COMMUNIQUE
DU NPA DU 3 SEPTEMBRE 2015
Le
corps d'un enfant de trois ans a été retrouvé sur une plage. Il a
un visage. Il a un nom. Ce visage et ce prénom, celui d'Aylan,
donneront-t-il des visages et des noms aux milliers de morts de ces
derniers mois, aux dizaines de milliers de morts de ces dernières
années à cause des politiques des gouvernements européens ?
Donneront-t-il ce que demandent touTEs les migrantEs qui ont survécu
: une identité, c'est-à-dire des papiers ?
Les
mots, depuis déjà longtemps insuffisants pour qualifier les drames
ne suffiront pas cette fois-ci encore.
L'émotion
et l'indignation ne suffiront pas.
Il
faut des actes.
Qu'ils
et elles fuient la misère ou la guerre
touTEs
les migrantEs doivent être acueilliEs.
Ouvrons
les frontières et il n'y aura plus d'autres Aylan.
Ouvrons
les frontières au bord de la Méditerranée, à Vintimille et Calais
et d'autres Aylan ne mourront pas sur une plage, dans un camion
frigorifique ou éléctocutés dans le tunnel sous la Manche.
Donnons
des papiers aux migrantEs, demandeurs d'asile ou sans-papiers, et
d'autres Alyan pourront vivre.
Nous
ne voulons plus de cette société barbelée et fliquée qui tue des
milliers de nos frères et soeurs et nous étouffe touTEs.
L'émotion
et l'indignation ne suffiront pas.
Il
est plus que temps que touTEs les émuEs et les indignéEs descendent
dans la rue aux côtés des sans-papiers et des réfugiéEs pour
imposer l'ouverture des frontières, la liberté de criculer. Pour
qu'il n'y ait jamais plus d'autre Aylan.
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