Le
gouvernement répète qu'il ne cédera pas à la rue
et
ne retirera pas la loi travail.
L'immense
majorité de la population est opposée à la Loi travail. Des
centaines de milliers de jeunes, de salariéEs descendent dans les
rues, signent des pétitions, font grève, occupent...
Hollande
et son gouvernement s'en moquent.
Ils
se donnent le droit de décider à notre place, prétendent qu'ils
savent mieux que nous ce qui est bon et juste. Pourtant depuis des
années, sur les retraites, la santé, l'éducation, la Sécu, le
chômage, les salaires, les licenciements, le nucléaire, les grands
projets inutiles... les gouvernements successifs détruisent la
protection sociale, les services publics, l'emploi, nos droits, notre
environnement et notre avenir. Leur bilan est sans appel, ils n'ont
aucune légitimité pour nous imposer de nouvelles régressions.
Retrait
de la loi travail !
Comme
il est incapable de nous convaincre, le gouvernement prétend passer
en force. D'abord il utilise la violence policière pour réprimer,
matraquer et blesser les manifestantEs, il criminalise les opposantEs
en les poursuivant et les condamnant à de lourdes peines.
Il
veut aussi passer en force à l'Assemblée Nationale alors que, des
députés de sa propre majorité refusent de voter, qu'il n'a pas
assez de voix.
Valls
et El Khomri tentent des opérations de déminage auprès des
organisations syndicales et des députés réticents mais Valls
le dit lui-même
« la philosophie du texte ne doit pas bouger ».
Pour nous c'est clair, il n'y a rien à négocier, rien à amender
dans la loi travail. Et s'il n'arrive pas à grappiller les voix qui
lui manquent, le gouvernement envisage d'utiliser la Constitution,
l'article 49-3, qui permet de faire passer le texte sans vote !
L'enjeu
des jours prochains est clair : renvoyer comme un boomerang à
ce gouvernement son acharnement à passer en force en utilisant à la
fois des institutions antidémocratiques et de la violence policière.
Dans
la foulée de l’État d'urgence, il pensait pouvoir tout se
permettre. Ça ne passe pas. Le gouvernement est aujourd'hui en
mauvaise posture, le PS est dans une crise profonde. Cela offre au
mouvement social, la possibilité de gagner, d'enregistrer ce dont il
a le plus besoin : une victoire, enfin !
Construire
l'épreuve de force : maintenant !
Le
vote de la loi est prévu le 17 mai. D'ici là, et dans les jours qui
suivront si nécessaire, nous avons les moyens de construire un
mouvement puissant afin contraindre le gouvernement à retirer son
projet.
C'est
possible en utilisant la journée d'action du 12 mai appelée par
l'intersyndicale, en unissant toutes les forces des syndicats, de
Nuit Debout... en prenant appui sur les différentes mobilisations
comme celle des cheminots le 10, en mobilisant partout.
JEUDI
12 MAI 2016
à
Clermont-Ferrand
RASSEMBLEMENT
à
partir de 17H30 Place de Jaude
à
lire l'appel intersyndicale : ICI
C'est
le moment de construire un mouvement d’ensemble, une grève
générale pour en finir avec la loi El Khomri, ce gouvernement et
leur monde.
Le
17 au soir, partout, réunissons-nous pour discuter des suites du
mouvement, de la construction du rapport de forces pour empêcher la
loi de passer.
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