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lundi 6 mars 2023

8 MARS : FEMMES EN PREMIÈRE LIGNE, FEMMES EN LUTTE


 

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale.

Oui, notre lutte doit passer

par la grève générale féministe !

PREMIÈRES CONCERNÉES

PAR LA CONTRE-RÉFORME DES RETRAITES

Pourquoi la grève féministe ?

Cette année, la grève féministe va s’inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars.

Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.

Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes.

Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés…

Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.

POURQUOI FAIRE GRÈVE ?

Pourquoi la grève féministe ?

Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s’agit non seulement d’arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail.

Mais il s’agit aussi d’arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc.

Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles…

Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.

Pourquoi la grève féministe ?

Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n’ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonné.e.s parce que femmes, homosexuel.l.e.s, trans.

Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.

UN MONDE LIBÉRÉ DE TOUTE VIOLENCE PATRIARCALE ET CAPITALISTE

Pourquoi la grève féministe ?

La grève, c’est l’occasion de marteler nos revendications :

Égalité salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

Égalité d’accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.

Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !

Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n’est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.

Alors, femmes en première ligne,

femmes en lutte,

toutes en grève le 8 mars !

Participons nombreuses

à l’AG non mixte

organisé par le collectif 8 mars toute l’année

à 16H à la maison du peuple

mais aussi toute et tous ensemble en manifestation

à l’appel de l’intersyndicale sur les retraites

à 10H devant le CHU

(Place H.Dunant )

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

à 18H Place de la liberté





lundi 7 mars 2022

8 MARS : CONSTRUISONS LA GRÈVE FÉMINISTE !

La nomination de Darmanin au ministère de l’Intérieur alors qu’il était accusé de viol est la décision la plus symbolique du mépris de ce gouvernement pour les revendications du mouvement féministe.

Mais derrière ce « détail » se cache une politique qui ne joue que sur la com’ et n’a apporté aucune réelle amélioration en termes d’égalité femmes/hommes. L’index égalité mis en place dans les entreprises masque la réalité des discriminations et aucune sanction n’est mise en œuvre contre les patrons.

La crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène les premières de corvée mais, une fois l’émotion passée, il n’y a eu aucune mesure pour revaloriser ces métiers, augmenter les salaires, aucune amélioration des conditions de travail. Concernant les violences sexistes et sexuelles, les moyens pour les associations d’aide aux victimes sont toujours très insuffisants.

La PMA n’est toujours pas accessible à touTEs, sans distinction. Il est clair que nous ne pouvons rien attendre du côté du gouvernement.

En parallèle de la politique réactionnaire du gouvernement, l’extrême droite se développe et elle n’est pas en reste pour s’attaquer aux migrantEs ou aux droits des femmes et des minorités de genre.

Sur ce front-là aussi, nous devons nous battre pour les faire reculer.

Dés ce 8 mars en étant en grève et en participant à la mobilisation à Clermont-Ferrand, rassemblement à 15H40 place de Jaude, puis départ de la manifestation à 17H

à partager l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1102717876939264




La domination et la surexploitation des femmes dans le cadre du travail salarié comme dans le cadre domestique est un enjeu trop important pour le fonctionnement du système capitaliste et patriarcal.

Pour remplacer tout ce travail reproductif absolument indispensable, il faudrait développer des services publics et les financer en prenant forcément dans les richesses produites. Et ça le patronat n’en veut pas.

Pour que cela change nous ne pouvons compter que sur nos propres forces en construisant un mouvement large et massif des premières concernées.

Mais pour gagner sur nos revendications, les manifestations ne suffiront pas. Il nous faut nous doter d’un outil qui frappe le capitalisme et le patriarcat là où ça fait mal.

Cet outil c’est la grève !

Pour aller plus loin :


Construire la grève féministe internationale :

il y a urgence !

En France comme en Pologne, au Chili, en Italie, en Espagne, en Argentine, au Nigeria, au Kenya, au Mali… Nous serons toutes et tous dans la rue le 8 mars pour dénoncer et mettre fin à cette société patriarcale, raciste, capitaliste et impérialiste.(lire la suite)

Extrême droite : sous différents visages,

toujours le même ennemi pour les femmes !

Longtemps, les partis d’extrême droite, à commencer par le Front national, ont attiré essentiellement des hommes, dans leurs rangs et leur électorat. Mais depuis que Marine Le Pen a succédé à son père, elle a réussi à proposer un visage plus « rassurant », faisant croire à une rupture avec les outrances racistes, sexistes et homophobes de son parti.(lire la suite)

Le travail gratuit des femmes : un enjeu de société !

Le travail gratuit des femmes est lié aux différences salariales entre les femmes et les hommes. L’écart se creuse depuis 2018. En 2021, le 3 novembre à 9 h 22, les femmes en France ont commencé à travailler gratuitement. Toutefois, il existe un autre travail gratuit, bien plus important mais souvent invisible.(lire la suite)

Femmes migrantes, vous êtes chez vous !

« Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier » : cette citation de Virginia Woolf, femme de lettres féministe du 19e siècle, était reprise dans l’appel à manifester « Toutes aux Frontières » le 5 juin 2021 contre les politiques européennes de fermeture des frontières et de criminalisation des migrantEs.(lire la suite)