mardi 27 septembre 2016

SOUTIEN À NOTRE CAMARADE GUILLAUME VADOT. IL FAUT STOPPER L’ESCALADE SÉCURITAIRE ET RÉPRESSIVE !

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 27 SEPTEMBRE 2016



Jeudi 22 septembre, Guillaume Vadot a été agressé par des policiers près de la gare de Saint-Denis (93), après avoir filmé avec son téléphone une arrestation musclée. Guillaume est doctorant et chargé de cours à la Sorbonne et un des animateurs du secteur jeune du NPA.

Il a tenu ce lundi 26 une conférence de presse dans laquelle il a réitéré son témoignage déjà largement diffusé sur la presse et les réseaux sociaux. Assisté par son avocat, Maître Slim Ben Achour, il portera plainte pour violences, menaces de mort et de viol, attouchements et abus d’autorité.

« Ce qui est arrivé est malheureusement banal. Ce qui ne l’est pas c’est que ce soit arrivé à moi », insistait Guillaume, déterminé à faire de son cas un moyen de dénoncer l’escalade répressive en cours et l’impunité permises par l’état d’urgence et qui font des dégâts depuis bien longtemps, surtout dans les quartiers populaires, comme en témoigne le meurtre récent d’Adama Traoré.

Présent dans la salle, Alain Krivine, membre de la direction du NPA, a insisté sur le fait que ce type de harcèlement policier est pratiqué de façon constante sur les habitants de Saint-Denis.

C’est cette même escalade répressive qui condamne les salariés d’Air France, de Goodyear ou du Havre et qui matraquait et mutilait encore hier les salariés et les jeunes qui se battaient contre la loi travail.

Le NPA est pleinement solidaire de Guillaume et partage l’indignation que les violences commises contre lui ont pu susciter.

Il est temps que les organisations politiques, syndicales et associatives qui s’opposent au tout-sécuritaire fassent front pour défendre nos droits démocratiques contre le virage autoritaire en cours.

Hors communiqué
Vidéo de la conférence de presse


lundi 26 septembre 2016

ARRÊT DU NUCLÉAIRE = URGENCE !


Nous savons, au moins depuis Fukushima, que la catastrophe, loin d’être impossible, est inscrite dans le choix de produire l’électricité à partir du nucléaire. Pourtant, Valls n’a pas hésité à déclarer « La filière nucléaire, c’est une filière d’avenir pour notre pays »

Non au rafistolage des réacteurs.

En France, dans les 10 prochaines années, 42 des 58 réacteurs électronucléaires dépasseront 40 ans, alors qu’ils ont été conçus pour 30 ans !

Pire, le gouvernement et EDF veulent prolonger leur durée de vie à 50 voire 60 ans. Pour cela, EDF s’est lancé dans un chantier titanesque, le « grand carénage ». Il en estime le coût à 55 milliards d’euros d’ici 2025, mais la Cour des comptes a évoqué 100 milliards. Surtout, tous les composants vieillissants ou non conformes ne seront pas remplacés, certain ne sont même pas remplaçables…

Non à l’EPR.

Le nouveau réacteur dit EPR en construction à Flamanville est complexe et vulnérable, il a d’ores et déjà explosé les délais et les coûts (multiplié par 3), il multiplie les malfaçons graves en particulier sur la cuve. Son chantier expose les salariéEs à la maltraitance et aux accidents du travail.

Nous ne voulons ni d’un EPR plus qu’inquiétant
avant même d’être terminé,
ni de la prolongation de réacteurs vieillissants,
mais l’arrêt du nucléaire.


C’est possible !

En développant de manière volontariste les énergies renouvelables et en déployant un vaste programme d’économie d’énergie alliant isolation des logements et bâtiments, interdiction de la publicité, normes pour tous les appareils électriques, traque systématique de toutes les pertes et gaspillages...

Aucun licenciement et arrêt du nucléaire, ça va de pair !

Les centrales doivent être arrêtées, à commencer par Fessenheim, mais les emplois des agents EDF, prestataires, ou précaires « nomades du nucléaire » peuvent et doivent être préservés. En effet, l’énergie est un secteur qui nécessite des emplois qualifiés et stables pour la mise en sécurité, le démantèlement et bien plus encore dans les énergies renouvelables.

Un choix politique, un choix de société.

C’est un choix politique, guidé par la volonté de se doter de l’arme atomique à la fin de la seconde guerre mondiale, qui a fait de la France le pays le plus nucléarisé avec 75 % de sa production électrique assurée par le nucléaire.

Seul un choix politique permettra d’arrêter le nucléaire et de répondre aux besoins réels en électricité exclusivement à partir d’énergies renouvelables.

A nous d’imposer que l’énergie
ne soit pas une source de profit,
mais un bien commun accessible à toutes et tous,
planifié dans un service public décentralisé
et contrôlé par les salariéEs et les usagerEs.
Pour cela il faut exproprier
les grandes entreprises de l'énergie.

Cette décision politique, ce ne sont pas les marchandages électoraux qui l’arracheront. D'autant qu' Europe Écologie-Les Verts, malgré ses belles promesses, a participé à un gouvernement entièrement dévoué à l'industrie nucléaire.

Seule une mobilisation puissante pourra l’imposer.

C’est ce que nous devons construire en commençant par être massivement présentEs à la manifestation à Flamanville le 1er octobre.



vendredi 23 septembre 2016

LE TROU DE LA SÉCU BOUCHÉ ? NON MARISOL , LES MALADES, LES RETRAITÉS ET LES PERSONNELS HOSPITALIERS NE TE DISENT PAS « MERCI » !

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 23 SEPTEMBRE 2016

Avant même la publication du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017, Marisol Touraine, ministre de la santé, annonce triomphalement la fin du déficit de la Sécurité sociale pour 2017.

"L'histoire de ce quinquennat,
c'est la fin des déficits sociaux.
La droite avait multiplié les franchises
et creusé le déficit.
Nous avons sauvé la Sécu."

Sauvée la Sécu ? Vraiment ?

Les comptes d'apothicaire de Touraine, Valls et Hollande, sont presque en ordre, mais à quel prix ?

Sauvée la Sécu sur le dos des retraités dont les retraites sont bloquées ?

Sauvée la Sécu, pour les actifs qui doivent travailler plus tard pour de plus petites retraites ?

Sauvée la Sécu sur le dos des malades, les tarifs des mutuelles ne cessant d'augmenter du fait du désengagement de l'assurance maladie ?

Sauvée la Sécu en rabotant les allocations familiales ?
Sauvée la Sécu sur le dos de l'hôpital public, des fermetures de lits de services, par les regroupements au sein des groupements hospitaliers de territoires ?

Sauvée la Sécu sur le dos des personnels hospitaliers chez qui les suicides se sont multipliés cet été dus à des conditions de travail toujours plus insupportables ?

Sauvée la Sécu, quand le retour à "l'équilibre" prévu pour 2017 se fera au prix d'un "coup de rabot" supplémentaire de 4 milliards (contre 3 milliards les années précédentes) ?

Sauvée la Sécu en faisant payer aux assurés sociaux les 30 Milliards de cadeaux faits chaque année au patrons sous forme d'exonération de cotisations?

Non Marisol, nous ne te disons pas merci et nous continuerons à combattre ta politique qui tue la Sécu pour la "sauver".


jeudi 22 septembre 2016

AUTOROUTES : LE SCANDALE A TROP DURÉ, EXIGEONS L’EXPROPRIATION DES RACKETTEURS

Les autoroutes ont été construites avec l’argent des contribuables. Grâce aux péages, la bonne affaire finit par attirer les rapaces.

Vinci, Eiffage et autres se jettent sur les offres de privatisation des années 2000. En contrepartie de l’entretien du réseau, l’État leur offre longues années de concession qui – grâce au trafic et aux péages en hausse – remplissent leurs caisses.

Des profits si mirobolants
que la Cour des Comptes et l’Autorité de la Concurrence s’en émeuvent.
De quoi justifier largement une expropriation
pure et simple des racketteurs.

Pourtant, en 2014, Hollande leur offre au contraire – moyennant un petit effort d’investissement de leur part – un allongement de leur durée de concession, des milliards à la clé.

Des milliards qui auraient pu, à un an de la COP 21, être réquisitionnés pour des alternatives au « tout » routier.

Rebelote avec le plan de rénovation des autoroutes annoncé cette semaine : il serait intégralement financé par les usagers (hausse des péages) et les collectivités (nos impôts).


C’est révoltant !

mercredi 21 septembre 2016

ENVOYONS VALLS’ER LE GOUVERNEMENT PS-MEDEF !


Vendredi 16 septembre 2016 , le premier ministre Manuel Valls est venue inaugurer en grande pompe le tout nouveau centre de recherche et d’innovation de Michelin à Ladoux , non loin de Clermont-Ferrand. A l’appel de la CGT, un comité d’accueil lui a été réservé comme il se doit, 300 à 500 personnes y ont participé, pour une grande majorité des salariés des ACC et de Michelin. Était aussi présent des militants de FO, de solidaires, de l’UNEF, , du NPA, LO, PCF(avec des élus), nuits debout… pour exiger l’abrogation de la loi travail, l’arrêt des cadeaux faits au grand groupes industriels et pour empêcher les suppressions d’emplois.

Les salariés Michelin ont distribué un tract à l’entrée ( à lire ICI)pour dénoncer les restructurations dans leur entreprise plus de 500 postes risquent de disparaître d’ici 2018 alors que Michelin a obtenu 67,2 millions d’aide de la part de l’état et s’est vu accordé la suppression de la taxe foncière sur le centre de recherche de près de 1 million d’euros, par la municipalité et l’intercommunalité.


Des banderoles aux revendications explicites qui font le lien entre la lutte contre la loi travail et celle plus particulièrement concernant celles des salariés des entreprises privées, comme « le 49.3 pour sauver nos entreprises, pas pour enterrer la démocratie »,


« ACC/ALSTOM, même combat! pour conserver l’industrie en France »,


« Valls, Macron, El Khomri, collabos du capital »


et celle de la CGT Michelin « Pour les salaires, contre la casse de l’emploi, reconnaissance de la pénibilité »


Les forces de police déployées en nombre pour l’occasion, n’a pas réduit la détermination des militant(e)s de se faire entendre auprès de Valls et de ce gouvernement qui font la sourde oreille pour ne pas écouter les opposants à loi travail et à ses politiques d’austérité.

Pour le NPA, il est important de continuer le combat tous ensemble afin de construire et faire converger toutes les luttes sociales, antiraciste, écologiques  «contre les projets inutiles » contre la répression et la violence policière.

C’est la seule solution pour réussir à envoyer Valls’er ce gouvernement PS-MEDEF, obtenir l’abrogation de loi de travail néfaste pour le plus grand nombre, pour imposer l’interdiction des licenciements ainsi qu’une réduction massive du travail sans baisse des salaires.



lundi 19 septembre 2016

NON AUX LICENCIEMENTS, NON À LA RÉPRESSION


Alors que Hollande s’était juré d’inverser la courbe du chômage en prétendant que le pacte de responsabilité, qui donne des milliards d’euros aux entreprises, devait résoudre le problème de l’emploi, il y aura plus de 6 millions de chômeurs à la fin de son quinquennat.

La rentrée est marquée par une vague de licenciements dans les entreprises. Et cette situation s’aggravera avec l’application de la loi travail.

Profits pour eux, licenciements pour nous

5 000 postes sont menacés chez SFR, 750 chez Intel, 600 chez Servier, 500 à Alstom (6 500 en Europe pour le groupe General Electric), DCNS et HSBC, 240 chez Latécoère, 230 chez Philips et Outils Wolf, 110 chez Lafarge, etc. Et pourtant, la majorité de ces entreprises ne connaissent pas la crise.

Alstom n’est pas particulièrement en mauvaise santé financière et a bénéficié de plus de 90 millions d’euros d’aides de l’Etat. Servier a enregistré des bénéfices de 350 millions d’euros en 2015. Intel est insatisfait de ses bénéfices du deuxième trimestre car elle n’a pu verser « que » 1,2 milliard de dollars à ses actionnaires !

Quand les grandes entreprises ont des difficultés, elles licencient et sont aidées par l’État qui supprime leurs impôts ou leurs cotisations sociales et, quand elles vont bien, les actionnaires empochent les dividendes.

Dans tous les cas, les travailleurs
paient les pots cassés !

Toujours plus de raisons de vouloir imposer l’interdiction des licenciements et une réduction massive du temps de travail sans baisse de salaires.

Contre la Loi travail et son monde

La mobilisation du 15 septembre a montré que de nombreux salariéEs restent opposéEs à cette loi. Les organisations syndicales ne prévoient pas de nouvelle mobilisation interprofessionnelle mais des batailles juridiques et des luttes entreprise par entreprise.

Pourtant, pour faire reculer ce gouvernement, nous savons qu’il faut un mouvement de l’ensemble du monde du travail.

A nous de construire et de faire converger les luttes.

Cette loi, comme la loi Macron avant elle, donne toujours plus de possibilités au patronat de contourner la loi et les accords de branche dans chaque entreprise.

Le gouvernement a maintenant en ligne de mire l’élargissement de ce principe à la fonction publique, pour supprimer des postes, casser le statut des fonctionnaires et réduire encore la qualité des services publics.

La répression, arme du gouvernement

La manifestation du 15 septembre a encore été l’occasion de violences policières : un manifestant a perdu la vue d’un œil, les fouilles ont été systématiques, les lacrymogènes et les coups des CRS cherchent à décourager les manifestants.


Dans les semaines qui viennent, de très nombreux militantEs seront convoquéEs pour des procès alors qu’ils se battaient contre la loi travail, pour la sauvegarde de leur emploi, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et bien d’autres combats.

Le gouvernement Hollande-Valls a perdu toute légitimité : après avoir fait passer sa loi avec le 49-3, il est au plus bas dans les sondages. La répression est sa seule solution pour tenter d’empêcher les mobilisations sociales et de se maintenir à flots.

Pour celles et ceux qui refusent cette politique, il n’y a qu’une voie : construire le rapport de forces, que les exploitéEs relèvent la tête.


La mobilisation aux cotés des « arracheurs de chemises » d’Air France, des salariéEs d’Alstom le 27 septembre, des zadistes de Notre-Dame-des Landes le 8 octobre, le soutien aux Goodyear contre la répression à Amiens le 19 octobre sont nos prochains rendez-vous pour nous rassembler contre toutes les répressions. 

jeudi 15 septembre 2016

ILS NE NOUS REPRÉSENTENT PAS, FAISONS ENTENDRE LA VOIX DE L’ANTICAPITALISME !

Hollande, dans son discours de pré-candidat du 8 septembre, se positionne comme rempart à la droite et à l’extrême droite, comme le garant de l’État de droit et du modèle social...

Lui qui a instauré l’état d’urgence et fait voter, au nom de la lutte contre le terrorisme, des lois liberticides. Lui qui pendant 4 mois de mobilisation contre la loi travail, a utilisé la matraque pour tenter de faire rentrer dans le rang les milliers de manifestants et a utilisé par trois fois le 49.3 pour faire passer sa loi de régression sociale. Lui qui pendant son quinquennat a réduit les acquis sociaux de la majorité des salariéEs.

Affronter ce gouvernement dans la rue

Plus que jamais, l’urgence en cette rentrée sociale est de combattre sa politique. Les mobilisations sont déjà nombreuses dans différents secteurs : télécoms, éducation, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nucléaire à Flamanville… sans oublier les nécessaires ripostes antiracistes, contre l’islamophobie ou pour l’accueil des migrantEs, en particulier à Calais le 1er octobre prochain.

Au vu des annonces de suppressions d’emplois massives à SFR, Teleperformance, Philips, Bouygues, à la Banque de France ou encore à la Banque postale, la question de l’emploi, de l’interdiction des licenciements, doivent aussi être au cœur de nos mobilisations, sans oublier les fermetures d’usine annoncée comme celle d’Alstom à Belfort.

La journée de mobilisation de ce jeudi 15 septembre contre la loi travail est aussi l’occasion de rappeler à ce gouvernement que celle-ci n’est pas plus légitime aujourd’hui qu’avant la coupure estivale.

Au-delà, ce sera une nouvelle occasion de faire entendre notre rejet global de sa politique. Nous devons aussi nous battre contre la criminalisation du mouvement syndical car de nombreux salariéEs (dockers du Havre, Goodyear, Air France…) sont traînés devant la justice dans les jours et les semaines qui viennent, et des dizaines de manifestantEs contre la loi travail poursuivis par une justice revancharde.

Contre tout cela,
nous sommes toujours
aussi déterminés qu’au printemps.
Mais nous ne gagnerons pas
sans un mouvement d’ensemble
du monde du travail.
Ensemble, sans attendre 2017,
nous devons mettre toutes nos énergies
à élargir et faire converger nos résistances.

S’organiser, se représenter soi-même

Cette rentrée placée sous le signe de la campagne présidentielle, de ses multiples primaires, de ses petits arrangements entre amis, nous montrent une fois de plus cette caricature jusqu’à la nausée.

Semaine après semaine, depuis mars, tous les politiciens ont espéré la fin du mouvement contre la loi El Khomri pour reprendre leur jeu politicien de préparation de l’élection présidentielle.

En 2017,
il n’y aura ni sauveur suprême
ni homme providentiel.

C’est bien à nous, « ceux d’en bas », les exploitéEs, les oppriméEs, de nous représenter nous-mêmes. Mais, nous l’avons appris, des vagues successives de grèves ne suffisent pas. Nous devons construire une force collective, un parti, pour nous organiser, nous coordonner, renforcer nos combats, pour défendre les intérêts du monde du travail et de toute la population.

C’est le sens de l’action des militantEs du NPA, actrices et acteurs - avec d’autres - des résistances sociales.

Philippe Poutou est aussi à l’opposé de toute l’agitation politicienne : militant d’entreprise, il est présent au cœur des mobilisations, contre la loi El Khomri, de Notre-Dame-des-Landes à Calais…


En présentant sa candidature, nous voulons mettre en discussion nos propositions, et faire entendre ces prochains mois une voix nécessaire, celle de l’anticapitalisme.


mardi 13 septembre 2016

UNE SINISTRE COMÉDIE SE JOUE EN CE MOMENT AUTOUR DE L’USINE D’ALTSOM BELFORT ET DE SES 480 SALARIÉS

COMMUNIQUÉ DU NPA DU 13 SEPTEMBRE 2016

La semaine dernière, Poupard-Lafarge, le PDG annonçait la fermeture du site en 2018 pour cause de « manque de commandes », ne proposant comme avenir qu’une mutation aléatoire en Alsace.

Il y a deux ans, pourtant, Emmanuel Macron s’était engagé, au nom de l’État, à un maintien intégral de l’emploi à Belfort.
Bien qu’actionnaire principal au CA, l’État joue encore la chanson de l’impuissance. La seule issue serait « la recherche de contrats ».

Mais de qui on se moque ?

Alstom a réalisé en 2015/2016 un Chiffre d’Affaires de 6.9Mds d’euros, en progression de 7%, un résultat net de 3 Mds. Le Groupe a accumulé les contrats, trains en Afrique du Sud, le TGV aux USA, métro de Dubaï et de Panama. Le plus souvent d’ailleurs, ce fut le gouvernement français qui joua les représentants de commerces diplomatiques pour obtenir ces contrats.

Mais, dans un secteur en pleine restructuration et consolidation, le Groupe dont les principaux actionnaires, en dehors de L’État, sont Bouygues et la Société Générale, préfère faire tourner à plein régime les usines de production de Pologne ou de la nouvelle usine modèle du Kazakhstan, où évidemment les règles sociales et les salaires ne sont pas celles de Belfort.

Pas plus que chez Arcelor Mittal à Florange ou qu’à PSA Aulnay, le gouvernement ne se met en travers de la logique capitaliste du taux de profit maximum et du développement du chômage par des groupes qui accumulent des profits financiers.

Le groupe a distribué plus de 3Mds aux actionnaires en 2015 après la vente du pôle Énergie. L’ancien PDG, Patrick Kron, s’est vu attribué 7.2 millions de salaire en 2015 pour avoir liquidé une partie du Groupe, vendu à Général Electric. D’ailleurs, après ce rachat, GE a annoncé 6500 suppressions d’emplois en 2016/2017.

Alors, il y en a assez de ces profits faramineux,
de ces politiques menées
par les dirigeants des grands groupes
au mépris des emplois et des vies des salariéEs.

Le NPA exige, non seulement le maintien du site de Belfort et de tous ses emplois mais aussi la nationalisation immédiate sans indemnité ni rachat du Groupe Alstom sous contrôle des salariéEs et de leurs organisations.


mercredi 7 septembre 2016

POUR L’AVENIR DU TRAVAIL SOCIAL

L’intersyndicale des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS) appelle l’ensemble des actrices et acteurs du travail social exerçant dans le public et dans le privé à rester mobilisés en signant massivement la pétition contre le projet de ré-architecture des formations (ICI) et à participer le 8 septembre à la grève unitaire pour la défense de nos métiers, de nos emplois, de nos formations et de notre
éthique professionnelle.

à Clermont-Ferrand

Nous, professionnel-les du social et du médico-social, salarié-es dans le privé ou dans les 3 fonctions publiques, État, Territoriale et Hospitalière, tirons la sonnette d’alarme.

Notre secteur va mal,
il est à un tournant de son histoire !

Lorsque nous échangeons entre collègues de l’ASE, de la PJJ, de l’éducation nationale, des services sociaux départementaux ou municipaux, de l’hébergement, de la prévention spécialisée, de la psychiatrie, de l’insertion ou de la petite enfance, le constat est sans appel, nous subissons
toutes et tous la même offensive visant à démanteler le travail social dans son ensemble !

Dans le privé, le financement du travail social devient, dans bien des cas une variable d’ajustement. Les politiques austéritaires conduisent de multiples collectivités territoriales à réduire les subventions voire même, à déconventionner des pans entiers de l’action sociale comme la prévention spécialisée.

Sous couvert de modernité, le recours aux appels à projet s’institutionnalise. Les associations sont placées en concurrence les unes contre les autres. Les fusions, les absorptions et les licenciements économiques fragilisent le tissu associatif.

Pour accompagner ces transformations et organiser la compétition entre les salariés-es, le patronat associatif a annoncé sa volonté de modifier l’environnement conventionnel et se saisira de la loi EL KHOMRI pour liquider nos droits et acquis sociaux.

Dans le public, le contexte n’est guère plus reluisant, le manque de moyens se traduit par une intensification du travail. Les délais de prise en charge des publics accompagnés sont, dans bien des cas, trop longs pour répondre à l’urgence sociale résultant de plusieurs décennies de politiques libérales et d’exclusions.

Les services publics sont également menacés par l’intronisation du « lean management ». Après avoir réalisé des ravages psychologiques et humains à Pôle Emploi, France Telecom ou la Poste, ce management désincarné basé sur la recherche du résultat à tout prix frappe aux portes des services sociaux…

Dans ce contexte de régression sociale, les entrepreneurs du social, organisés dans des clubs tel que le Mouves ou Convergences, essaient d’émerger et de tirer leur épingle du jeu.

Ils entendent redessiner les contours du de notre secteur en créant un véritable « social business » rentable et profitable. Pour les encourager et introduire le monde de la finance dans le social, le gouvernement n’est pas à court d’imagination.

Depuis le 16 mars 2016 et jusqu’au 31 mars 2017, le contrat à impact social, nouveau produit financier est proposé sous la houlette de Mme Pinville et de Macron. Avec ce nouveau mode de financement, les banques, les fondations ou les fonds de pension vont pouvoir spéculer sur nos activités professionnelles…

Cette marchandisation ira de pair
avec une course aux résultats et l’exclusion
des populations les plus précaires…

Pour enfoncer le clou de la démolition du travail social, le gouvernement prévoit de redessiner l’architecture de nos diplômes.

Le processus de pseudo-consultation engagé avec la CPC (Commission professionnelle Consultative) est conduit à marche forcée par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.

En organisant la destruction de l’ensemble des diplômes et des métiers du travail social, le gouvernement souhaite déqualifier nos professions, abaisser le coût du travail et nous transformer en technicien-nes interchangeables.

La défense de nos métiers n’est pas une défense corporatiste, mais au contraire, une défense pour des services publics et des services sociaux de qualité, à la hauteur de l’urgence sociale.

Pour nos publics, pour l’intérêt des professionnel-les, pour l’intérêt général, nous appelons la population, tous les travailleurs-euses sociaux, les agents-es administratifs, les psychologues, les ouvrier-es, les conseiller-es d’insertion, les formateurs/trices, les étudiants-es du secteur social syndiqués-es ou non syndiqués-es, les élus-es et les citoyens-nes :

à signer la pétition « pour l’avenir du travail social » disponible en ligne ici : www.egats.fr
à participer à la grève et la mobilisation du 8 septembre 2016


NOS REVENDICATIONS

Nous EGATS réaffirmons notre détermination à défendre le
travail social et revendiquons :

L’abandon du projet de réingénierie de l’ensemble des métiers du social,
La revalorisation statutaire et salariale pour l'ensemble
des diplômes du niveau V au niveau I,
L a r e c o n n a i s s a n c e immédiate des Diplômes d’État validés par 3 années de formation au niveau II du Registre National des Certifications Professionnelles,
Le reclassement des Assistant- e-s sociaux -ales, Educateurs-ices spécialisé-e-s,Educateurs ices de jeunes
enfants et Conseiller-e-s en économie sociale et familiale
en catégorie A de la Fonction Publique type et la traduction dans les Conventions Collectives pour le privé.
Un véritable déroulement de carrière en catégorie A pour les conseiller-e-s sociaux éducatif-ive-s,
La définition de politiques sociales à hauteur des besoins des populations, quelques soient leurs lieux d’habitation,
Des moyens humains en personnels diplômés dans l’ensemble des établissements et services médico-sociaux,
Le refus des recours aux appels à projet et le maintien des conventions pluriannuel-les par les collectivités territo-riales pour financer les associations,
L’arrêt de l’expérimentation des Contrats à Impact Social
La défense et l'amélioration des Conventions collectives de nos secteurs,
Pour les étudiant-es : des financements nécessaires pour le paiement des gratifications de stage et des moyens pour les établissements de formation pour exercer leurs missions.

mardi 6 septembre 2016

CONTRE CE GOUVERNEMENT : MOBILISONS-NOUS LE 15 SEPTEMBRE ET APRÈS !

Répression partout, justice nulle part

Le 31 août, la police a embarqué et placé en garde à vue deux dockers CGT du Havre, suite à la manifestation nationale… du 14 juin !

Intimidation ou volonté de tester la réaction d’une ville en pointe dans la mobilisation du printemps ?

Le gouvernement a reçu la réponse qu’il mérite : Le port a été paralysé par une grève totale jusqu’à la sortie des syndicalistes en fin de journée.

Cette solidarité, nous la manifesterons également le 25 novembre quand les deux dockers passeront devant le tribunal correctionnel de Paris, avec les Goodyear le 19 octobre à Amiens et avec les quinze d’Air France pour la « chemise arrachée » les 27 et 28 septembre.

Nous la manifesterons aussi chaque fois que des manifestantEs seront poursuiviEs par une justice revancharde qui veut réprimer les salariéEs mobiliséEs contre la loi travail, tout en masquant les violences policières de ces derniers mois.

Il faut construire une riposte large, unitaire, car la répression n’est pas un dommage collatéral de la politique antisociale, elle constitue l’un des piliers de l’offensive gouvernementale et patronale actuelle.

Ils continuent leur politique antisociale



Le tout répressif, c’est ce qui reste à ce gouvernement détesté et tellement en crise que son chouchou, Macron, quitte le navire. C’est aussi le programme de ceux qui se bousculent à droite, les Sarkozy, Juppé et autres Fillon pour l’élection présidentielle.

Le gouvernement, la droite, l’extrême-droite voudraient en finir avec la mobilisation contre la loi travail, tourner la page « sociale ». Mais la lutte des classes contre les salariéEs ne fait pas de pause.

Pour réaliser 35% de marge la direction de SFR supprime plus de 4000 emplois… Au Centre Hospitalier du Rouvray, à l’aggravation des conditions de travail et de la précarité, les salariéEs répondent par la grève reconductible.

La lutte des classes fait sa rentrée

La journée de grève et de manifestations intersyndicale du 15 septembre sera un test. L’objectif est une mobilisation pour l’abrogation de la loi travail, toujours aussi illégitime et dangereuse.

Les mobilisations sont nombreuses à cette rentrée : les rendez-vous des Nuits Debout et des différents collectifs dans tout le pays, les rassemblements contre le meeting du PS à Colomiers ou pour « la séparation du MEDEF et de l’État », la préparation de la riposte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes… sans oublier les ripostes antiracistes et contre l’islamophobie ou pour l’accueil des migrantEs à Calais ou ailleurs.

Tout cela montre que nous sommes des milliers déterminéEs à combattre ce gouvernement et toute sa politique.

Mais nous ne gagnerons pas sans un mouvement d’ensemble du monde du travail.

Nous devons mettre toutes nos énergies à élargir nos résistances, à convaincre qu’ensemble nous pouvons imposer nos propres réponses sociales, écologiques, démocratiques contre tous les projets nuisibles de leur monde capitaliste.

Nous avons besoin d’une force pour nous représenter nous-mêmes, pour imposer le partage du temps de travail, l’interdiction des licenciements, la saisie des banques, la liberté de circulation et d’installation pour tous les migrants et bien d’autres mesures.


Une force pour réoccuper l’espace politique squatté par ceux qui ne nous représentent pas mais décident en notre nom, pour que les exploitéEs et les oppriméEs fassent entendre leur voix.

lundi 5 septembre 2016

MEETING DE RENTRÉE DU NPA 

Le mardi 23 août 2016 à Port Leucate a eu lieu le meeting de rentrée du NPA



INTRODUCTION d’Olivier Besancenot


BILAN DE LA MOBILISATION SUR LA LOI TRAVAIL
par Armelle Pertus


CONTRE LA RÉPRESSION (Olivier Besancenot)


CONTRE LA RÉPRESSION par Fadéla


CONTRE LA GUERRE(Olivier Besancenot)


INTERVENTION DU MILITANT SYRIEN Ghayath

 
LA CHANSON DE CRAONNE


CONTRE L’ÉTAT D’URGENCE ET LE RACISME
par Christine POUPIN


PRÉSENTATION DE L’INTERVENTION JEUNE
par Olivier Besancenot


INTERVENTION JEUNE
par Tarik Safraoui


ALLEZ CHERCHER LES PARRAINAGES
pour les présidentielles(Olivier Besancenot)


INTERVENTION de Philippe POUTOU