mardi 6 novembre 2018

HAUSSE DES PRIX : UNE SEULE SOLUTION, AUGMENTER LES SALAIRES !

Macron essaie de nous faire avaler que ce qui est bon pour les patrons aujourd’hui serait bon pour notre pouvoir d’achat de demain…

L’augmentation de l’essence et du gazole pénalise avant tout celles et ceux qui sont contraint·e·s d’utiliser chaque jour leur voiture pour se rendre au boulot.

Macron prétend que ces mesures viseraient à sauver la planète. Le gouvernement se moque carrément de nous en proposant des aides pour l’achat de véhicules prétendument écologiques... mais au coût exorbitant !

Les solutions à la fois écologique et économique pour les travailleur·e·s sont à chercher dans le développement des transports collectifs qu’il faut rendre gratuits et dont il faut développer la qualité et la régularité.

Dure réalité

Les ministres ont beau se relayer dans les médias pour nous convaincre que notre pouvoir d’achat ne diminue pas, les chiffres confirment nos impressions : au 1er octobre, la hausse des prix a atteint 2,2 % sur un an.

Plus de 5 millions de personnes vivent avec moins de 855 euros par mois. Le seul poste logement engloutit 42 % du revenu des 10 % les plus modestes, contre 17 % en moyenne pour la population.

À l’opposé, les entreprises du CAC40 verseront cette année 46,8 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 48 % des bénéfices de l’année, ne laissant que 27 % au réinvestissement... et 5,3 % aux salarié·e·s !

Fausses solutions

Pour tenter de faire passer l’amère pilule, le gouvernement répète à longueur de journée qu’il diminue les cotisations sociales, qu’il appelle « charges », qui pèseraient sur le travail.

Ces réductions sont censées augmenter nos salaires, mais elles ne font qu'assécher le financement de la Sécurité sociale, de l’assurance chômage, les caisses de retraites.

Cet ensemble de prestations sociales, qui pour Macron coûteraient un « pognon de dingue », permettent à plus de cinq millions de personnes d’échapper à la pauvreté.

Les manifestations massives de retraité·e·s montrent qu’ils et elles ont bien compris que la suppression partielle de la taxe d’habitation, qui supprime des ressources pour les communes, ne compense pas la hausse des prix et de la CSG.

Attention au détournement de colère

Face à ces attaques, la colère, légitime, prend de l’ampleur. Des appels à « manifester » le samedi 17 novembre, à « bloquer des routes ou des ronds-points » ou à « mettre un gilet jaune sur son tableau de bord » circulent.

Ces appels se limitent à la question du prix de carburants, cible privilégiée du patronat du secteur routier, ce qui a conduit à un soutien de la part de divers courants ou personnalités d’extrême droite.

Nous refusons de manifester avec l’extrême droite, les ennemis les plus farouches du mouvement ouvrier, de tout progrès social. De plus, la défense de notre pouvoir d’achat ne saurait se limiter à la seule baisse des carburants.

TouTEs ensemble, pour nos revendications

Oui, tout augmente sauf les salaires, et les hausses du prix des carburants, des prix en général, nous rendent chaque jour la vie plus difficile.

Pour augmenter les salaires de 300 euros et avoir un SMIC à 1700 euros, il faut prendre sur les profits des capitalistes et des multinationales.
Nous demandons la gratuité des transports en commun.

Une nouvelle organisation sociale est nécessaire, où nous n'aurions pas à nous serrer la ceinture pour mettre 10 litres de plus dans le réservoir de notre véhicule pour aller bosser pour des salaires de misère…

Le NPA propose qu’une grande mobilisation pour l’augmentation des salaires soit organisée par les syndicats, les associations, les partis du mouvement ouvrier.

Nous le dirons également touTEs ensemble, dans la rue, par la grève, avec les enseignant·e·s le 12 novembre, avec les chômeurs/euses et les précaires le 1er décembre , et chaque jour, au coté des salarié·e·s en lutte pour leur condition de vie et de travail.

dimanche 4 novembre 2018

STOP À LA RÉPRESSION , À LA CRIMINALISATION DES ACTIONS SYNDICALES, SOLIDARITÉ AVEC JULIEN PAULIAC (SECRÉTAIRE DE L’UD CGT 63)


Le NPA apporte tout son soutien à Julien Pauliac qui est convoqué au tribunal correctionnel le 5 novembre pour avoir, en tant que Secrétaire Général de l’UD Cgt 63, « organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi », au péage de Gerzat, lors des mobilisations contre la loi travail XXL, le 8 juillet 2017.

Le NPA vous invite à signer la pétition : ICI

Le NPA appelle à participer aux différents temps de mobilisations lors du procès

LUNDI 5 NOVEMBRE
dès 9h devant l’AIA,
161 avenue du Brézet à Clermont-Ferrand.
De midi à 14H00 (début de l’audience)
place de l’Étoile à Clermont


Pour le NPA, manifester, lutter , mener des actions syndicales, défendre ses droits , résister est un droit qui ne doit être en aucun cas condamné.


Nous devons être nombreux-euses, ce jour là pour dire que nous continuerons la lutte, que nous refusons la répression policière et la criminalisation des luttes.
Nous refusons que des sanctions soient prononcées.




jeudi 1 novembre 2018

JUSTICE SOCIALE : CE N’EST PAS LE 17 NOVEMBRE QUE NOUS POURRONS NOUS FAIRE ENTENDRE !

Communiqué du NPA du 31 octobre 2018



Depuis une semaine, circulent largement des appels à « manifester » le samedi 17 novembre, à « bloquer des routes ou des ronds-points », ou à « mettre un gilet jaune sur son tableau de bord ».

Ces appels ont été largement relayés par les médias et les réseaux sociaux, et trouvent un écho dans les milieux populaires.

Le ras-le-bol que ces appels expriment est compréhensible. La hausse des prix des carburants, notamment celui du diesel, fait effectivement beaucoup râler dans les milieux populaires, car elle est perçue comme une mesure de racket à l'égard de toutes celles et ceux qui n'ont souvent pas d'autre choix que d'utiliser leur voiture pour aller travailler ou circuler pour les besoins de la vie quotidienne.

Tout cela traduit pour partie un mécontentement social contre un pouvoir fort justement perçu comme un « gouvernement des riches ».

Pour autant, cette mobilisation est problématique. D’abord parce qu’avant d’être l’expression d’un mécontentement populaire, cette mobilisation est surtout porteuse d’une vieille revendication du patronat routier, pour qui les profits se mesurent à l'aune des tonnes de carburant mises dans les cuves de ses camions qu'il répand en masse sur le réseau routier, en contradiction avec les mesures les plus élémentaires de préservation de l’environnement.

De plus, à l’origine et en soutien à ces appels présentés comme « citoyens » et « apolitique », on retrouve la droite extrême et l’extrême droite à la manœuvre : vidéo virale d’un dénommé Franck Buhler, militant d’extrême droite (dont les vidéos ont totalisées des millions de vue sur internet), soutiens immédiats de Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, rejoint ensuite par les (très à droite) Jeunes Républicains, relais dans la « fachosphère »…

On ne s’y trompera donc pas.

Tout comme les syndicats CGT et Solidaires, samedi 17 novembre, nous ne mêlerons pas nos colères aux manœuvres des patrons et aux récupérations de l’extrême droite qui n'est pas une alliée de circonstance mais reste notre ennemie mortelle.

Oui, tout augmente sauf les salaires, et les classes populaires ont bien raison d’avoir ras-le-bol de l'augmentation du carburant et des prix en général, conséquence du décrochage de plus en plus important entre les salaires (ou les pensions) et l'inflation.

Oui, Il faut prendre sur les profits des capitalistes pour augmenter nos salaires.

Oui, nous avons besoin de transports en commun gratuits.

Et oui, une nouvelle organisation sociale est nécessaire, où nous n'aurions pas à nous serrer la ceinture pour mettre 10 litres de plus dans le réservoir de notre véhicule pour aller bosser pour des salaires de misère…

Tout cela, il faudrait pouvoir le dire, touTEs ensemble, dans la rue, par la grève, en bloquant le pays.

Mais nous ne pourrons pas le dire le samedi 17 novembre dans des actions ou des rassemblements prétendument « citoyens » aux allures de foire poujadiste, dans lesquels nous nous retrouverions au côté des ennemis les plus farouches du mouvement ouvrier.


mardi 30 octobre 2018

ÉLECTIONS AU BRÉSIL : ATTENTION DANGER !

Communiqué du NPA du 30 octobre 2018

 
Jair Bolsonaro a été élu dimanche avec une confortable avance de 55,2 % des voix. Ce crypto-facho, nostalgique de la période de la dictature, adepte des déclarations les plus réactionnaires et des méthodes les plus autoritaires, a pu profiter d’un alignement néfaste des planètes…

Sur fond d’affaires de corruption, après la destitution de la présidente Dilma Roussef et la mise à l’écart de son prédécesseur Lula (mis ensuite en prison).

Dans un contexte de crise profonde du régime et de coup d’État institutionnel, le politicien haineux a su canaliser une très grande partie du sentiment anti-PT (le parti de gauche au pouvoir pendant 13 ans) et du rejet de la corruption et de la violence sociale très fortes au Brésil.

Capitaine de l’armée pendant la dictature, Bolsonaro n’a jamais caché ni sa nostalgie de la dictature militaire qui a dirigé le pays de 1964 à 1985, ni ses liens avec l’armée.

Ses déclarations agressives contre les militants de gauche, ainsi que ses paroles haineuses racistes, sexistes et homophobes, ont encouragé ses partisans à passer à l’acte durant toute la campagne, avec une vague d’agressions perpétrés par ses électeurs, en particulier dans l’entre-deux-tours.

Sur le fond, c’est un ultralibéral autoritaire, en phase avec la Maison Blanche. Grands patrons, police, armée, évangélistes et croyants fanatisés… ont poussé à son élection.

Ses annonces (réforme des retraites par capitalisation, recul de l’âge de départ à la retraite, privatisation d’au moins la moitié des entreprises publiques...) ont été saluées comme il se doit par les bourses dès son élection.

Plusieurs généraux de réserve devrait intégrer le prochain gouvernement. En matière de politique extérieure, les USA de Trump peuvent crier victoire, car par bien des aspects, de la critique de la Chine aux remises en cause des questions écologistes, le programme de Bolsonaro ressemble à un copier-coller de celui du président US…

Mais le pire n’a pas encore gagné, le peuple brésilien n’a pas été abattu dimanche. Les contradictions du nouveau pouvoir sont explosives et cela crée autant de brèches dans lesquelles la colère sociale pourrait bien s’engouffrer.

Alors que Macron a félicité le nouveau président, affirmant sa volonté de poursuivre sa coopération avec ce pays « dans le respect [des] « principes démocratiques », nous voulons pour notre part assurer le peuple brésilien de toute notre solidarité internationaliste.

C’est aussi en luttant ici, contre « nos » Bolsonaro et ceux qui leur ouvrent les portes du pouvoir, que nous les aiderons à résister là-bas.


mercredi 24 octobre 2018

DU BRÉSIL À L’UNION EUROPÉENNE : URGENCE ANTICAPITALISTE ET INTERNATIONALISTE FACE À L’EXTRÊME DROITE




La victoire promise à Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle au Brésil est un événement de portée internationale. Elle exprime une tendance à l’œuvre dans l’ensemble des pays capitalistes « développés » : une montée en puissance des courants autoritaires, de droite extrême et d’extrême droite. 

Le 21 octobre, Bolsonaro déclarait, à propos de la gauche brésilienne : « Si cette bande veut rester ici, ils vont devoir se soumettre à la loi comme tout le monde. Ou ils s'en vont ou ils vont en prison. Ces marginaux rouges seront interdits [de séjour] dans notre patrie. » 

Une violence verbale coutumière chez celui qui a toutes les chances de devenir le prochain président brésilien, un nostalgique assumé de la dictature dont les outrances autoritaires, militaristes, sexistes, homophobes, racistes et anti-pauvres seraient trop longues à lister. 

Digues rompues

Des outrances que nombre de titres de la presse françaises ont présentées comme des « propos polémiques », comme si l’apologie de la torture, du viol ou des assassinats politiques méritait d’être qualifiée de la sorte.

Un euphémisme qui en dit long sur la banalisation d’idées et de courants politiques qui auraient été, il y a une vingtaine d’années encore, considérés comme des résurgences aberrantes d’un passé révolu. 
Italie, Hongrie, Autriche, Pologne… La liste est longue des pays européens dans lesquels l’extrême droite est désormais au pouvoir. Et la liste serait encore plus longue des États dans lesquels elle peut jouer, dans les années à venir, un rôle de premier plan.

Face à ce phénomène, les digues ont été rompues du côté des partis qui ont administré en alternance, pendant plusieurs décennies, les affaires des bourgeoisies européennes. Ainsi, c’est au déficit budgétaire de l’Italie que les institutions européennes s’intéressent le plus, à l’heure où Salvini se vante de renvoyer les migrantEs à la mer et où il prône un couvre-feu pour les « commerces ethniques ».

Les monstruosités proférées et mises en œuvre en Hongrie par Orban lui ont valu des remontrances du Parlement européen, mais son parti est toujours membre à part entière du Parti populaire européen (PPE), avec le soutien de la CDU de Merkel et des LR de Wauquiez…

Redonner confiance et espoir

Même si les formations d’extrême droite présentent des caractéristiques singulières, entre autres une vision ultra-autoritaires des rapports sociaux articulée à des projets de « régénération nationale » qui en font les ennemis mortels des jeunes, des salariéEs, des femmes, des LGBTI et des immigréEs, il ne faut pas être dupes de la mise en scène du prétendu affrontement à venir, lors des européennes, entre « progressistes » et « libéraux ».

Car les seconds se nourrissent des politiques menées par les premiers et de leur incapacité à juguler les effets économiques et sociaux d’une crise du capitalisme qui dure depuis 10 ans et qui accroît chaque jour un peu plus les inégalités, la misère et le désespoir.

Il est de la responsabilité des courants anticapitalistes et, au-delà, de toutes les forces progressistes, de ne pas céder un pouce, sur le terrain des idées et sur le terrain tout court, à l’extrême droite.

L’internationalisme et la solidarité internationale font partie des urgences de l’heure, et les récentes mobilisations de masse, du Brésil à l’Allemagne, doivent nous inspirer.

Il est enfin plus que jamais nécessaire de faire vivre la perspective d’un autre monde, débarrassé des oppressions et de l’exploitation, et de la rendre crédible, afin de redonner confiance et espoir, seuls antidotes face au pire qui, s’il n’est jamais certain, a désormais largement dépassé le statut de simple hypothèse. 

mardi 16 octobre 2018

REMANIER LE GOUVERNEMENT ? NON, IL FAUT L’AFFRONTER !


Deux semaines après la démission de Collomb du Ministère de l’Intérieur, le remaniement, présenté comme la relance du projet macroniste, fait pschitt. Apparemment, les candidats ne se sont pas bousculé au portillon, et à part un petit jeu de chaise musicale, pas grand-chose n’a changé.

En tout cas, pendant deux semaines, avec ou sans ministre de l’Intérieur, on n’a pas bien vu la différence... Manifestement, l’absence d’un ministre a beaucoup moins d’impact que par exemple une grève des femmes de chambres du palace parisien Park Hyatt, dont le piquet de grève est régulièrement repoussé par les forces de police...

Contre leur pouvoir illégitime, nos colères !

Ce remaniement est une nouvelle illustration des difficultés de recrutement de Macron pour distribuer ses portefeuilles ministériels, ce qui montre que peu de dirigeant·e·s politiques sont prêt·e·s à endosser la responsabilité du pouvoir à ses côtés…

Tout cela renforce l’illégitimité du pouvoir et montre qu’il n’y a pas d’issue à la crise politique et économique actuelle dans le cadre de ces institutions.

En Italie, au Brésil, on voit également que si ce ne sont pas les classes populaires qui se mobilisent pour déstabiliser le pouvoir capitaliste, c’est le pire, c’est-à-dire l’extrême droite, qui risque d’être au rendez-vous...

Un des enjeux dans les mois qui viennent est donc de renforcer nos colères légitimes et notre détermination à imposer le retrait de tous les projets qui sont sur les bureaux ministériels, en commençant par refuser l’application de toutes les lois rétrogrades.

Stopper le prochain recul sur les retraites

Macron veut faire passer à tout prix la contre-réforme des retraites. Si les détails du projet restent à préciser, les grandes lignes sont limpides.

On nous joue le jeu de la division et de la lutte contre les soi-disant privilèges, notamment contre les retraité·e·s des secteurs publics.

En réalité, si l’on prend par exemple la fonction publique territoriale, 78 % des agent·e·s touchent moins que la pension moyenne.

Le gouvernement masque la réalité : la pension par points signifiera une baisse de retraite pour tou·te·s les salarié·e·s du public et du privé.

En effet, au lieu du calcul en trimestre et sur les 25 meilleures années ou sur les 6 derniers mois, ce sont tous les revenus qui seront pris en compte.

Donc les moins bonnes années plomberont inévitablement les meilleures, comme tous les accidents de la vie (par exemple les arrêts maladies) ou les changements professionnels qui peuvent entraîner une baisse de salaire.

Après le 9 octobre, préparer la riposte

Il est donc temps d’organiser la résistance, par les grèves, dans la rue. La journée du mardi 9 octobre a montré qu’il y a dans la jeunesse et chez les salarié·e·s un fort mécontentement.

Salarié·e·s d’entreprises menacé·e·s de licenciements (comme à Ford Blanquefort, Carrefour ou dans des dizaines d’entreprises moins connues), personnels de l’Éducation Nationale, des hôpitaux, de Pôle Emploi ou des Finances publiques percutés par les dizaines de milliers de suppressions, retraité·e·s dont les pensions baissent déjà, jeunes précarisé·e·s, nous étions des centaines de milliers dans les rues.

Chacune de nos revendications est légitime, car ce sont nos conditions de travail et nos vies tout court qui sont menacées.

Les négociations entre syndicats et gouvernement n’ont pas de sens, il faut préparer partout la riposte au gouvernement.

Séparément nous risquons de ne pas gagner, tou·te·s ensemble nous sommes une force qui ne s’est pas comptée depuis bien longtemps, bien plus puissante que les gesticulations de Macron.

dimanche 14 octobre 2018

PROCÈS DES MEMBRES « DU BASTION SOCIAL »



MALGRÉ SES AGRESSIONS ET SES VIOLENCES,
LE BASTION SOCIAL EST TOUJOURS LÀ !
C’EST UN DANGER POUR LE QUARTIER ET LA VILLE !
REFUSONS LA PRÉSENCE DE CE LOCAL FASCISTE !
RASSEMBLEMENT
à l’appel du collectif de lutte contre les extrêmes droites
(LCED-63@riseup.net)
VENDREDI 19 OCTOBRE
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE
12H00 PIQUE-NIQUE
15H00 DÉBUT DU PROCÈS

 


BASTION SOCIAL ,
ILS SONT TOUJOURS LÀ !!

NE TOLÉREZ PAS
UN LOCAL FASCISTE
AYANT PIGNON SUR RUE
DANS VOTRE QUARTIER !

Après l’agression de deux personnes en juillet, après avoir entretenu un climat délétère pendant l’été, après l’agression de 4 passant-e-s en septembre, après l’incarcération de deux de ses responsables, le groupe néofasciste appelé «  bastion social » occupe toujours son local clermontois de la rue de la Treille : ces exactions violentes n’ont pas suffi à le faire interdire, ni à fermer le local.

À Clermont-Ferrand comme ailleurs en France , ces groupes d'extrême-droite radicale connaissent un regain d'activité, propageant, outre leur nationalisme, xénophobie, racisme,sexisme et homophobie. Leur violence suscite l'inquiétude dans la population des villes où ils sont implantés, rendant infréquentables certains quartiers.

Il est urgent de s'organiser pour que cela cesse !

Ne vous laissez pas abuser par le mot « social » :
le Bastion Social, c'est la baston antisociale !

Ne laissez pas votre ville devenir la proie de la violence raciste, sexiste et lgbtphobe !

Le collectif de lutte contre les extrêmes-droites du Puy-de-Dôme appelle toutes celles et ceux qui n'acceptent pas qu'un groupe violent puisse avoir pignon sur rue pour diffuser son idéologie de haine à protester par tous les moyens et à se mobiliser pour faire cesser cette implantation.

RASSEMBLEMENT
À L'OCCASION DU PROCÈS
DE 3 MEMBRES DU BASTION SOCIAL
DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE DE CLERMONT
LE 19 OCTOBRE À PARTIR DE 12H

tract d’appel ci-dessous