La
discrimination, la répression et la criminalisation touchent de
plus en plus de militant(e)s syndicaux aussi bien dans les
entreprises publiques que privées. Cette stratégie des directions
de sanctionner ,voir de licencier les meneurs, les plus actifs dans
le combat a un seul but, tout faire pour empêcher que des luttes ne
se développent et que les salariés prennent conscience que par la
gréve qui paralysent le bon fonctionnement de l'entreprise, ils
peuvent obtenir des augmentations de salaires ou l'amélioration de
leurs conditions de travail .
La
criminalisation et la répression sont aussi mise en œuvre dans les
luttes écologistes, pour l'égalité des droits, contre les
violences policières… des militant(e)s sont traîné(e)s devant la
justice et condamné(e)s pour certain(e)s d'entre eux.
Cette
été, plus proche de notre région, c'est une salariée de la banque
populaire de la Corréze qui en a été victime.
Alors
qu'elle est en vacance loin de chez elle Chrystelle Marchand :
salariée de la banque populaire du massif central , représentante
CGT du personnel et membre du CHSCT apprend par ses filles que sa
direction a fait pression sur elle pour qu'elles acceptent un
recommandé.
Que
pouvait contenir ce courrier
qui
avait l'air de revêtir
un
caractère d'urgence absolue pour sa direction ?
Cette
lettre contenait une convocation à un comité extraordinaire le 30
juillet pour qu'il statue sur son possible licenciement. Ceci est la
procédure obligatoire dans le cadre d’un licenciement d’un
salarié protégé par un mandat.
La
direction profite de 3 lettres de réclamations de clients ciblant
uniquement Chrystelle, pour tout faire pour se débarrasser d'une
syndicaliste gênante qui a organisé une lutte victorieuse pour des
augmentations de salaires au mois de mars.
La
discrimination qu'elle a subit, a fini par la rendre malade et son
médecin a dû lui prescrire un arrêt de travail. Suite à celui-ci,
il a été demandé un report de ce comité que la direction a
refusé.
La
CGT a organisé rapidement un rassemblement le 30 juillet pour
apporter son soutien à Chrystelle et pour l'arrêt de la procédure
en vue de son licenciement.
Une
cinquante de militant(e)s ont répondu présent(e)s
VIDEO
PRISE DE PAROLE
La
direction a accepté le report de ce comité d'entreprise au 3
septembre grâce à la mobilisation.
Le
NPA
appelle à signez la pétition en soutien à Chrystelle pour empêcher
son licenciement : ICI
Le
NPA appelle à participer au
RASSEMBLEMENT
DE
SOUTIEN à Chrystelle Marchand
représentante
du personnel et membre du CHSCT
de
la banque populaire du massif central
victime
de discrimination
POUR
EMPECHER SON LICENCIEMENT
à
l'appel de la CGT
JEUDI
3 SEPTEMBRE 2015
à
partir de 10H00
devant
le siège de la banque
18
av Jean Moulin à Clermont-Ferrand
Le
NPA condamne l'ensemble des répressions, des discriminations
syndicales à la banque populaire comme ailleurs .
Le
NPA exige l'arrêt de toutes les procédures engagées contre des
militant(e)s associatifs, syndicales, politiques ou autres qui n'ont
fait que défendre les intérêts du plus grand nombre.
Pour
le NPA, il est urgent que l'ensemble victime de
répressions , de discriminations se regroupent et s'organisent pour
faire cesser cette état de fait. Une journée nationale de
solidarité et d'actions a été décidé pour le 23 septembre. Ce
même jour, cinq militants d’ERDF-GRDF comparaîtront au tribunal
correctionnel de Paris pour avoir participé à un rassemblement de
soutien à une mère célibataire menacée de licenciement.
Le
NPA exige le retrait de l'ensemble des lois sécuritaires et en
particulier la loi sur le renseignement qui ficheras encore un peu
plus l'ensemble des militants
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire