dimanche 13 septembre 2015

COP 21 ET EUROPE ECOLOGIE LES VERTS



On a pour habitude de dire que la couleur verte est l'espoir. Pour Europe Ecologie Les Verts actuellement c'est plutôt le désespoir. Il est vrai que le vert dans ce parti va du vert foncé au vert pâle, voir moucheté de rose. La teinte qui leur irait le mieux actuellement, c'est vert écume des mers du nord.

En effet le navire E.E.L.V est secoué de toutes parts et semble en perdition. Y a t-il un capitaine à bord pour sauver le navire fantôme.
Le vieux loup de mer en chandail rouge made in mai 68 Cohn Bendit à déserté le bord il y a déjà quelques temps, pour cause d'incompatibilité d'humeur.
Cécile Duflot, ex ministre du logement a décidée de se mettre aux abonnés absents.
Tout récemment ce sont deux élus, l'un à l’assemblée nationale et l'autre au sénat, chef de groupe qui ont désertés.

Arrêtons nous sur la personnalité de Jean Vincent Placé, son combat, le graal ministériel et envahir les journaux d'informations.
Jeu de mot facile : toujours "placé" jamais élu.
Défendre une cause: l'écologie est une chose, faire une alliance politique avec le Parti Socialiste pour avoir des élus et des postes au gouvernement, en est une autre.

Est que ceci n'est pas le détonateur
du désagrément de E.E.L.V .
Quand pense Nicolas Hulot ?
Qu'elle est la nouvelle optique des deux déserteurs
parmi tant d'autres des verts.
Pour J V Placé, c'est la création d'un mouvement écologiste réformiste . Son objectif, c'est animer l'écologie réformatrice qui assume la mondialisation, vaste programme.
Pour François de Rungis, c'est une force écologiste réformatrice de centre gauche.
Tous deux lancent une formation politique qu'ils baptisent « L'Union des Démocrates et Ecologistes ». Pour le logo ce ne serait plus le vert, mais celui ci serait ajouté au bleu.


Alors que "Flamby" pour exister et apparaître organise la COP 21: conférence des nations unies pour mettre le changement climatique sur le devant de la scène. Lors de sa dernière conférence de presse Hollande doute déjà d'un résultat positif, pourtant l'objectif est de mettre un accord à l'actif de son quinquennat.

Les élites dirigeantes capitalistes se montrent incapable de prendre des mesures à la hauteur du défi, car elles protègent d'abord les intérêts économiques de leur pays, avant de considérer les dangers dont certaines populations en sont déjà les victimes.

Le NPA s'inscrit dans la mobilisation pour « changer le système pas le climat » et prépare la COP 21 avec de multiples initiatives.

Cette mobilisation est indissociable des combats contre les grands projets inutiles et destructeurs imposés aux populations qui dégradent le climat, comme l'aéroport de Notre Dame des Landes, les LGV(Ligne Grande Vitesse) ou le TAV(Train A grande Vitesse) Lyon-Turin, les autoroutes dans le domaine des transports, dans l'agriculture avec les fermes usines, les élevages industriels et les barrages destinés à l'agriculture intensive, les centers pars et autres bétonnages.
JJM

vendredi 11 septembre 2015

UNIVERSITE D'ETE : UNE REUSSITE

Réunissant 650 personnes du 23 au 26 août, cette édition est donc en soit une première bonne nouvelle, réunissant plus de participantEs que lors de la précédente.

Elle confirme une nouvelle fois l’ancrage incontournable de l’Université d’été dans la vie du NPA, à la fois espace d’échanges et de débats, de cogitations internes et d’ouverture vers l’extérieur.

Pendant 4 jours à Rives des Corbières, dans les nombreuses discussions dans les salles, en terrasse, sous la pergola du restaurant, à la piscine, voire même à la plage, un large éventail de thèmes ont été abordés.

Par exemple :

-trois séances ont été consacré à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mettant en lumière des aspects dont les commémorations officielles n’auront pas rendu compte 
-sur les « figures du mouvement ouvrier » qui cette année était consacrées à la révolution chinoise ;
- sur le triste anniversaire du « communicide » en Indonésie il y a 50 ans ;
-avec 2 deux films salutaires (documentaire et « fiction ») sur la grande grève des mineurs britanniques de 1984-85.
- Et par dessus tout cela, le souffle de la résistance internationale et le vent de la solidarité portés par nos invités : de Grèce tout d’abord, avec Sotiris Martalis (DEA/Plateforme de gauche de Syriza/Unité populaire) et Thanasis Antoniou (OKDE-Spartakos/Antarsya) ; de l’État espagnol, avec Miguel Urban (membre d’Anticapitalistas et député européen de Podemos) ; de Tunisie, avec Fathi Chamki, député et membre de la direction du Front populaire et de la Ligue de la gauche ouvrière (LGO)...

Sans même parler des soirées réunissant un public toujours nombreux autour des réalisateurs Carmen Castillo et Pierre Carles, de la sociologue Marlène Benquet ou de Michael Löwy... ou des chansons entrainantes et nostalgiques de El Comunero !

Nous ne tenterons pas ici de remplir la mission – impossible – de rendre compte de tout : 42 séances en journée, un meeting, un grand forum international, des travaux pratiques à 17 h et des soirées... Pour mémoire... et pour donner envie aux absentEs.

Voir les vidéos du meeting de rentrée du NPA

Yousif Fatihelrahman sur la lutte des migrants


 
Julien Salingue sur la militarisation du monde 


Christine Poupin sur la crise climatique

 
Armelle Pertus sur la rentrée sociale


Philippe Poutou 

 


 

COLLEGES : REUSSIR LA GREVE DU 17 SEPTEMBRE… ET CONTINUER !

Le 17 septembre, les syndicats enseignants appellent à une nouvelle journée de grève contre la réforme du collège initiée par Najat Vallaud-Belkacem.

À Clermont-Ferrand
à l'appel SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SUNDEP Solidaires, SUD Education, SIES-FAEN, SNCL-FAEN CNGA CFE-CGC
MANIFESTATION
JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015
10H30 Place Delille

Cette dernière n’a en effet pas caché son mépris total pour les enseignantEs et leurs organisations syndicales. Alors que les syndicats représentant 85 % de la profession se sont prononcés contre cette réforme, que la grève du 19 mai dernier a été majoritaire dans les collèges, la ministre a osé parler de « malentendu » avec les enseignantEs. Visiblement, le « malentendu » est plutôt du côté de la ministre, qui, le 20 mai dernier, au lendemain de la grève, a provoqué toute la profession en publiant les décrets d’application de la réforme.

Une réforme contre les élèves et les enseignantEs

La réforme du collège va signifier une baisse impressionnante du nombre d’heures de cours par discipline pour chaque collégien : une baisse de 486 heures (plus de 18 semaines de classe) sur les quatre années, avec 3 204 heures de cours disciplinaires sur toute la scolarité en collège contre 3 690 heures actuellement. Les langues anciennes et langues régionales disparaissent comme disciplines, et les classes européennes sont supprimées (ce que ne compense pas en nombre d’heures l’ouverture d’une LV2 en cinquième).

20 % des enseignements seront désormais organisés établissement par établissement, sans aucun cadrage national. D’un collège à l’autre, les élèves n’auront donc pas droit aux mêmes cours, n’auront pas accès aux mêmes connaissances. Pire, chaque établissement pourra moduler les horaires de cours alloués à chaque discipline au sein du cycle 5e-4e-3e, et décider par exemple de concentrer le français en 5e et les maths en 4e... On aboutit ainsi à une véritable territorialisation du collège, ne laissant plus aucun caractère national à l’éducation.

Enfin, cette réforme cherche à mettre au pas et à caporaliser tous les enseignants. Les 20 % d’heures d’autonomie (heures d’aide personnalisée – AP – et d’enseignements pratiques interdisciplinaires – EPI) seront en effet prises sur le quota d’heures de n’importe quelle discipline. Les collègues devront se battre entre eux pour savoir quelle discipline diminuera ses heures de cours. La décision en reviendra au conseil pédagogique... dont les membres sont choisis par le chef d’établissement ! Une fois répartis les frais, la mise en place de l’AP et des EPI restera une usine à gaz. Non seulement les projets interdisciplinaires sont imposés et encadrés par la hiérarchie, mais en plus, aucun temps de concertation n’est prévu. Les profs devront donc choisir entre faire un travail bancal, ou travailler en équipe... mais en dehors des heures de travail !

Tout cela menace la liberté pédagogique des enseignantEs. En effet, sans cadrage national et annuel des programmes, il sera nécessaire d’imposer une forte coordination entre les collègues. Et comme aucun temps de coordination ne sera libéré aux équipes, la coordination sera confiée individuellement à des petits chefs d’équipe, monnayant les toutes nouvelles indemnités de mission particulière (IMP)...

Construire le rapport de forces pour imposer le retrait

Le 19 mai dernier, les enseignantEs de collège ont majoritairement fait grève pour revendiquer l’abandon de cette réforme. Malheureusement, aucun véritable plan de bataille n’a été mis en œuvre pour permettre d’obtenir satisfaction.

L’appel à la grève tardif le 19 mai, puis les tergiversations de l’intersyndicale après la provocation de la publication des décrets, n’ont pas aidé à donner confiance aux collègues dans le fait qu’il était possible de gagner.

La veille de la grève du 11 juin, l’intersyndicale acceptait encore d’être reçue par la ministre, qui disait pourtant explicitement qu’elle ne retirerait pas ses décrets, mais ne discuterait que de leur mise en application. Dans ces conditions, la grève du 11 juin ne pouvait qu’être en retrait par rapport à la précédente.

Ce nouvel appel à la grève le 17 septembre va être l’occasion pour les enseignantEs de tenter de construire à nouveau une véritable mobilisation contre la politique du gouvernement. 
 
Dès maintenant, il faut tenter de remettre en lien les équipes militantes qui ont bougé l’année scolaire dernière, et proposer d’organiser des AG d’établissements, de villes, en posant dès maintenant la question des suites. Car une seule journée de grève ne suffira pas à faire abroger les décrets, et il est probable qu’il faudra plus qu’une grève isolée des enseignantEs du second degré pour contrer la politique du gouvernement.

RASSEMBLEMENT
dans l'éducation nationale
pour une réduction des effectifs par classe
à l'appel de Sud éducation
MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2015
16h00 devant le rectorat
Av Vercingétorix Clermont-Ferrand

De même que les personnels de la santé, mobilisés aussi ce jour-là, la journée interprofessionnelle du 8 octobre devra être une occasion de se mettre en grève cette fois-ci toutes et tous ensemble contre la politique du gouvernement.

lundi 7 septembre 2015

CONFERENCE DE PRESSE DE HOLLANDE : 20 MINUTES POUR NE RIEN DIRE

COMMUNIQUE DU NPA DU 7 SEPTEMBRE 2015




Sur la question des réfugiéEs, il propose de répartir « l'effort », mais en visant à développer au plus près des pays de départ, des camps de réfugiéEs pour limiter l'exode.

 Une posture humanitaire
qui ne saurait masquer
la réalité d'une politique
faite de répression, d'expulsions.

Rejetant toute responsabilité des états impérialistes, dont la France, dans cet état du monde, l'essentiel de sa politique repose en fait sur la lutte contre le terrorisme en France avec le maintien de Vigipirate, la loi sur le renseignement, etc.

En annonçant des vols de reconnaissance au dessus de la Syrie, il envisage même de renforcer la politique guerrière de la France, en plus de l'intervention en Irak et dans divers pays d'Afrique.

Sur la conférence sur le climat, aucun engagement si ce n'est d'attendre que tous les pays, via l'ONU se mettent d'accord sur le financement.

Enfin, sur les questions économiques, sociales, le cap est maintenu : baisse des « charges » sociales, maintien du CICE, rendre lisible le Code du travail, c'est-à-dire l'adapter pour le plus grand bénéfice des entreprises, du patronat.

Au total, au-delà des larmes de crocodiles du début de l'intervention, Hollande maintien le cap tant sur le plan international en justifiant intervention impérialiste d'un coté et exonération de toute responsabilité des états colonialistes et impérialistes de l'autre, que sur le plan national en poursuivant les cadeaux au patronat et les reculs sociaux. 

Contre l'attachement réaffirmé au dialogue social pour mettre en œuvre cette politique, nous réaffirmons notre volonté d'engager la mobilisation dès cette rentrée contre la régression sociale, pour l'ouverture des frontières, l'accueil de toutes et tous les réfugiéEs.

vendredi 4 septembre 2015

AYLAN : L'EMOTION NE SUFFIT PLUS, IL FAUT DES ACTES

COMMUNIQUE DU NPA DU 3 SEPTEMBRE 2015


Le corps d'un enfant de trois ans a été retrouvé sur une plage. Il a un visage. Il a un nom. Ce visage et ce prénom, celui d'Aylan, donneront-t-il des visages et des noms aux milliers de morts de ces derniers mois, aux dizaines de milliers de morts de ces dernières années à cause des politiques des gouvernements européens ? Donneront-t-il ce que demandent touTEs les migrantEs qui ont survécu : une identité, c'est-à-dire des papiers ?

Les mots, depuis déjà longtemps insuffisants pour qualifier les drames ne suffiront pas cette fois-ci encore.

L'émotion et l'indignation ne suffiront pas.
Il faut des actes.

Qu'ils et elles fuient la misère ou la guerre
touTEs les migrantEs doivent être acueilliEs.

Ouvrons les frontières et il n'y aura plus d'autres Aylan.

Ouvrons les frontières au bord de la Méditerranée, à Vintimille et Calais et d'autres Aylan ne mourront pas sur une plage, dans un camion frigorifique ou éléctocutés dans le tunnel sous la Manche.

Donnons des papiers aux migrantEs, demandeurs d'asile ou sans-papiers, et d'autres Alyan pourront vivre.

Nous ne voulons plus de cette société barbelée et fliquée qui tue des milliers de nos frères et soeurs et nous étouffe touTEs.

L'émotion et l'indignation ne suffiront pas.

Il est plus que temps que touTEs les émuEs et les indignéEs descendent dans la rue aux côtés des sans-papiers et des réfugiéEs pour imposer l'ouverture des frontières, la liberté de criculer. Pour qu'il n'y ait jamais plus d'autre Aylan.



mercredi 2 septembre 2015

LEUR EUROPE DES FRONTIERES TUE, SOLIDARITE AVEC LES REFUGIES

La tragédie des migrantEs, en fait des réfugiéEs, soulève la colère, la révolte aussi face au cynisme et à l'hypocrisie des dirigeants européens, Hollande et Valls en tête.

Les chiffres disent l'hécatombe. Ils augmentent de semaine en semaine, plus de 3000 morts en Méditerranée depuis le début de l'année, plus de 30 000 aux frontières de l'Europe depuis 2000. Il faudrait y ajouter, dans les mêmes proportions, ceux et celles qui disparaissent avant même la traversée. Et puis, de plus en plus nombreux, les morts de migrantEs à l'intérieur de l'Europe dont témoignent les 71 migrantEs morts dans un camion frigorifique en Autriche, les 11 migrantEs morts à Calais depuis le 1er juin.

Autant de noms et de visages, de vies brisées, d'histoires à la fois collectives et individuelles réduites à de macabres statistiques.

Les frontières tuent

Ces chiffres ne nous disent surtout rien des raisons et des responsabilités.

La vérité est simple :
ce sont les frontières qui tuent.

Et plus les frontières sont hautes, plus les risques pris par les migrantEs sont mortels. Alors que 3 millions de Français sont des migrantEs vivant à l'étranger, aucun n'est mort en Méditerranée ou en cherchant à traverser des murs de barbelés ou en se cachant dans un camion frigorifique.

Alors, la réponse est aussi simple que le constat :
ouvrons les frontières
et l'hécatombe s'arrêtera.

Cette réponse dévoile toute l'hypocrisie et le cynisme des dirigeants européens car c'est justement ce qu'ils et elles refusent.

Les migrantEs deviennent une justification au renforcement des frontières, des politiques sécuritaires, au nationalisme et au racisme.

C'est une dynamique folle car les frontières créent ce qu'elles prétendent combattre. La pression vers toujours plus de frontières et de répression s'accroît. Outre les frontières externes à l'Europe les frontières se renforcent aussi entre pays européens.

Plus de 20 ans après la chute du mur de Berlin, les murs réapparaissent au sein de l'Europe, du mur de la honte à Calais au mur édifié entre la Hongrie et la Serbie.

Ces frontières sont bien plus que des murs. Elles cassent nos solidarités. Elles sont des dispositifs policiers et idéologiques de surveillance, de contrôle et de répression de toute la société, dispositifs ainsi légitimés au nom du contrôle migratoire ou de la lutte contre le terrorisme.

Solidarité contre les responsables

Les migrations sont un phénomène global, qu'elles aient des raisons économiques, climatiques ou "politiques". Elles ont leur source dans les politiques de domination par les pays les plus puissants, France, Allemagne ou Grande-Bretagne en tête, en dehors de l'Europe comme au sein de celle-ci.

Ce sont les mêmes logiques et les mêmes politiques capitalistes qui développent l'austérité ici et provoquent la misère et la guerre dans les pays du sud. Alors réfugiéEs des guerres, Rroms (qui sont des migrantEs de l'intérieur de l'Europe) ou sans-papiers, touTEs sont des migrantEs qui doivent avoir la liberté de circuler et de s'installer.

Le pire serait de laisser s'imposer les discours dominants, terreau sur lequel prospèrent les forces les plus racistes et réactionnaires, Front National en tête, les pires ennemis des travailleurEs et des classes populaires.

Comme le clamaient des milliers de manifestantEs en Allemagne, « refugees are welcome here ».

lundi 31 août 2015

STOP A LA DISCRIMINATION ET A LA REPRESSION SYNDICALES A LA BANQUE POPULAIRE DU MASSIF CENTRAL COMME AILLEURS !

La discrimination, la répression et la criminalisation touchent de plus en plus de militant(e)s syndicaux aussi bien dans les entreprises publiques que privées. Cette stratégie des directions de sanctionner ,voir de licencier les meneurs, les plus actifs dans le combat a un seul but, tout faire pour empêcher que des luttes ne se développent et que les salariés prennent conscience que par la gréve qui paralysent le bon fonctionnement de l'entreprise, ils peuvent obtenir des augmentations de salaires ou l'amélioration de leurs conditions de travail .

La criminalisation et la répression sont aussi mise en œuvre dans les luttes écologistes, pour l'égalité des droits, contre les violences policières… des militant(e)s sont traîné(e)s devant la justice et condamné(e)s pour certain(e)s d'entre eux.

Cette été, plus proche de notre région, c'est une salariée de la banque populaire de la Corréze qui en a été victime.

Alors qu'elle est en vacance loin de chez elle Chrystelle Marchand : salariée de la banque populaire du massif central , représentante CGT du personnel et membre du CHSCT apprend par ses filles que sa direction a fait pression sur elle pour qu'elles acceptent un recommandé.

Que pouvait contenir ce courrier
qui avait l'air de revêtir
un caractère d'urgence absolue  pour sa direction ?

Cette lettre contenait une convocation à un comité extraordinaire le 30 juillet pour qu'il statue sur son possible licenciement. Ceci est la procédure obligatoire dans le cadre d’un licenciement d’un salarié protégé par un mandat.

La direction profite de 3 lettres de réclamations de clients ciblant uniquement Chrystelle, pour tout faire pour se débarrasser d'une syndicaliste gênante qui a organisé une lutte victorieuse pour des augmentations de salaires au mois de mars.

La discrimination qu'elle a subit, a fini par la rendre malade et son médecin a dû lui prescrire un arrêt de travail. Suite à celui-ci, il a été demandé un report de ce comité que la direction a refusé.

La CGT a organisé rapidement un rassemblement le 30 juillet pour apporter son soutien à Chrystelle et pour l'arrêt de la procédure en vue de son licenciement.

Une cinquante de militant(e)s ont répondu présent(e)s


VIDEO PRISE DE PAROLE

La direction a accepté le report de ce comité d'entreprise au 3 septembre grâce à la mobilisation.

Le NPA appelle à signez la pétition en soutien à Chrystelle pour empêcher son licenciement : ICI

Le NPA appelle à participer au

RASSEMBLEMENT
DE SOUTIEN à Chrystelle Marchand
représentante du personnel et membre du CHSCT
de la banque populaire du massif central
victime de discrimination
POUR EMPECHER SON LICENCIEMENT
à l'appel de la CGT
JEUDI 3 SEPTEMBRE 2015
à partir de 10H00
devant le siège de la banque
18 av Jean Moulin à Clermont-Ferrand


Le NPA condamne l'ensemble des répressions, des discriminations syndicales à la banque populaire comme ailleurs .

Le NPA exige l'arrêt de toutes les procédures engagées contre des militant(e)s associatifs, syndicales, politiques ou autres qui n'ont fait que défendre les intérêts du plus grand nombre.

Pour le NPA, il est urgent que l'ensemble victime de répressions , de discriminations se regroupent et s'organisent pour faire cesser cette état de fait. Une journée nationale de solidarité et d'actions a été décidé pour le 23 septembre. Ce même jour, cinq militants d’ERDF-GRDF comparaîtront au tribunal correctionnel de Paris pour avoir participé à un rassemblement de soutien à une mère célibataire menacée de licenciement.

Le NPA exige le retrait de l'ensemble des lois sécuritaires et en particulier la loi sur le renseignement qui ficheras encore un peu plus l'ensemble des militants