FACE AUX PROVOCATIONS D'UN GOUVERNEMENT AUX ABOIS , CONTINUONS POUR LE RETRAIT DE LA LOI EL KHOMRI
Le
débat parlementaire sur la loi travail a commencé
le
mardi 3 mai. 5000 amendements ont été déposés, ce qui obligera
soit à discuter très longtemps, soit le gouvernement à imposer sa
loi de force par l’utilisation de l’article 49-3.
Les
médias disent qu’il manque 40 voix au gouvernement pour faire
passer sa loi. Hollande et Valls sont au plus bas dans les sondages.
Tout
cela montre la faiblesse politique du gouvernement.
La
violence est du côté
du
gouvernement et de la police
On
comprend mieux, dès lors, pourquoi il utilise la violence à grande
échelle pour tenter d’arrêter le mouvement.
Le
28 avril comme le 1er
Mai, ce sont bien Valls et Cazeneuve qui sont responsables
des violences qui ont pu avoir lieu en marge des manifestations.
C’est
bien le comportement des préfets et de la police qui les a
provoquées. Qui donne l’ordre aux CRS d’être en permanence au
contact des manifestants ? Qui envoie ses flics en civils,
provoquer et casser dans les manifs ? Le Ministre de l’Intérieur
bien évidemment.
Une
cinquantaine de lycéens ont même été convoqués par la Sûreté
et mis en garde à vue dans le 92 ce lundi 2 mai !
La
droite et l'extrême droite vont encore plus loin, en réclamant
l'interdiction des manifestations et de Nuit debout. Le FN demande en
prime la dissolution des « groupes
d’extrême gauche ».
Tous
ces gens, défenseurs des riches et du Medef, des banques, ont peur.
Ils voient bien que le mouvement qui s’est levé rejette leur
système injuste et inhumain où une poignée de privilégiés
s’enrichissent sans limite au détriment de la majorité de la
population.
La
légitimité est de notre côté
Ils
ont peur, provoquent et répriment parce qu’ils savent fort bien
que leur politique ne sert pas les intérêts de la population mais
celle des banques et des multinationales.
Ils
savent bien que leur cinéma sur la reprise, c’est du bidon :
le chômage ne recule pas, c’est le nombre de chômeurs indemnisés
qui recule tandis que le nombre de précaires augmente, lui !
Ils
savent que si « ça va mieux »
comme le prétend Hollande, ce n’est que pour les profits et les
salaires des patrons mais pas pour les salariés, pas pour les
jeunes.
C’est
pourquoi leur politique d’intimidation
ne
doit pas nous faire reculer bien au contraire.
D’une
certaine façon, gouvernement, droite et FN sont en train de
convaincre largement que la légitimité des revendications du
mouvement est totale.
Oui,
il faut imposer le retrait de la loi El Khomri,
il
faut commencer à imposer
un
autre rapport de force.
Si
nous nous rassemblons,
nous
aurons la force de gagner
Pour
obtenir la victoire, il est nécessaire que tous les salariés
arrêtent de travailler au même moment, pas une seule mais plusieurs
journées de suite, que le pays et la production s’arrêtent!
Cela montrerait que le pouvoir de tous les nantis ne vient que de
notre travail ! Faisons en sorte que la confiance change de
camp !
Voilà
ce qui trotte dans la tête de nombreux salariés, dans la tête de
tous ceux qui se sont mobilisés contre la fermeture de leur
entreprise, contre des licenciements ou contre les suppressions de
postes dans la fonction publique.
Souvent
nous nous sommes battus isolés les uns des autres et souvent nous
avons connu des défaites. Aujourd’hui nous voyons enfin la
possibilité de regrouper nos forces et de mettre un coup d’arrêt
au gouvernement et au patronat.
Nous
savons que pour contraindre le gouvernement à céder, nous ne
pourrons pas nous contenter des journées de grève isolées.
Nous
avons besoin de construire
un
mouvement d’ensemble qui paralyse l’économie,
une
grève générale.
Les
cheminots,
pas plus que l’ensemble des salariés et les jeunes n’ont dit
leur dernier mot. Nous pouvons gagner, soyons confiants dans nos
propres forces.
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