Les
autoroutes ont été construites avec l’argent des contribuables.
Grâce aux péages, la bonne affaire finit par attirer les rapaces.
Vinci,
Eiffage et autres se jettent sur les offres de privatisation des
années 2000. En contrepartie de l’entretien du réseau, l’État
leur offre longues années de concession qui – grâce au trafic et
aux péages en hausse – remplissent leurs caisses.
Des
profits si mirobolants
que
la Cour des Comptes et l’Autorité de la Concurrence s’en
émeuvent.
De
quoi justifier largement une expropriation
pure
et simple des racketteurs.
Pourtant,
en 2014, Hollande leur offre au contraire – moyennant un petit
effort d’investissement de leur part – un allongement de leur
durée de concession, des milliards à la clé.
Des
milliards qui auraient pu, à un an de la COP 21, être
réquisitionnés pour des alternatives au « tout » routier.
Rebelote
avec le plan de rénovation des autoroutes annoncé cette semaine :
il serait intégralement financé par les usagers (hausse des péages)
et les collectivités (nos impôts).
C’est
révoltant !
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