, nous la manifesterons également le 25 novembre quand
les deux dockers passeront devant le tribunal correctionnel de Paris,
avec les Goodyear le 19 octobre à Amiens et avec les quinze d’Air
France pour la « chemise arrachée » les 27 et 28
septembre.
Nous
la manifesterons aussi chaque fois que des manifestantEs seront
poursuiviEs par une justice revancharde qui veut réprimer les
salariéEs mobiliséEs contre la loi travail, tout en masquant les
violences policières de ces derniers mois.
Il
faut construire une riposte large, unitaire, car la répression n’est
pas un dommage collatéral de la politique antisociale, elle
constitue l’un des piliers de l’offensive gouvernementale et
patronale actuelle.
Ils
continuent leur politique antisociale
Le
tout répressif, c’est ce qui reste à ce gouvernement détesté et
tellement en crise que son chouchou, Macron, quitte le navire. C’est
aussi le programme de ceux qui se bousculent à droite, les Sarkozy,
Juppé et autres Fillon pour l’élection présidentielle.
Le
gouvernement, la droite, l’extrême-droite voudraient en finir
avec la mobilisation contre la loi travail, tourner la page
« sociale ». Mais la lutte des classes contre les
salariéEs ne fait pas de pause.
Pour
réaliser 35% de marge la direction de SFR supprime plus de 4000
emplois… Au Centre Hospitalier du Rouvray, à l’aggravation des
conditions de travail et de la précarité, les salariéEs répondent
par la grève reconductible.
La
lutte des classes fait sa rentrée
La
journée de grève et de manifestations intersyndicale du 15
septembre sera un test. L’objectif est une mobilisation pour
l’abrogation de la loi travail, toujours aussi illégitime et
dangereuse.
Les
mobilisations sont nombreuses à cette rentrée : les
rendez-vous des Nuits Debout et des différents collectifs dans tout
le pays, les rassemblements contre le meeting du PS à Colomiers ou
pour « la séparation du MEDEF et de l’État »,
la préparation de la riposte contre l’aéroport de
Notre-Dame-des-Landes… sans oublier les ripostes antiracistes
et contre l’islamophobie ou pour l’accueil des migrantEs à
Calais ou ailleurs.
Tout
cela montre que nous sommes des milliers déterminéEs à combattre
ce gouvernement et toute sa politique.
Mais
nous ne gagnerons pas sans un mouvement d’ensemble du monde du
travail.
Nous
devons mettre toutes nos énergies à élargir nos résistances, à
convaincre qu’ensemble nous pouvons imposer nos propres réponses
sociales, écologiques, démocratiques contre tous les projets
nuisibles de leur monde capitaliste.
Nous
avons besoin d’une force pour nous représenter nous-mêmes, pour
imposer le partage du temps de travail, l’interdiction des
licenciements, la saisie des banques, la liberté de circulation et
d’installation pour tous les migrants et bien d’autres mesures.
Une
force pour réoccuper l’espace politique squatté par ceux qui ne
nous représentent pas mais décident en notre nom, pour que les
exploitéEs et les oppriméEs fassent entendre leur voix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire